J’aurais mieux fait d’utiliser une hache revisite le film d’horreur en mettant à jour ses mécanismes et procédés de fabrication, à la fois mise à nu et mise à distance de la violence.
Le spectacle interroge la fascination collective autour des crimes, des récits que l’on s’en fait et de la façon dont ils irriguent la fiction. Qu’est-ce que la production médiatique et culturelle raconte de notre société ? À sa manière, absurde et décalée, le collectif Mind The Gap répond à cette question en imaginant un spectacle composite, fabriqué avec des références cinématographiques et quelques litres de faux-sang, dans un jeu de massacre qui joue avec les attentes du public. Le spectacle est construit autour de deux univers fictionnels qui se répondent. La première partie est traitée comme une fiction radiophonique bruitée en direct par les interprètes. Les sons y activent un imaginaire collectif, celui de la forêt, de la nuit, des histoires racontées au coin du feu. La seconde est une scène de meurtre qui se déroule dans une cuisine, à la manière du film Scream, répliquée ad nauseam en de multiples variations tandis que se dévoile peu à peu la mécanique de cette fabrique artisanale du meurtre.
J’aurais mieux fait d’utiliser une hache
écrit et mis en scène par le Collectif Mind The Gap
de et avec Thomas Cabel, Julia de Reyke, Solenn Louër, Anthony Lozano et Coline Pilet
dramaturgie Léa Tarral
création sonore et régie son Estelle Lembert
lumières Quentin Maudet
régie lumière Théo Tisseuil
scénographie et costumes Clémence Delille
administration et production Margot Guillermproduction Mind the Gap / coproductions Équinoxe – Scène nationale de Châteauroux / Théâtre de Vanves – Scène conventionnée d’intérêt national « Arts et création » pour la danse et les écritures contemporaines à travers les arts / L’Échalier – Atelier de Fabrique Artistique, St-Agil (41) / Théâtre de la Tête Noire – Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création – Écritures contemporaines
accueil plateau / soutiens à la résidence : Théâtre de Vanves – Scène conventionnée d’intérêt national « Art et création »pour la danse et les écritures contemporaines à travers les arts, L’Échalier – Atelier de Fabrique Artistique, St-Agil (41), Théâtre de la Tête Noire – Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création – Écritures contemporaines, 108 Maison Bourgogne, Centre Chorégraphique National d’Orléans, Espace Culturel de Saint Jean de Braye, Le VPK au Volapük, La Pratique, AFA de l’Indre, Résidanses pluridisciplinaires, Antre Peaux dans la cadre du soutien à la résidence, Le Bouillon – Théâtre universitaire Orléans, Maquette présentée lors du festival Fragments (La Loge) au Théâtre de L’Étoile du Nord / ce projet a reçu le soutien de la DRAC Centre Val de Loire (aide à la résidence et aide à la création), la Ville d’Orléans, la Région Centre Val de Loire, la SPEDIDAM et la participation artistique du Jeune théâtre national. / cette structure a reçu une aide de l’État – ministère de la Culture – au titre du Plan de relance, pour le soutien à l’emploi artistique culturel.photos © Collectif Mind The Gap / Stéphane Gaillochon
Festival Impatience 2022
8 et 9 décembre
au Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDNLe Monfort
du 7 au 18 mars 2023 à 19h30
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