Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Nikita Faulon dans Clytemnestre

Paris, Théâtre

photo Charles Meillat

Clytemnestre fait partie de ces figures féminines écrasées par l’Histoire. Créature lubrique et démoniaque, cette reine déchue fait peur à l’homme et aux bienséances, défie l’ordre établi : meurtre, tromperie, haine conjugale, désamour de sa descendance. Et même après sa mort, les dieux et les hommes auront réussi à la reléguer au rang de sorcière, de danger public. A en faire un exemple de conte pour effrayer les petites filles.
Donnons-lui la parole pour voir ce qu’elle peut en dire. Pour avoir une autre version de l’histoire, le point de vue de la «méchante», de celle qu’on a pas l’habitude d’écouter et pour laquelle on éprouve une mystérieuse fascination.

Clytemnestre nous apparaît comme un monstre au maquillage et à l’accoutrement démesurés, vient nous narrer sa vie et nous prévenir des dangers qui nous guettent aujourd’hui : la peur de la différence, la violence du pouvoir face aux tentatives d’émancipation et de révolte. Par le prisme des personnages qui l’entourent, elle se confie sur son échec maternel face à la martyre Iphigénie et la rancunière Electre, ses deux filles, et tente de nous éclairer sur les causes du meurtre qu’elle a commis, qui dépasse le cadre intime et revêt une dimension politique : celui d’Agamemnon, son mari et son roi.

Sous la forme d’un fantôme aussi majestueux que racoleur, accompagnée en musique par un confident muet qui ne peut dire la complainte de sa maîtresse que par le chant, Clytemnestre nous fait entrer dans un monde de souvenirs et d’horreur, de rage et de tristesse, pour évoquer, avec une joie terrible, la guerre ouverte et ancestrale que se livrent les deux genres.

Note d’intention de Lucas Borzykowski

Clytemnestre
Mise en scène et écriture Lucas Borzykowski
Ecriture et jeu Nikita Faulon
création musicale et jeu Raphaël Mars
Costume Maquillage et jeu Jean A Deron
Régisseuse son Louise Prieur

Remerciements au Théâtre National de Bretagne, au Festival La Mascarade, au Collectif Champ Libre, au Festival Vacarme ! – Rennes, aux 48h au SEL, à la
Maison des Arts de la Bazine – Auxerre, au Nouveau Théâtre de l’Atalante – Paris

Lavoir Moderne Parisien
du 28 février au 2 mars 2024
à 19h, le 3 mars à 15h

16 février 2024/par Dossier de presse
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
Arthur PequinProspéro traverse les siècles
Horizon légende de Pauline Guillerm
Jean-Louis FernandezLecture américaine de Daphné Biiga Nwanak et Baudouin Woehl
Caroline AblainAkila, une Antigone de notre temps
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut