Elodie Bouchez est venue sur le tard au théâtre, après ses succès au cinéma et notamment son prix de la meilleure actrice au Festival de Cannes en 1998, pour La Vie rêvée des anges. Une première éxpérience en 2007 avec Gamines de Sylvie Testud, puis la rencontre déterminante avec la troupe du Théâtre de la Ville d’Emmanuel Demarcy-Mota (Casimir et Caroline d’Ödön von Horváth en 2010, Victor ou les enfants au pouvoir de Roger Vitrac en 2012 et Les Sorcières de Salem d’Arthur Miller en 2019). Cette dernière pièce est reprise cette semaine à l’Espace Cardin du Théâtre de la Ville. Voici son Soir de Première.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Je n ai pas beaucoup le trac les soirs de première, je suis plutôt traversée par une grande exaltation.
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
Le plus souvent au travail ; nous sommes sur le plateau et nous continuons a explorer jusqu’àu dernier moment, et puis le moment vient de devoir aller en loge et de se préparer avant d aller jouer.
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Je fais mes vocalise pour échauffer ma voix, et je passe aussi un moment sur le plateau pour m’échauffer physiquement. Et les minutes qui précédentes l’entrée en scène, j’écoute un ou deux morceau de musique avec mes écouteurs pour prendre de l’énergie.
Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
Très petite vers 5/6 ans sur scène en vacances au Club Med.
Premier bide ?
Pas de bide; les artistes regardent le monde, font des propositions, bousculent, agacent parfois, émeuvent…
Première ovation ?
Au cinéma à la projection de La vie rêvée des anges à Cannes et au Théâtre de la ville après une représentation de Casimir et Caroline d’Odon von Horvath dans une mise en scène d’Emmanuel Demarcy-Motta
Premier fou rire ?
J’adore lorsque l’œil frise sur scène au théâtre, cela devient alors très vertigineux, c’est ultra tentant de laisser le fou rire venir car c’est une sensation que je trouve personnellement formidable; et en même temps l’énergie qu on met dans la volonté de le refouler électrise tout le monde.
Premières larmes en tant que spectateur ?
Un ballet de Pina Baush, tant de beauté, d’humour, d’humanité.
Première mise à nue ?
On met à nu nos personnage à chaque fois, mais pas forcement nous-même, il me semble.
Première fois sur scène avec une idole ?
J’aime ma troupe du Théâtre de la ville, c’est le troisième spectacle que je fais avec eux, nous somme toujours très nombreux sur scène, ce sont eux mes idoles.
Première interview ?
Je ne sais plus, c était il y a longtemps maintenant.
Premier coup de cœur ?
Marie Tudor dans une mise en scène de Daniel Mesguish, c’était à Créteil en 87 je pense;
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