En 1980 paraît chez Gallimard Evguénie Sokolov, un roman de Serge Gainsbourg consacré au peintre russe Evguénie Sokolov. Poétique, provocateur, drôle et tragique mais aussi d’actualité, ce récit nous plonge dans une réflexion qui dénonce la peopolisation, la marchandisation à outrance du milieu de l’art contemporain et tous les arrivismes quels qu’ils soient.
« Evguénie Sokolov à priori c’est moi, avec une distorsion Francis Bacon, c’est un truqueur, comme je suis un truqueur, qui finit sa vie comme il l’a commencée, dans les affres d’un tricheur. C’est un pamphlet à propos de la peinture moderne » dit Serge Gainsbourg.
Jean-Quentin Châtelain a fait (re)découvrir cette histoire lors d’une lecture la semaine dernière à la Maison de la Poésie. Jean Robert-Charrier, le directeur du Théâtre de la Porte-Montparnasse a été séduit, il a annoncé sur son profil instagram, la programmation prochaine de ce spectacle au Petit Saint-Martin.
On découvre l’histoire d’un jeune peintre français d’origine slave, talentueux, reconnu, chef de file du courant de l’hyperabstraction2 qui doit son succès à ses “vents” : il peint en profitant des vibrations offertes par ses pets.
Écrit en 1980, on y retrouve toutes les obsessions et les angoisses de Serge Gainsbourg et aussi celles de Gainsbarre avant l’heure.
Jean-Quentin Châtelain lit Evguénie Sokolov de Serge Gainsbourg
Mise en scène de Charlotte Lévy-MarkovitchBientôt au Petit-Saint-Martin
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