Le 76e Festival d’Avignon se tiendra du 7 au 26 juillet 2022. Dernière édition d’Olivier Py, elle démarrera en trombe avec quatre créations au cours de la première journée, dont Le Moine noir de Kirill Serebrennikov dans la Cour d’honneur du Palais des Papes.
Olivier Py prévient d’emblée : pour sa dernière édition, le directeur n’a pas voulu un Festival d’Avignon « absolument différent des précédents, affirme-t-il. Il ne sera ni récapitulatif, ni commémoratif ». Long d’une vingtaine de jours, du 7 au 26 juillet, il proposera quelque 46 spectacles et 270 levers de rideaux, tous réunis sous la bannière « Il était une fois… ». « D’un point de vue théâtral, ce thème peut passer pour une banalité car toutes les histoires commencent comme ça, mais je tenais à terminer mon aventure au Festival par un « il était une fois… » car, comme vous le savez, il n’y a que l’avenir qui compte et, surtout, il ne faut jamais oublier que nous sommes faits de mythes et d’histoires », explique Olivier Py.
Une 76e édition qui débutera en fanfare avec pas moins de quatre créations au cours de la première journée. A 18 heures, Amir Reza Koohestani et Anne Théron investiront respectivement le Gymnase du Lycée Mistral et l’Opéra Grand Avignon, qui accueillera à nouveau le Festival après plusieurs années de travaux. Avec En transit (du 7 au 14), le metteur en scène iranien s’appuiera sur le roman d’Anna Seghers pour s’intéresser aux individus « privés de toute identité, de toute humanité, perdus dans le système anonyme et désincarné qui délivre des visas », tandis que la metteuse s’emparera de l’Iphigénie de Tiago Rodrigues « où les femmes mettent en garde contre la violence du monde » (du 7 au 13). A 22 heures, c’est Kirill Serebrennikov qui aura les honneurs de la Cour du Palais des Papes avec Le Moine noir (du 7 au 15), une nouvelle méconnue de Tchekhov qu’il relira à quatre reprises à travers les yeux des différents protagonistes, tandis que Samuel Achache créera Sans Tambour au Cloître des Carmes (du 7 au 13), « un spectacle narratif, mais non verbal, où sont mis en regard des lieder de Schumann et l’effondrement d’une maison ».
Suivront deux épopées comme le Festival en a le secret : Olivier Py retrouvera le Gymnase du Lycée Aubanel – où il avait donné naissance à sa mémorable Servante – pour un marathon théâtral d’une dizaine d’heures, Ma jeunesse exaltée (du 8 au 15), qui « célébrera la jeunesse qui vient à travers un dialogue, en quatre pièces, entre Arlequin et un vieux poète » ; pendant ce temps, Simon Falguières et ses 17 comédiens achèveront leur cycle Le Nid de cendres à la FabricA (du 9 au 16), une odyssée de 13 heures, en sept parties, avec soixante personnages et 200 costumes, où s’entrecroisent « deux mondes en péril, celui des rêves – le royaume de la princesse Anne – et celui de la réalité, qui a pour héros le comédien Gabriel. »
Faute de feuilleton théâtral au Jardin Ceccano, les expositions de l’artiste réfugiée afghane Kubra Khademi First but not last time in America et du photographe officiel du Festival d’Avignon, Christophe Raynaud de Lage, L’Oeil Présent, feront office de jolis fils rouges à la Collection Lambert (du 7 au 26) et à la Maison Jean Vilar (du 7 au 26), tout comme le spectacle itinérant de Pierre-Yves Chapalain, A l’orée du bois (du 8 au 26), qui racontera l’installation chaotique de citadins à la campagne dans une quinzaine de communes de la région avignonnaise.
Les voix féminines de la poésie arabe contemporaine à l’honneur
Présentes au coeur de nombreuses propositions artistiques de cette 76e édition, les femmes tiendront aussi le haut de l’affiche. A commencer par Miet Warlop qui, avec One Song (du 8 au 14), poursuivra, dans le Cour du Lycée Saint-Joseph, le cycle Histoire(s) du théâtre imaginé par Milo Rau, en faisant résonner la chanson Sabotage des Beastie Boys dans moult contextes différents. Autres compagnonnages, ceux de Marie Vialle et Pascal Quignard d’un côté, et de Noémie Goudal et Maëlle Poésy de l’autre. Dans le Cloître des Célestins (du 9 au 16), la metteuse en scène s’emparera, une nouvelle fois, de l’un des romans de l’auteur français, Dans ce jardin qu’on aimait, inspiré de la vie du compositeur américain Simon Pease Cheney, interprété par Yann Boudaud ; quand le tandem féminin créera une installation à la Collection Lambert, Anima (du 8 au 16), qui « racontera les métamorphoses invisibles des paysages et des lieux avec lesquels nous cohabitons ». Au Théâtre Benoît-XII, Elise Vigier se penchera, quant à elle, sur la vie et l’oeuvre de l’écrivaine franco-cubaine Anaïs Nin, à travers Anaïs Nin au miroir commandé à l’autrice Agnès Desarthe (du 9 au 16).
Côté international, le Proche et le Moyen-Orient seront notamment à l’honneur. Le metteur en scène palestinien Bashar Murkus présentera Milk à l’Autre Scène du Grand Avignon / Vedène (du 10 au 16), « une célébration de la douleur des femmes dans la guerre et dans le deuil », la metteuse en scène libanaise Hannane Hajj Ali se mettra au Jogging au Théâtre Benoît-XII (du 20 au 26) pour croiser la route de Médée dans Beyrouth dévastée, tandis que Henri Jules Julien proposera, au travers du projet Shaeirat mené, en deux temps, au Gymnase et dans le Jardin du Lycée Saint-Joseph (du 16 au 19), de découvrir quatre voix féminines de la poésie arabe contemporaine : Asmaa Azaizeh, Carol Sansour, Soukaina Habiballah et Rasha Omran.
Au côté du metteur en scène chinois Meng Jinghui, qui proposera Le Septième jour d’après Yu Hua dans l’écrin du Cloître des Carmes (du 18 au 25), les artistes européens ne seront pas en reste grâce à la présence de la Suédoise Sofia Adrian Jupither qui montera la toute dernière pièce, beckettienne à souhait, de Lars Norén, Solitaire, à la Chartreuse de Villeneuve-Lez-Avignon (du 15 au 23), du Sarde Alessandro Serra qui plongera dans La Tempesta de Shakespeare pour forger une critique du colonialisme à l’Opéra Grand Avignon (du 17 au 23), du tandem bruxellois Sophie Linsmaux et Aurelio Mergola qui, au long de quatre petits spectacles, réunis sous le titre Flesh, ausculteront « nos rapports à notre propre corps, à notre propre chair, à notre propre physique » au Gymnase du Lycée Mistral (du 18 au 25), et du turbulent collectif catalan El Conde de Torrefiel qui, avec Una imagen interior, à l’Autre Scène du Grand Avignon / Vedène (du 20 au 26), se demandera « Comment prendre appui sur la puissance de nos imaginaires ? » dans un monde aussi digitalisé que le nôtre.
Jan Martens dans la Cour
Alors que le Richard II de Christophe Rauck, donné au Gymnase du Lycée Aubanel (du 20 au 26), avec Micha Lescot et « un Bolingbroke moins salop que d’habitude », promet Olivier Py, constituera assurément l’un des temps forts de la deuxième moitié de ce 76e Festival d’Avignon, et que Vive le sujet ! emplira encore le Jardin de la Vierge du Lycée Saint-Joseph (du 8 au 14, puis du 19 au 25) de ses belles promesses concoctées par Tamara Al Saadi, Dalila Belaza, Mellina Boubetra, Ludmilla Dabo, Tünde Deak, Vincent Dupont, Erwan Ha Kyoon Larcher et Otomo, le Groupe Merci présentera La Mastication des morts de Patrick Kermann dans le Cloître du cimetière de la Chartreuse de Villeneuve-Lez-Avignon (du 21 au 26) et les lauréats du Festival Impatience 2021, Anaïs Muller et Bertrand Poncet, leurs recherches autour de Marguerite Duras, Là où je croyais être il n’y avait personne, au Gymnase du Lycée Saint-Joseph (du 22 au 25).
Comme toujours depuis quelques années, le jeune public sera lui aussi à la fête avec pas moins de trois propositions à son attention à la Chapelle des Pénitents Blancs. Tandis qu’Igor Mendjisky s’attaquera aux frères Grimm avec Gretel, Hansel et les autres (du 8 au 11), qu’il plonge dans un monde « sans sucre, sans joie, où les gélules constituent l’unique nourriture, pour le plus grand bonheur des parents, mais au grand dam des enfants », que le collectif Das Plateau réenvisagera Le Petit Chaperon rouge (du 15 au 18) dans une acception féministe où « le traumatisme, la violence et les liens de solidarité avec la grand-mère forment un vrai grand récit initiatique », Robert Sandoz jettera son dévolu sur le conte de Roland Schimmelpfennig, Le Soldat et la Ballerine (du 22 au 25), pour décortiquer un coup de foudre apparemment impossible entre un soldat d’étain et une ballerine de papier.
Quant à la danse, elle ne sera évidemment pas en reste avec un programme des plus alléchants composé de huit propositions. Tandis que Jan Martens, après avoir enflammé la Cour du Lycée Saint-Joseph l’an passé, investira la Cour d’honneur du Palais des Papes, en compagnie de quinze danseurs de l’Opera Ballet Vlaanderen, de deux enfants et de la claveciniste polonaise Goska Isphording, avec Futur proche (du 19 au 24), que Maud Le Pladec questionnera, avec Silent Legacy, au Cloître des Célestins (du 20 au 26), les héritages de la danse avec Adeline Kerry Cruz, krumpeuse de huit ans, et la danseuse contemporaine, Audrey Merilus, que Dada Masilo présentera (enfin) son Sacrifice dans la Cour du Lycée Saint-Joseph (du 18 au 25) après son annulation l’an passé, François Chaignaud et Geoffroy Jourdain uniront leurs forces, à la FabricA, dans t u m u l u s (du 20 au 26), pour déployer « un mouvement continu entre terre et ciel », à travers une communauté de danseurs-chanteurs.
De leur côté, Emmanuel Eggermont, Oona Doherty, le collectif Via Katlehong et Ali Chahrour proposeront respectivement All over nymphéas au Gymnase du Lycée Saint-Joseph (du 8 au 13), Lady Magma au Cloître du cimetière de la Chartreuse de Villeneuve-Lez-Avignon (du 9 au 17), Via Injabulo dans la Cour minérale de l’Université d’Avignon (du 10 au 17), et Du temps où ma mère racontait, également dans cette même Cour minérale (du 21 au 26). Après vingt jours menés tambour battant, les festivités s’achèveront, le 26 juillet, par deux temps musicaux hors norme : un concert de Kae Tempest, The Line is a curve, dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes et Miss Knife et ses soeurs, où, au cours d’« un gigantesque cabaret à l’Opéra Grand Avignon », Olivier Py invitera les chanteuses ukrainiennes Dakh Daughters, la chanteuse béninoise Angélique Kidjo et l’Orchestre national Avignon-Provence. Preuve que cette 76e édition du Festival d’Avignon ne sera, finalement, pas tout à fait comme les autres.
Vincent Bouquet – www.sceneweb.fr
Le programme complet :
THÉÂTRE CRÉATION 2022
EN TRANSIT
D’APRÈS ANNA SEGHERS
AMIR REZA KOOHESTANI
Téhéran – Genève
7/14 JUILLET
GYMNASE DU LYCÉE MISTRAL
THÉÂTRE
IPHIGÉNIE
DE TIAGO RODRIGUES
ANNE THÉRON
Strasbourg – Paris – Porto
7/13 JUILLET
OPÉRA GRAND AVIGNON
THÉÂTRE MUSICAL
SANS TAMBOUR
SAMUEL ACHACHE
Paris
7/13 JUILLET
CLOÎTRE DES CARMES
THÉÂTRE
LE MOINE NOIR
D’APRÈS ANTON TCHEKHOV
KIRILL SEREBRENNIKOV
Hambourg – Moscou – Avignon
7/15 JUILLET
COUR D’HONNEUR DU PALAIS DES PAPES
THÉÂTRE
MA JEUNESSE EXALTÉE
OLIVIER PY
Avignon
8/15 JUILLET
GYMNASE DU LYCÉE AUBANEL
THÉÂTRE – JEUNE PUBLIC
GRETEL, HANSEL ET LES AUTRES
D’APRÈS LES FRÈRES GRIMM
IGOR MENDJISKY
Paris
8/11 JUILLET
CHAPELLE DES PÉNITENTS BLANCS
DANSE
ALL OVER NYMPHÉAS
EMMANUEL EGGERMONT
Lille
8/13 JUILLET
GYMNASE DU LYCÉE SAINT-JOSEPH
INDISCIPLINE
ONE SONG
HISTOIRE(S) DU THÉÂTRE IV
MIET WARLOP
Gand
8/14 JUILLET
COUR DU LYCÉE SAINT-JOSEPH
INDISCIPLINE
ANIMA
NOÉMIE GOUDAL ET MAËLLE POÉSY
Dijon – Paris
8/16 JUILLET
COLLECTION LAMBERT
THÉÂTRE
À L’ORÉE DU BOIS
PIERRE-YVES CHAPALAIN
Chalon-sur-Saône
8/26 JUILLET
SPECTACLE ITINÉRANT
THÉÂTRE
LE NID DE CENDRES
INTÉGRALE
SIMON FALGUIÈRES
Bernay – Saint-Pierre-d’Entremont
9/16 JUILLET
LA FABRICA
INDISCIPLINE
VIVE LE SUJET !
AVEC LA SACD
TAMARA AL SAADI, DALILA BELAZA, MELLINA BOUBETRA, LUDMILLA DABO, TÜNDE DEAK, VINCENT DUPONT, ERWAN HA KYOON LARCHER, OTOMO
8/14 – 19/25 JUILLET
JARDIN DE LA VIERGE DU LYCÉE SAINT-JOSEPH
CRÉATIONS 2022
THÉÂTRE
ANAÏS NIN AU MIROIR
DE AGNÈS DESARTHE
ÉLISE VIGIER
Rennes – Caen
9/16 JUILLET
THÉÂTRE BENOÎT-XII
THÉÂTRE
DANS CE JARDIN QU’ON AIMAIT
D’APRÈS PASCAL QUIGNARD ET SIMEON PEASE CHENEY
MARIE VIALLE
Lyon
9/16 JUILLET
CLOÎTRE DES CÉLESTINS
DANSE
LADY MAGMA
OONA DOHERTY
Belfast – Paris
9/17 JUILLET
CLOÎTRE DU CIMETIÈRE – LA CHARTREUSE-CNES DE VILLENEUVE LEZ AVIGNON
INDISCIPLINE
MILK
BASHAR MURKUS
Haïfa
10/16 JUILLET
L’AUTRE SCÈNE DU GRAND AVIGNON – VEDÈNE
DANSE
VIA INJABULO
VIA KATLEHONG
AVEC AMALA DIANOR ET MARCO DA SILVA FERREIRA
Johannesbourg – Angers – Porto
10/17 JUILLET
COUR MINÉRALE – AVIGNON UNIVERSITÉ
MUSIQUE – POÉSIE
ET LA TERRE SE TRANSMET COMME LA LANGUE D’APRÈS MAHMOUD DARWICH
FRANCK TORTILLER ET ELIAS SANBAR
Haïfa
14 JUILLET
COUR DU COLLÈGE JOSEPH VERNET
THÉÂTRE – JEUNE PUBLIC
LE PETIT CHAPERON ROUGE
D’APRÈS LES FRÈRES GRIMM
DAS PLATEAU
Paris
15/18 JUILLET
CHAPELLE DES PÉNITENTS BLANCS
THÉÂTRE
SOLITAIRE
DE LARS NORÉN
SOFIA ADRIAN JUPITHER
Stockholm
15/23 JUILLET
LA CHARTREUSE-CNES DE VILLENEUVE LEZ AVIGNON
POÉSIE – LECTURE – PERFORMANCE
SHAEIRAT
HENRI JULES JULIEN
Casablanca
À LA SAISON DES ABRICOTS
CAROL SANSOUR
Bethléem
NE ME CROYEZ PAS SI JE PARLE DE LA GUERRE
ASMAA AZAIZEH
Haïfa
DODO YA MOMO DO
SOUKAINA HABIBALLAH
Settat – Casablanca
CELLE QUI HABITAIT LA MAISON AVANT MOI
RASHA OMRAN
Le Caire
16/19 JUILLET
GYMNASE ET JARDIN DU LYCÉE SAINT-JOSEPH
THÉÂTRE
LA TEMPESTA
DE WILLIAM SHAKESPEARE
ALESSANDRO SERRA
Turin
17/23 JUILLET
OPÉRA GRAND AVIGNON
INDISCIPLINE
FLESH
SOPHIE LINSMAUX ET AURELIO MERGOLA
Bruxelles
18/25 JUILLET
GYMNASE DU LYCÉE MISTRAL
DANSE
LE SACRIFICE
DADA MASILO
Johannesbourg
18/25 JUILLET
COUR DU LYCÉE SAINT-JOSEPH
THÉÂTRE
LE SEPTIÈME JOUR D’APRÈS YU HUA
MENG JINGHUI
Pékin
18/25 JUILLET
CLOÎTRE DES CARMES
DANSE
FUTUR PROCHE
JAN MARTENS
Anvers
19/24 JUILLET
COUR D’HONNEUR DU PALAIS DES PAPES
INDISCIPLINE
UNA IMAGEN INTERIOR
EL CONDE DE TORREFIEL
Barcelone
20/26 JUILLET
L’AUTRE SCÈNE DU GRAND AVIGNON – VEDÈNE
THÉÂTRE
JOGGING
HANANE HAJJ ALI
Beyrouth
20/26 JUILLET
THÉÂTRE BENOÎT-XII
DANSE – MUSIQUE
T U M U L U S
FRANÇOIS CHAIGNAUD ET GEOFFROY JOURDAIN
Paris
20/26 JUILLET
LA FABRICA
THÉÂTRE
RICHARD II
DE WILLIAM SHAKESPEARE
CHRISTOPHE RAUCK
Nanterre
20/26 JUILLET
GYMNASE DU LYCÉE AUBANEL
DANSE
SILENT LEGACY
MAUD LE PLADEC
Orléans – Montréal
20/26 JUILLET
CLOÎTRE DES CÉLESTINS
THÉÂTRE
LA MASTICATION DES MORTS
DE PATRICK KERMANN
GROUPE MERCI
Villeneuve lez Avignon – Toulouse
21/26 JUILLET
CLOÎTRE DU CIMETIÈRE – LA CHARTREUSE-CNES DE VILLENEUVE LEZ AVIGNON
DANSE
DU TEMPS OÙ MA MÈRE RACONTAIT
ALI CHAHROUR
Beyrouth
21/26 JUILLET
COUR MINÉRALE – AVIGNON UNIVERSITÉ
THÉÂTRE – JEUNE PUBLIC
LE SOLDAT ET LA BALLERINE DE ROLAND SCHIMMELPFENNIG
ROBERT SANDOZ
Delémont
22/25 JUILLET
CHAPELLE DES PÉNITENTS BLANCS
THÉÂTRE
LÀ OÙ JE CROYAIS ÊTRE IL N’Y AVAIT PERSONNE
ANAÏS MULLER ET BERTRAND PONCET
Arles
22/25 JUILLET
GYMNASE DU LYCÉE SAINT-JOSEPH
CABARET
MISS KNIFE ET SES SOEURS
OLIVIER PY
Avignon
26 JUILLET
OPÉRA GRAND AVIGNON
MUSIQUE – POÉSIE
THE LINE IS A CURVE
KAE TEMPEST
Londres
26 JUILLET
COUR D’HONNEUR DU PALAIS DES PAPES
EXPOSITIONS
FIRST BUT NOT LAST TIME IN AMERICA
KUBRA KHADEMI Lille – Paris
7/26 JUILLET
COLLECTION LAMBERT
L’ÐIL PRÉSENT
CHRISTOPHE RAYNAUD DE LAGE
Avignon
7/26 JUILLET
MAISON JEAN VILAR
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