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Nicolas Rigas met en scène L’Ecole des Femmes de Molière

Agenda, Paris, Théâtre

Molière a toujours marqué ma vie théâtrale et artistique. Je l’ai rencontré enfant à mes débuts sur scène, et je l’ai énormément côtoyé dans mon travail de metteur en scène. Ce qui me fascine, c’est l’immense liberté de création que nous offrent ses œuvres tant du point de vue scénique que du point de vue de l’interprétation. Nous ressentons dans chacune de ses œuvres une réelle modernité, un regard vif sur l’Homme. Molière n’est pas une fenêtre sur le passé mais bien un philosophe de notre époque. « Il n’a pas attendu le mouvement « ME TOO » ou « Times Up » pour être du parti des Femmes. » Nous retrouvons aussi « l’homme de Spectacle », qui associait au théâtre, la musique, le chant, la danse, la farce… L’École des Femmes me donne, une fois encore, l’opportunité d’associer toutes ces facettes du spectacle vivant qui sont autant « d’outils » que j’utilise avec joie pour mes créations. L’École des Femmes est bien évidemment une comédie mais comme dans le Misanthrope ou Don Juan, la trame, le fil conducteur de l’intrigue est tragique : Arnolphe ne sait pas aimer, ne sait pas se faire aimer et n’est pas aimé. Et c’est ce « mélange des genres » auquel Molière se confronte qui me touche plus particulièrement. C’est  tout naturellement que j’ai associé à cette œuvre l’opéra d’Offenbach : les Contes d’Hoffmann. J’ai retrouvé chez l’Arnolphe de Molière les traits des diables d’Offenbach avec leur amour jaloux et destructeur;  dans les différents personnages féminins de l’opéra (Olympia, « la poupée » ; Antonia, « la romantique » et Giulietta, « la femme libérée »), le parcours d’Agnès qui passe de l’innocence à la maturité; et dans  Alain et Georgette, les personnages niais et loufoques des serviteurs de Spalanzani et Pittichinaccio. C’est dans un élan de joie et de rires que se joue cette pièce comique qui aurait pu faire, à peu de chose près, une tragédie.

L’Ecole des Femmes de Molière
Mise en Scène : Nicolas RIGAS
Intreprétation : Nicolas RIGAS, Martin LOIZILLON, Antonine BACQUET, Romain CANONNE, Philippe ERMELIER, Jean ADRIEN et Salvatore INGOLIA

Théâtre Déjazet
Du samedi 01 décembre au lundi 31 décembre 2018
Mardi au Samedi à 20h45
Lundi 24 et 31 Décembre à 20h45
Matinées Samedi à 16h00

1 décembre 2018/par Dossier de presse
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