On avait quitté Olivier Martin-Salvan en père Ubu, il réapparaît en Jacqueline, personnage d’art brut dont la liberté et la puissance sauvage promettent aux spectateurs un voyage inédit. Il est actuellement en tournée et s’arrête cette semaine à La Comédie de Saint-Etienne. Voici son Soir de Première.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Oui mais l’excitation de rencontrer enfin le public domine la peur.
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
À faire des raccords puis des cadeaux de première ou inversement.
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Un échauffement physique et rôder sur le plateau, prendre un temps avec chacune et chacun avant le début de la représentation et aller au toilettes.
Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
À 11 ans mes premiers pas sur scène dans le rôle de Mr Jourdain.
Premier bide ?
Quand j’ai fait le Père Noël dans des comités d’entreprises et les enfants tiraient sur ma barbe.
Première ovation ?
À la première du Bourgeois Gentilhomme, mis en scène par Benjamin Lazar, premier projet pro à 21 ans: pile 10 ans – encore Jourdain.
Premier fou rire ?
Dans une maison de retraite, devant une salle majoritairement assoupie.
Premières larmes en tant que spectateur ?
Ôde maritime de Pessoa mis en scène par Claude Regy.
Première mise à nue ?
Dans Jacqueline, écrits d’art brut mon dernier spectacle.
Première fois sur scène avec une idole ?
Dans Le Gros, la Vache et le Mainate de Pierre Guillois avec Pierre Vial.
Première interview ?
En 2004, Un journal local de Rouen où le titre était « je suis le futur Michel Bouquet » avec ma tête… j’ai compris à ce moment là qu’il faut faire attention à ce qu’on raconte ! Toute l’équipe s’est moqué de mon bisutage.
Premier coup de cœur ?
La Scène de Valère Novarina
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