Marivaux donne dans cette comédie romanesque le pouvoir et la liberté de parole aux femmes. Il y exprime la passion pour un triomphe de l’amour vrai sur l’amour faux. Léonide représente une femme en avance sur son époque. C’est une tornade d’humour et de grâce capable de se comporter en homme tout en nous faisant admirer la virtuosité théâtrale de sa coquetterie. Jacques Osinski célèbre la légèreté de la vie, confronte les personnages à une moquerie ravageuse et nous rappelle cette formidable liberté de ne pas être toujours sage.
LE TRIOMPHE DE L’AMOUR
comédie de Marivaux
mise en scène de Jacques Osinski
scénographie, Lionel Acat / costumes, Christophe Ouvrard / lumière, Catherine Verheyde / collaboration artistique, Alexandre Plank
avec Julien Allouf, Aline Le Berre, Maud Le Grévellec, Alice Le Strat, Rémi Roubakha, Stanislas Sauphanor, Arnaud Simon
Centre Dramatique National des Alpes – Grenoble
du 6 au 17 octobre 2010 Théâtre de l’Ouest Parisien – Boulogne-Billancourt
du 19 au 27 octobre : Centre dramatique national des Alpes – MC2: Grenoble
les 9 et 10 novembre : Le Carreau à Forbach
du 16 au 20 novembre : Manufacture de Nancy
du 23 au 27 novembre : Filature de Mulhouse
les 9 et 10 décembre : Théâtre du Vellein à Villefontaine
les 15 et 16 décembre : Maison de la Culture d’Amiens
J’ai vu cette pièce au théâtre de l’Ouest parisien. La mise en scène est déplorable: des acteurs qui courent dans tous les sens, certain (le valet) qui sautille toute la pièce. Une Aline Le Berre soporifique qui dénature un très beau texte et qui a comme unique jeu de scène de mouvoir ses mains verticalement sur 10 cms pendant toute la pièce. Ah non, j’oubliais! Elle fait de temps en temps deux pas sur le côté et revient en sens inverse à toute vitesse (on ne sait pas pourquoi). Elle devrait jouer dans des téléfilms français où les héros sont rongés par leur néant. Une seule actrice s’en sort très bien, c’est Maud Le Grévellec, elle nous donne un peu du ton de Marivaux. A signaler aussi Julien Allouf dans le rôle d’Agis qui avait vraiment l’air gêné des ardeurs de Léonide (Aline Le Berre). Ce qui lui faisait « réciter » son texte très vite avant qu’elle lui saute dessus. Tout ça pour dire que des élèves de CM2 font nettement mieux.
Une pièce de merde avec des acteurs de merdes, un décor de merde, une scénographie de merde, une durée de merde, une ambiance de merde, une acoustique de merde, un metteur en scène de merde, une mise en scène de merde, des costumes de merde, des plantes en plastoc de merde, des murs de merde, des voix de merde, bref une MERDE pleine de MERDES !!!!