Elsa Lepoivre fait ses classes à l’Académie théâtrale Françoise Danell-Pierre Debauche avant de participer à la création du Théâtre du Jour à Agen. Au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, elle se forme auprès de Daniel Mesguich, Stuart Seide, Catherine Hiegel et Stéphane Braunschweig. Le 1er juillet 2003, elle fait ses débuts à la Comédie-Française et en devient la 516e sociétaire, le 1er janvier 2007. Elle sera Hécube, dans la mise en scène de Tiago Rodrigues au Festival d’Avignon, à la Carrière de Boulbon.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Oui, et même les suivants. Mais c’est un trac jubilatoire.
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
A trouver des cadeaux de première pour mes camarades et à écrire des petits mots.
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Je chauffe ma voix et pense aux personnes présentes ou disparues qui me donnent des forces.
Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier »
A la fac de lettres à Caen, au club théâtre où nous jouions Le voyageur sans bagage de Jean Anouilh.
Premier bide ?
Un Marivaux, devant des élèves d’un lycée technique, représenté dans les sous-sols de l’établissement un jour de carnaval.
Première ovation ?
Cyrano de Bergerac dans la mise en scène de Denis Podalydès.
Premier fou rire ?
Ce même Marivaux : les élèves étaient tellement éteints et forcés d’être là que nous ne pouvions plus dire notre texte tellement on riait.
Premières larmes en tant que spectatrice ?
En regardant Marina Hands dans Le Partage de midi de Claudel
Première mise à nu
Dans Les Damnés mis en scène par Ivo van Hove, au sens propre de terme.
Première fois sur scène avec une idole
Avec Andrzej Seweryn dans Le Misanthrope.
Première interview ?
Au Théâtre du Jour à Agen… le petit Bleu !
Premier coup de cœur ?
Les mises en scène de Jacques Lassalle.
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