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D.I.S.C.O. en version écourtée pour le Golden Stage à La Villette

Actu, Danse, Paris

Le public de La Villette ne verra pas cette semaine la version intégrale de D.I.S.C.O., la création de Josépha Madoki présentée avec Bot’s de Blondy Mota-Kisoka dans le cadre du Golden Stage 2023. Les 10 dernières minutes seront coupées, à la demande de la direction de la Villette. Explications. 

Depuis 2015, la Villette a initié le Golden Stage qui permet de voir la diversité des danses urbaines en France, au cours d’une soirée composée de deux spectacles. A travers Golden Stage, la Villette souhaite donner accès à la culture au plus grand nombre; 50% du public du Golden Stage est composé de collégiens et de lycéens. « Un public éloigné de la culture » explique Frédéric Mazelly, le directeur artistique de La Villette, « et qui vient grâce au travail formidable de l’Education nationale, et à des professeurs motivés pour organiser des déplacements hors du temps scolaire. Il se trouve que dans la pièce, Josépha Madoki nous a expliqué qu’il y avait à la fin une scène de nudité avec le groupe de danseurs. On ne pouvait exposer les scolaires (les plus jeunes sont en 6e) à une telle scène. Le corps professoral se serait exposé aux réactions des parents. Nous aurions pu la conserver en mettant en garde le public comme nous le faisons régulièrement, mais nous aurions perdu 50% de la jauge. Et Golden Stage est fait pour rassembler les publics. Pas pour les diviser ».

La Villette a donc demandé à Josépha Madoki de trouver une solution, pour ne pas froisser le public, mais aussi pour entrer dans le temps imparti. La Villette passe commande d’une pièce d’une demi-heure. Dans le cas de D.I.S.C.O., la pièce avoisine les 45  minutes. La chorégraphe, reine du waacking, s’est donc vue contrainte la mort dans l’âme de couper la dernière scène.  « C’est une célébration de la vie que j’avais envie d’amener à son paroxysme. Malheureusement, on ne pourra pas aller jusqu’à la fin à La Villette pour montrer ce dernier tableau qui est une célébration des corps » explique Josépha Madoki. « La célébration de la vie et de la liberté retrouvée après toutes ces années de contraintes avec le COVID. Je le regrette. Le chemin est encore long pour obtenir une évolution des mœurs, c’est un long combat, on va continuer à y travailler, nous les artistes, pour que l’on ne nous censure plus, juste pour montrer des corps ».

19 avril 2023/par Stéphane Capron
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