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In Between d’Ingrid Estarque

Agenda

photo Stéphane Réthoré

Sur cette terre qui tourne, on dit souvent que la vie est un tourbillon. Un tourbillon d’une unité́ simple de mouvements contraires. On tente le plus souvent d’affronter notre époque et ses mutations, ainsi que nos états d’âmes dans un monde qui nous dépasse.

Une vie composée de hauts et de bas, de ses traits de lumière et de ses phases de ténèbres, de ses plaisirs ainsi que de ses peines. Aimer cet ouragan dans lequel nous sommes tous embarqués, c’est aimer toutes les saisons de la vie, l’innocence de l’enfance et la fragilité de la vieillesse. C’est aimer la naissance et c’est aimer aussi la mort. C’est traverser les chagrins pleinement et sans retenue. Aimer, c’est aimer le cœur grand ouvert et vivre intensément chaque instant.

Dans notre société occidentale, nous peinons à nous centrer, à nous connecter à nous-même et nous nous laissons embarqués part une multitude de tracas, de tâches et même d’erreurs que nous répétons inlassablement.

Après avoir fait ce constat, il était pour moi indispensable de réaliser l’œuvre In Between en me penchant sur cette poétique frénésie qu’est la vie. Ce souffle, ce mouvement cyclique dans lequel nous sommes tous embarqués. Toute chose se renouvelle, que ce soit le cycle du processus de création pour un artiste, le cycle des saisons, le cycle lunaire, le cycle d’une femme ou même certaines leçons que nous devons tirer de la vie. Tout à un début et tout à une fin.

L’inexplicable et les sensations sont au prime de ce projet. Dans In Between, j’expérimente les étapes de ce processus cyclique, tel un derviche tourneur dans sa forme méditative, appuyé par un univers esthétique et onirique, grâce à la magie-nouvelle. Une recherche de la plénitude, une expérience personnelle et intime à travers la technique des tours giratoires pour atteindre un espace de liberté totale. Une recherche de connexion avec le divin. Une danse de tournoiement, que l’on retrouve dans de nombreuses traditions et qui a une origine forte ancienne.

Le danseur tourne comme la terre tourne autour du soleil, il est alors en osmose avec l’univers en suivant la rotation du mouvement des planètes. Cette danse profonde et méditative est à l’image même de ce que traverse toute personne dans sa vie, dans ce qu’il y a de plus beau, de plus rude, de plus doux et de plus magique.

Déplacer l’irréel dans le réel et plonger le spectateur dans une atmosphère de mythe et de rêverie en troublant la perception de l’espace et du temps. Naviguer entre perte de contrôle,
ivresse, confrontation ainsi qu’entre toutes ces émotions et ces forces que l’on rencontre dans ce tourbillon de la vie.

Ingrid Estarque

In Between
Chorégraphie Ingrid Estarque
Assistante chorégraphe Fanny Rouyé
Dramaturgie Valentine Losseau
Création lumières Erika Sauerbronn
Scénographie Benjamin Lebreton

Coproduction Théâtre de Suresnes Jean Vilar / festival Suresnes cités danse 2021. Soutien Cités danse connexions, Cenquatre / Paris, Pôle en scènes / Bron, SACD, Théâtre du Rond-Point, Centre national de la danse.
Résidence Théâtre de Suresnes Jean Vilar.
Remerciement à Arthur Chavaudret pour ses précieux conseils.

Suresnes cités danse 2022
SAMEDI 9 JANVIER | 18:00
DIMANCHE 10 JANVIER | 15:00
MARDI 12 JANVIER | 19:30

Théâtre de Suresnes

13 novembre 2020/par Dossier de presse
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