Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Sévèrement plumés !

À la une, A voir, Les critiques, Paris, Théâtre

Créée en novembre 2016 au Théâtre National de Toulouse lorsqu’ils en étaient directeurs, la pièce de Laurent Pelly et Agathe Mélinand arrive à Paris au Théâtre de la Porte Saint-Martin. L’Oiseau vert, fable de l’italien Carlo Gozzi est portée par une très belle troupe.

L’Oiseau vert (L’augellino belverde) est un des classiques de la commedia dell’arte. Du temps de Carlo Gozzi, en 1765, les comédiens étaient masqués. Pour cette version du 21ème siècle, Laurent Pelly et Agathe Mélinand ont façonné pour chacun des personnages des postures et des voix remarquables. C’est du travail d’orfèvre théâtral !

La grande Marilù Marini incarne la reine-mère Tartagliona, vieille mégère acariâtre, la voix coassante, la démarche voutée. Elle traine derrière elle une longue robe noire, telle la sorcière de Blanche-Neige. Quelle prestation ! La muse de Copi trouve ici l’un de ses plus grands rôles et fait oublier La Journée d’une rêveuse (et autres moments) la saison dernière dans la salle Renaud-Barrault beaucoup grande du théâtre du Rond-Point.

Un autre comédien réalise aussi une sacrée performance: Georges Bigot. Il est Truffaldino, le père adoptif des deux jumeaux, personnages centraux de la pièce. Celui qui a partagé pendant onze ans les planches du Théâtre du Soleil avec Ariane Mnouchkine ne se ménage dans ce rôle. Il est époustouflant, court partout sur la plateau. Quelle énergie ! Emmanuel Daumas dans le rôle du roi Tartaglia et Nanou Garcia dans celui de Smeraldine sont eux aussi formidables.

La pièce raconte l’histoire de jumeaux bâtards dont le père adoptif, Truffaldino, ne veut plus s’occuper. Leur vrai père est le roi de Monterotondo mais ils ne le sauront à la fin de l’histoire que par la révélation de l’oiseau vert. Ce conte est une satire sur les excès de la philosophie. La mise en scène de Laurent Pelly traduit admirablement la magie de l’univers de Carlo Gozzi. Et même si l’histoire nous est passée littéralement au dessus de la tête, on s’est laissé transporté par les tableaux colorés de la scénographie.

Une nouvelle fois le Théâtre de la Porte Saint-Martin supprime la barrière entre le public et le privé. Cette production d’un grand CDN , (le TNT de Toulouse), trouve ici une nouvelle vie. Et les spectateurs vont découvrir de très grands comédiens.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

L’oiseau vert
Auteur
Carlo Gozzi
Texte intégral traduit par
Agathe Mélinand
Mise en scène, décors et costumes
Laurent Pelly
Avec Pierre Aussedat, Georges Bigot, Sabine Zovighian, Emmanuel Daumas, Nanou Garcia, Eddy Letexier, Régis Lux, Olivier Augrond, Marilú Marini, Jeanne Piponnier, Antoine Raffalli, Fabienne Rocaboy. Assistante à la mise en scène Sabrina Ahmed. Collaboration à la scénographie Camille Dugas. Lumières Michel Le Borgne. Son Joan Cambon, Géraldine Belin. Maquillages et coiffures Suzanne Pisteur. Accessoires Jean-Pierre Belin, Claire Saint-Blancat.
Réalisation des costumes
Ateliers du TNT
sous la direction de
Nathalie Trouvé
Réalisation des décors
Ateliers du TNT
sous la direction de
Claude Gaillard
Production :
TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées
Coproduction :
MC2 Grenoble, Théâtre National de Bretagne – Rennes, Printemps des comédiens – Montpellier
Durée: 2h20

Théâtre de la Porte Saint-Martin
À partir du 16 mai 2018
Du mardi au samedi 20h30.
Dimanche 16h.

22 mai 2018/par Dossier de presse
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
Les Chemins de désir, le podcast de Claire Richard passe à la scène grâce à Sabine Zovighian
La cantatrice chauve de Ionesco par Laurent Pelly
Laurent Pelly met en scène Viva la Mamma! de Donizetti
Qui va à l’ « Apache » perd sa « Place »
Jérémie Rhorer dirige Le Barbier de Séville dans la mise en scène de Laurent Pelly
Le Roi Carotte de Jacques Offenbach par Laurent Pelly à l’Opéra de Lyon
Peter Brook et Marie-Hélène Estienne créent Tempest project d'après Shakespeare aux Bouffes du Nord « Tempest project », l’art magique de Peter Brook toujours vivant
Emnanuel Noblet et Laurent Pelly la saison prochaine au Théâtre de la Porte Saint-Martin !
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut