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Nathalie Béasse à corps perdu

À la une, A voir, Angers, Les critiques, Lorient, Paris, Rennes, Saint-Nazaire, Théâtre

Entre performance théâtrale et installation d’art contemporain, le nouveau spectacle de Nathalie Béasse, Le Bruit des arbres qui tombe est indéfinissable. On est tombé sous le charme de cet objet poétique imaginaire.

Rien que pour la première scène, ce spectacle vaut le détour ! Nathalie Béasse donne vie à une énorme bâche noire de la taille du plateau du théâtre de la Bastille. Elle est soulevée par quatre cordes et actionnées par les quatre comédiens. Elle valse au rythme de la 5ème symphonie de Mahler en frôlant parfois les premiers rangs des spectateurs. C’est tout simplement grandiose. Nathalie Béasse crée de la poésie avec une matière inerte. C’est très fort. Son théâtre ne ressemble à aucun autre. Il est à la fois proche de la performance, de la danse et de la recherche chorégraphique.

Nathalie Béasse s’appuie sur quatre comédiens tout-terrain : Estelle Delcambre, Karim Fatihi, Erik Gerken et Clément Goupille. Ce ne sont pas des athlètes, mais des gens normaux ; gras, minces, peu musclés dans lesquels chacun peut s’identifier. Ils traversent les rêves et les cauchemars de ce spectacle par moment désespéré et nostalgique mais jamais désespérant, car il se raccroche toujours à la vie, à une danse, à un morceau de musique, à un texte (de Duras à Jacques Brel en néerlandais !).

Le corps est l’un des éléments centraux du travail de Nathalie Béasse. Il est une cible quand Clément Goupille se le barbouille au marqueur, un instrument de jeu lorsque Karim Fatihi se le fait masser par Erik Gerken, il se fige lorsque Estelle Delcambre et Clément Goupille se collent à la paroi sur le mur de fond de scène comme scotchés; autre scène remarquable de ce spectacle qui multiplie les images surprenantes. Un sapin humain traverse le plateau, de la terre tombe du ciel et les fossoyeurs rejouent la scène d’Hamlet. L’odeur âcre de la terre mouillée se mêle à la sueur des corps malmenés jusqu’à l’épuisement. On se réveille subitement. A-t-on rêvé ou étions-nous au théâtre ?

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Le bruit des arbres qui tombent
conception, mise en scène et scénographie nathalie béasse
avec estelle delcambre, karim fatihi, érik gerken, clément goupille
lumières natalie gallard
musiques nicolas chavet, julien parsy
production : association le sens
coproduction : Le Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire, le Théâtre du Point du jour à Lyon, le Théâtre Universitaire à Nantes, le Grand R à la Roche-sur-Yon, le Quai-CDN à Angers, le Théâtre de la Bastille à Paris.
Accueils en résidence : Le Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire, le Théâtre du Point du jour à Lyon, le Théâtre Universitaire à Nantes, le Grand R à la Roche-sur-Yon, le Quai-CDN à Angers.
avec le soutien en résidence du CNDC – Angers.
création le 28 février 2017 au TU – Nantes
Durée: 1h20

du 28 septembre au 14 octobre 2017 – Théâtre de la Bastille, Paris (avec le soutien de l’ONDA)
les 16 et 17 janvier 2018 – Le Théâtre, scène nationale – Saint Nazaire
24 et 25 janvier 2018 – La Paillette – Rennes
le 1er février 2018 – Le Canal, théâtre du pays de Redon / scène conventionnée pour le théâtre – Redon
les 15 et 16 février 2018 – Le Quai, CDN – Angers
les 21 et 22 février 2018 – Le Théâtre de Lorient, CDN – Lorient

5 octobre 2017/par Stéphane Capron
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1 réponse
  1. Sylviane
    Sylviane dit :
    5 octobre 2017 à 13 h 14 min

    Je crois que c’est Clément GOUPILLE avec 2 L et un E 😉 à corriger dans votre article

    Répondre

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