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[itw] Alexis Moncorgé : « Je suis animé par ma propre passion, mes propres envies et mes propres désirs »

À la une, Festival d'Avignon, Les interviews, Paris, Théâtre

Alexis Moncargé

Alexis Moncorgé est de retour au Poche Montparnasse en cette rentrée se septembre. Après son Molière de la Révélation Masculine, après un nouveau triomphe dans le Off à Avignon cet été, il poursuit son aventure avec Amok de Stefan Zweig, spectacle créé en juillet 2015. Dans ce monologue qui raconte le destin d’un médecin exilé en Malaisie, il passe par tous les états, de la folie, à l’ivresse en passant par l’amour. Alexis Moncorgé porte un nom célèbre, mais il n’a jamais connu son grand-père Jean Gabin, il n’en joue pas. Son jeu naturaliste et romanesque est d’ailleurs l’anti thèse de celui de son aïeul. Rencontre avec le comédien.

Est-ce que vous aviez longtemps dans la tête l’idée d’adapter cette nouvelle ?

Alors pas du tout ! C’est une aventure incroyable qui remonte à dix mois. Je me suis lancé dans l’adaptation en mars 2015, puis est arrivée le Off et la reprise au Poche Montparnasse où l’on prolonge. J’aurai joué au moins une fois tous les trois jours le spectacle en un an ! C’est hallucinant.

Comment êtes-vous tombé sur le texte ?

Je cherchais un monologue. J’avais envie de me frotter à cet exercice, à ce fil tendu avec le public, à cette chose vertigineuse. J’ai longtemps cherché et je suis tombé par hasard sur ce recueil de nouvelles de Stefan Zweig. Et tout était là dans Amok, tous les thèmes que je souhaitais aborder. C’est la nouvelle qui m’a choisie.

Avez-vous le sentiment d’avoir pris un risque ?

Oui, mais il faut prendre son courage à deux mains et prendre des risques, surtout lorsque l’on est une jeune compagnie. J’étais dos au mur, je n’avais pas de projet, je n’avais pas le choix. J’ai mis toutes mes forces dans ce projet et toutes mes économies. C’était un sacré coup de poker.

Ce personnage passe par plusieurs états, par la folie, par l’ivresse. Une belle palette pour un comédien !

C’est surtout ce qui m’a intéressé. Et Caroline Darnay qui me met en scène m’a montré les chemins pour parvenir à ces états. On a travaillé sur le corps car j’ai souhaité qu’il prenne le pas sur les mots par moments. On a travaillé avec un chorégraphe. Zweig est un admirateur de Freund donc la psychologie des personnages est importante.

Est-ce que tous les soirs vous pensez à votre grand-père ?

Pas du tout. C’est bien qu’on en parle Je fais ce métier là sans y penser. Je suis animé par ma propre passion, mes propres envies et mes propres désirs. Non je ne pense pas à mon grand-père. D’ailleurs les spectateurs viennent voir mon travail et ne viennent pas voir le « petit-fils de » heureusement !

Comment vous appréhendez le fait d’être seul et très proche du public ?

Le public est mon partenaire. J’ai besoin de lui. Je fais le voyage avec lui. Je ressens tout. Mais il faut s’abandonner à ses émotions. A un moment, le personnage ne m’appartient plus. C’est au public d’agir.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Amok de Stefan Zweig
Mise en scène de Caroline Darnay
• Alexis MONCORGÉ
• Scénographie Caroline MEXME
• Lumières Denis KORANSKY
• Création Sonore Thomas CORDÉ
• Chorégraphe Nicolas VAUCHER
• Avec les voix de Benjamin NISSEN et Laurent FEUILLEBOIS
• Production Chayle et Compagnie coréalisation Théâtre de Poche-Montparnasse
• Durée 1h15

reprise du 11 octobre au 3 décembre 2017 au LUCERNAIRE
21h du samedi au dimanche
18h le dimanche

6 septembre 2016/par Stéphane Capron
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