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Shéda, la ville fantôme de Dieudonné Niangouna

Agenda, Festival d'Avignon, Les critiques, Moyen, Reims, Théâtre

© Christophe Raynault de Lage

Dans la carrière Boulbon, Dieudonné Niangouna a reconstitué une ville imaginaire habitée par toutes sortes de personnage plus ou moins envoutés. La générosité du metteur en scène se retrouve sur scène, mais le spectacle se dilue dans d’innombrables histoires pas toujours très compréhensibles.   

Un alligator, une épave de voiture, un toboggan, des habitations construites sur des palettes, cette ville fantôme se fond merveilleusement bien dans la carrière de Boulbon, dans ce désert de pierre. Il règne une ambiance d’après apocalypse. La scénographie imaginée par Patrick Janvier colle bien au lieu.     

© Christophe Raynault de Lage

« Je ne savais pas qu’il y avait autant d’écervelés sur terre »  dit un personnage en s’adressant au public. « La tragédie, y a pas pire pour raconter des conneries. » Le ton est donné. On entre assez facilement dans cet univers de conte et d’histoires orales qui se racontent de générations en génération selon les coutumes africaines. Les différents personnages et les différents endroits du décor prennent sens. Il y a le lac des crocodiles sacrés dans lequel plonge souvent Frédéric Fisbach, la maison des chats, le gardien de la ville morte. Les comédiens français et congolais sont joyeux, dansent, invitent des spectateurs à les rejoindre. Dieudonné Niangouna lance des ballons de football dans le public. Il égratigne la mondialisation, la dette « Il est écrit sur nos Francs, animal hautement enculable ! » « Vous êtes des toxicomanes du sous-développement » On se laisse prendre par cette première heure.     

Des supers héros envahissent l’espace (de Super Jamie à Spiderman en passant par Superman), pourquoi pas. Puis Dieudonné Niangouna entre dans le vif du sujet dans un monologue bien senti « J’emmerde la science, la littérature et la religion »,  « Le sous- développement et la chaise électrique sont les deux maladies du monde. » Il martèle sans cesse cette phrase. Son discours se tient, il est à fleur de peau. On reconnaît bien là l’énergie et la sincérité du metteur en scène.  L’entracte après deux heures est bienvenue car le propos est compris et on a envie de passer à autre chose.     

A la reprise on plonge dans la sorcellerie, les rites vaudous, cette deuxième partie est totalement diluée, beaucoup trop longue.  On ne retrouve pas le plaisir du début et il est difficile de recoller les morceaux de l’histoire que l’on nous raconte. Le spectacle aurait gagné en efficacité en étant resserré. Et le propos de Dieudonné Niangouna n’en aurait eu que plus de force.     

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr      

Shéda

     

texte de Dieudonné Niangouna  

mise en scène Dieudonné Niangouna     

scénographie Patrick Janvier    
lumière Xavier Lazarini    
son Christina Clar    
costumes Vélica Panduru    
préparation des combats DeLaVallet Bidiefono    

musique Pierre Lambla, Armel Malonga     

assistanat à la scénographie Ludovic Louppé, Papythio Matoudidi     

avec Laetitia Ajanohun, Marie-Charlotte Biais, Madalina Constantin, Pierre-Jean Étienne, Frédéric Fisbach, Wakeu Fogaing, Diariétou Keita, Abdon Fortuné Koumbha, Harvey Massamba, Mathieu Montanier, Criss Niangouna, Dieudonné Niangouna     

et les musiciens Pierre Lambla, Armel Malonga     

production Cie Les Bruits de la Rue – Le Grand Gardon Blanc     

coproduction Festival d’Avignon, Holland Festival (Amsterdam), IX Festival International de Buenos Aires, Comédie de Reims Centre dramatique national     

avec le soutien de la Ferme du Buisson Scène nationale de Marne-la-Vallée, de la Région Île de-France, de l’Institut français dans le cadre du fonds de production CIRCLES et du programme Afrique et Caraïbes en Créations, de l’Ambassade de France au Congo, de l’Institut français du Congo (Brazzaville), de l’Association Beaumarchais-SACD, de l’Organisation internationale de la Francophonie et d’Ecair     

avec le soutien exceptionnel de TOTAL E&P Congo     

Par son soutien, l’Adami aide le Festival d’Avignon à s’engager sur des coproductions.     

Durée 1ère partie: 2h15, entracte de 30 minutes, 2ème partie: 1h45     

Festival d’Avignon     

Carrière de Boulbon     

Du 7 au 15 juillet – relâche le 10 juillet     

A 21h     

Les 21 et 22 mars 2014 à la Comédie de Reims     

Le 29 mars 2014 à la Ferme du Buisson     

Le 4 avril 2014 au Théâtre de Saint-Quentin en Yvelines     

8 juillet 2013/par Dossier de presse
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