Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Alain Delon : sa carrière au théâtre

Actu, Théâtre

Alain Delon aux côtés de Jacques Dacqmine dans une scène de la pièce Les yeux crevés photo Bernard Allemane

Alain Delon est mort à l’âge de 88 ans, ont annoncé ce dimanche 18 août ses trois enfants dans un communiqué commun à l’AFP. Monstre sacré du cinéma français, le comédien est aussi monté régulièrement sur les planches.

Il a tourné plus de 80 films, dont beaucoup de chefs d’oeuvre, il est aussi monté plusieurs fois sur scène dans sept pièces. Sa carrière au théâtre débute en 1961 dans Dommage qu’elle soit une putain au théâtre de Paris aux côtés de Romy Schneider dans une mise en scène de Luchino Visconti qui venait d’achever avec lui au cinéma Rocco et ses frères (1960), avant Le Guépard (1963). En avril 1968, Alain Delon désormais star, joue dans Les Yeux crevés de Jean Cau dans une mise en scène de Raymond Rouleau au théâtre du Gymnase à Paris. La pièce devait initialement se créer en novembre 1967 au théâtre Montparnasse avec Curd Jurgens, c’est finalement Jacques Daqcmine qui incarne le rôle de Gottfried, mais les événements de Mai 68 interrompent les représentations.

Après une très longue pause, Alain Delon revient au théâtre en 1996 au théâtre Marigny dans Variations énigmatiques avec Francis Huster. Une pièce d’Éric-Emmanuel Schmitt dans une mise en scène Bernard Murat. La pièce sera reprise en 1998 avec Stephane Freiss.

En 2004 au théâtre Marigny, Anne Bourgeois le met en scène dans Les Montagnes Russes d’Éric Assous. « Un de mes plus beaux souvenirs lorsqu’on jouait au Théâtre Marigny : la tête d’Alain Delon recevant les hurlements de rire de la salle. Oui, c’était la première fois qu’il jouait dans une comédie au théâtre, et forcément, il a découvert ce bonheur-là : entendre une salle réagir. Magnifique » explique la metteuse en scène sur son site.

La création de La Route de Madison en 2007 est un évènement. Mireille Darc et Alain Delon qui ont formé un couple de 1968 à 1983, se retrouvent dans cette adaptation du roman de Robert James Waller par Didier Caron et Dominique Deschamps. Avec Anne Bourgeois à la mise en scène. « J’ai souvent demandé à Alain pourquoi avoir choisi cette oeuvre-là, et pas une autre, pour retrouver Mireille sur un plateau. Parmi tous ses arguments d’amour en faveur de cette histoire tellement triste, il y avait aussi cette chose qui le bouleversait : « dans la vie, j’ai quitté Mireille, je lui ai fait beaucoup de peine. Dans la pièce, c’est elle qui refuse de me suivre. On inverse. » Je pense que peut-être, il réparait quelque chose, à travers le théâtre » commente la metteuse en scène.

En 2008, il partage la scène avec Anouk Aimée dans Love Letters au Théâtre de la Madeleine. Enfin en 2011, il retrouve la plume d’Eric Assous dans Une journée ordinaire avec sa fille Anouchka. Tout d’abord dans une mise en scène de Jean-Luc Moreau, puis en 2013 dans une nouvelle mise en scène d’Anne Bourgeois au Théâtre des Bouffes Parisiens. « C’est une aventure qui m’est arrivée dans la douleur, car Alain avait déjà joué cette pièce deux ans plus tôt. A ce moment-là je n’étais malheureusement pas libre pour les accompagner lui et sa fille dans cette création qui avait été inventée pour eux par notre regretté Eric Assous. J’en étais malade, Alain Delon en était très fâché, mais j’avais signé bien en amont pour un autre spectacle et pas question pour moi de répéter autre chose en même temps qu’une pièce avec Alain » se souvient Anne Bourgeois. « Je garde le souvenir d’Anouchka serrant son père dans ses bras juste avant que le rideau ne se lève : cette complicité douce et infiniment respecteuse entre les deux partenaires; l’un dévorant l’autre des yeux aux saluts, ne cessant de se remercier; Les yeux d’Alain sur sa fille en essayage costumes, devant cette robe rouge tellement féminine : il n’a jamais désapprouvé, il nous faisait confiance, mais il recevait à chaque seconde le sujet de la pièce comme un coup de poing: son enfant était devenue une femme. »

21 août 2024/par L'équipe de sceneweb
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
7 morts sur ordonnance : téléfilm au scalpel
Caroline Silhol dans la peau de Mademoiselle Chanel
Anémone dit adieu à la scène avec Les nœuds au mouchoir
Laurence Fabre dans Entretien d’embauche et autres demandes excessives de Anne Bourgeois
Irrésistible Offenbach de Bruno Druart et Patrick Angonin
Anne Bourgeois met en scène Jean-Louis Fournier
1 réponse
  1. Lambert
    Lambert dit :
    29 novembre 2024 à 2 h 52 min

    Chance d ‘avoir vu A Delon sur scéne.
    Ns sommes gàtés on ne se rend pas compte
    Le plus grand acteur français du 20 eme siecle pour moi.
    Il habite la mémoire collective
    La beauté , l ‘intelligence, la belle vie
    Un miracle
    Et  » Ein Mensch »
    Tout est dit : avec ses faiblesses, sa droiture , sa lucidité,
    son humanité,complet,
    Il aura tout connu
    Beaucoup travaillé et ns enchante à jamais
    AVE LUI , l ‘unique,
    Au dessus de tous
    Merci Alain Delon

    Répondre

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut