Dans le prologue de la Tétralogie, tout le cycle est déjà prophétisé. Au son d’un accord tellurique à l’origine immémoriale, naît un univers mythologique hors du temps qui, à ce titre, trouve un écho dans toute époque. Car par‑delà l’histoire de l’or et de l’anneau de puissance disputé entre les dieux et les Nibelungen, ce sont le pouvoir et les sacrifices moraux consentis pour son exercice qui sont questionnés. Matière musicale et théâtrale sans égal, L’Or du Rhin ouvre L’Anneau du Nibelung.
Né à Miranda de Ebro (Burgos) Calixto Bieito a été directeur du Teatre Romea de Barcelone, du Festival International des Arts de Castilla y Léon et du Barcelona International Teatre (BIT). De 2013 à 2015, il a été artiste en résidence au Théâtre de Bâle. Il est depuis 2017 le directeur artistique du Teatro Arriaga de Bilbao. Depuis le début des années 2000, il se consacre à la mise en scène d’opéra, tout en continuant à travailler pour le théâtre. Carmen au Festival de Peralada, Così fan tutte au Welsh National Opera, Un bal masqué au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, Macbeth de Shakespeare au Festival de Salzbourg, Don Giovanni à l’English National Opera et L’Enlèvement au sérail au Komische Oper de Berlin ont établi sa réputation comme l’un des metteurs en scène les plus controversés mais aussi les plus passionnants de sa génération. Parmi ses plus récentes productions, citons Les Soldats de Zimmermann (Zurich, Berlin, Madrid), Wilde d’Hèctor Parra au Festival de Schwetzingen, Tannhäuser à l’Opéra de Flandre, The Fairy Queen à Stuttgart, Lear, Carmen et Simon Boccanegra à l’Opéra national de Paris, La Juive au Bayerische Staatsoper de Munich, Tosca à Oslo, La Force du destin à l’English national Opera, Oresteia de Xenakis à Bâle, L’Ange de feu à Zurich, Les Troyens à Nuremberg, Die Gezeichneten de Schreker au Komische Oper, le Requiem de Verdi au Staatsoper de Hambourg, Moïse et Aaron et Le Grand Macabre au Semperoper de Dresde, Elias au Theater an der Wien, la création des Bienveillantes d’Hèctor Parra à l’Opéra de Flandre et de Mendi Mendiyan de José María Usandizaga au Teatro Arriaga. Parmi les nombreux prix qui ont distingué sa carrière, citons le Prix Européen de la Fondation européenne de la culture (Bâle, 2009), le Prix de la Ville de Barcelone, le Prix Franco Abbiati de la critique italienne, le Prix de la critique espagnole (reçu à plusieurs reprises), le Prix Irish Times à Dublin pour Comédies barbares, l’Opera Award de la South Bank pour La Force du destin, le Prix de la critique pour le meilleur spectacle pour Obabakoak, les Premios Liricos Campoamor pour le meilleur metteur en scène (à plusieurs reprises), le Prix de l’Association espagnole des metteurs en scène pour le meilleur metteur en scène, etc.
L’Or du Rhin
Prologue en quatre scènes
Au festival scénique L’Anneau du Nibelung – 1869
Musique :
Richard WagnerLivret :
Richard WagnerDirection musicale :
Philippe JordanMise en scène :
Calixto BieitoDécors :
Rebecca RingstCostumes :
Ingo KrüglerLumières :
Michael BauerVidéo :
Sarah DerendingerDramaturgie :
Bettina AuerOrchestre de l’Opéra national de Paris
Distribution
Wotan :
Iain PatersonDonner :
Lauri VasarFroh :
Matthew NewlinLoge :
Norbert ErnstAlberich :
Jochen SchmeckenbecherMime :
Gerhard SiegelFasolt :
Wilhelm SchwinghammerFafner :
Dimitry IvashchenkoFricka :
Ekaterina GubanovaFreia :
Anna GablerErda :
Wiebke LehmkuhlWoglinde :
Tamara BanjesevicWellgunde :
Megan MarinoFlosshilde :
Claudia HuckleOpéra Bastille – du 02 au 15 avril 2020
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