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Qui pour diriger le Théâtre des Quartiers d’Ivry en 2021 ?

Actu, Ivry, Théâtre

C’est l’une des consultations les plus attendues de l’année dans la vie des Centre Dramatiques Nationaux. Jean-Pierre Baro avait démissionné de ses fonctions en décembre 2019. Qui va lui succéder en 2021 ? Voici la liste des candidats finalistes pour la future direction du Théâtre des Quartiers d’Ivry. Une liste paritaire. 

Jean Boillot

Jean Boillot est né en 1970, à Rennes. Il étudie la musique et plus particulièrement la harpe. A 18 ans, il choisit le théâtre. Il fait ses études d’acteur à l’Atelier du Théâtre de la Criée (Marseille), à la London Academy of Music and Dramatic Art (Grande Bretagne), puis au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (Paris – promotion 1996). Il étudie la mise en scène à Bruxelles, Saint-Pétersbourg et Berlin.
En 1995, il fonde sa compagnie, La Spirale, avec laquelle il met en scène : Le Décaméron d’après Boccace (Poitiers, Blaye, Paris et Saint Jean d’Angély, 1996-1999) ; Rien pour Pehuajo de Cortázar (Poitiers, Paris, 2000 et 2001) ; Le Balcon de Jean Genet (Festival d’Avignon 2001) ; Monsieur Farce ou des Oh! Et des Ah! d’Olivier Chapuis (Paris 2002) ; Notre Avare de Molière (Saint-Jean d’Angély, 2003) ; Coriolan de Shakespeare (Poitiers, Saint-Denis, 2004-2005) ; Les Métamorphoses d’après Ovide (Nantes, Poitiers, 2005-2006) ; l’Opéra Golem de John Casken créé avec l’Ensemble Ars Nova (Opéra de Nantes et Angers, 2006), L’Heure du Singe de Jean-Marie Piemme (2007) ; No Way Veronica ! d’Armando Llamas (2007) ; En difficulté de Rémi de Vos (2008) ; Le Sang des Amis de Jean-Marie Piemme (2009-2011).

Jean Boillot a été metteur en scène associé au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis (CDN) de 2001 à 2004. De 1999 à 2007, il est le directeur artistique de Court Toujours, festival de la forme brève dans la création contemporaine à Poitiers. Il a été, de 1998 à 2009, professeur associé à l’Université de Paris X-Nanterre, où il enseignait la pratique du jeu et de la mise en scène. En mai 2009, il est nommé à la direction du NEST – Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine, où il a pris ses fonctions en janvier 2010. Un poste qu’il a occupé jusqu’en 2019. En 2012, il signe la mise en scène de Mère Courage et ses enfants de Bertolt Brecht. L’année suivante, il monte Théo ou Le temps neuf de Robert Pinget, ainsi que l’opéra-paysage Rivière Song (avec le compositeur Eryck Abecassis) qui ouvre la Fête de la musique de la Ville de Thionville le 21 juin 2013. Son dernier projet Les Morts qui touchent, spectacle pour vivants, fantômes et paysages, sur le texte d’Alexandre Koutchevsky et la musique de Martin Matalon est créé au NEST en novembre 2013. En 2015, Jean Boillot créé Les Animals deux courtes pièces d’Eugène Labiche, La dame au petit chien et Un mouton à l’entresol. Ce travail est prolongé à travers un cycleautour du théâtre d’Eugène Labiche, La fille bien gardée et Maman Sabouleux, réunies sous le titre, La Bonne éducation.

Claire Diterzi

photo Micky Clement

Née à Tours en 1970, Claire Diterzi y fonde à 16 ans, le groupe rock Forguette-Mi-Note, qui autoproduira ses 2 albums et se produira plus de 600 fois sur les scènes alternatives d’Europe, jusqu’à sa dissolution en 1995. Cette année-là, elle intègre la classe de chant du contre-ténor Jean Nirouet au Conservatoire de Tours. Découverte Région Centre du Printemps de Bourges avec son trio Dit Terzi en 1998, elle intègre le catalogue Astérios et signe un album éponyme sur le label indépendant Boucherie, aux Éditions EMI. Parallèlement à son activité de chanteuse-guitariste, elle se forme aux Arts Appliqués, obtient le BacF12 et poursuit ses études à l’École Technique de l’Image de Communication de Blois, d’où elle sortira diplômée en Arts Graphiques en 1991. Les années suivantes, elle sera graphiste-illustratrice pour l’Agence Chancery à Boulogne Billancourt et enseignera à l’école ETIC de Blois avant de se consacrer exclusivement à la musique. En 2001, elle compose la musique et interprète la pièce Iku, adaptation de 4.48 Psychose de Sarah Kane, mise en scène par Alexis Armengol du Théâtre à Cru. En 2003, Philippe Decouflé l’embarque au Japon pour composer la musique de sa création Iris, qu’elle interprétera en direct sur le plateau parmi les danseurs. Iris, rebaptisée IIris l’année suivante, tournera deux ans durant, en passant par le Théâtre National de Chaillot où la pièce sera jouée une cinquantaine de fois. En 2005, elle sort chez Naïve son premier album solo Boucle, qui remportera le Grand prix du Disque de l’Académie Charles Cros.

La même année, elle compose la musique du film documentaire Requiem for Billy the Kid, réalisé par Anne Feinsilber et produit par Jean-Jacques Beineix. Le film sera présenté hors compétition au Festival de Cannes en 2006. En 2006 à Toulouse, elle propose aux côtés de l’écrivain Arnaud Cathrine, une composition littéraire et musicale au Festival Le Marathon des mots, expérience qu’ils réitèreront aux Correspondances de Manosques en 2008 avec la lecture musicale On attend quelqu’un qui ne viendra pas, qui figurera sur le livre-disque Fantaisie littéraire. En 2007, Titouan Lamazou lui passe commande de la musique pour son exposition Zoé Zoé Femmes du Monde au Musée de l’homme. Elle compose également pour lui la musique des 50 portraits de femmes, diffusés sur France 5 la même année. En 2008, elle sort chez Naïve son deuxième album solo Tableau de chasse présenté au Théâtre National de Chaillot, qui la mènera sur les routes pendant deux ans. Elle compose la musique du film de présentation pour le CNRS, réalisé par Jean-Jacques Beineix. La même année, elle est en charge de l’illustration sonore de la pièce La Estupidez, mise en scène par Marcial Di Fonzo Bo et Élise Vigier à Chaillot.

En 2010, elle signe la musique de Rosa la Rouge, spectacle coécrit avec Marcial Di Fonzo Bo, qu’elle interprétera, mise en scène par ce dernier et qui sera présenté au Théâtre du Rond Point. Elle obtient pour cette création, le prix du meilleur compositeur de musique de scène du Syndicat de la Critique. En 2010-2011 elle est pensionnaire à la Villa Médicis, où elle écrit Le Salon des Refusées qui sera présenté sur scène à La Cité de la Musique. En 2014 elle compose, à partir des pièces de Rodrigo Garcia, 69 Battements par minute, qu’elle produit sur son propre label Je garde le chien, en tenant le Journal d’une création qu’elle autoédite. La création, mise en scène par Alexis Armengol, est présentée au Théâtre des Bouffes du nord. Chacune des 16 chansons du projet à fait l’objet d’une réalisation vidéoclip. En 2015, elle monte sa compagnie de théâtre musical, du même nom que son label. Elle est promue au grade de Commandeur des Arts et des Lettres. Dans le cadre des Sujets à Vif, elle créé Connais-moi toi-même avec la complicité de Dominique Boivin, pour le Festival d’Avignon. En 2017 elle crée le seule en scène Je garde le chien d’après son journal de création, avec la complicité de Frédéric Hocké.

En janvier 2018 elle crée le spectacle L’Arbre en poche d’après Le Baron perché d’Italo Calvino, pièce écrite pour un comédien, un contreténor et six percussionnistes. Elle cosigne la mise en scène avec Frédéric Hocké, et la musique avec le compositeur Francesco Filidei rencontré à la Villa Médicis. Claire Diterzi est artiste en résidence au Grand Théâtre de Tours. Au printemps 2019, Benjamin Pionnier le Directeur, lui passe commande d’une version symphonique de morceaux choisis de son répertoire, avec Sylvain Griotto aux arrangements.

Nasser Djemaï

crédits photos Luc Jennepin

Formé en France et au Royaume-Uni, Nasser Djemaï est comédien, auteur et metteur en scène. À 40 ans passés, il a écrit et mis en scène six pièces. Diplômé de l’École nationale supérieure de la Comédie de Saint-Étienne et de la Birmingham School of Speech and Drama en Grande-Bretagne, le Grenoblois Nasser Djemaï se perfectionne à la British Academy of Dramatic Combat. Il joue notamment dans les mises en scène de Hettie McDonald et Frank McGuiness. Il acquiert une expérience théâtrale européenne et poursuit sa formation d’acteur auprès de metteurs en scène tels que Philippe Adrien, Alain Françon, Joël Jouanneau et Georges Lavaudant.

En 2001, il est engagé au Centre dramatique national de Dijon par Robert Cantarella pour trois créations : il jouera notamment dans Algérie 54-62 présenté à La Colline en 2003. Cette même année, Nasser Djemaï décide de
mettre en scène ses propres textes. Sa première pièce de théâtre Une étoile pour Noël, une histoire inspirée de son parcours personnel, est créée à la Maison des métallos à Paris en janvier 2005 et jouée plus de 500 fois en France et à l’étranger jusqu’en 2012.

En novembre 2011, à partir des témoignages et de propos recueilli, il écrit Invisibles. Il crée cette pièce autour de la mémoire des Chibanis, ces travailleurs originaires d’Afrique du nord venus en France dans les années 50. Il obtient trois nominations aux Molières 2014 pour ce spectacle, dans les catégories Auteur francophone, Metteur en scène de théâtre public et Spectacle de théâtre public ainsi que le prix
Nouveau Talent Théâtre 2014 de la SACD.

En janvier 2014, Immortels, sa quatrième pièce, est créée au Théâtre Vidy-Lausanne avec une troupe de jeunes acteurs fraîchement sortis de l’école. En janvier 2017, il présente le spectacle Vertiges pour lequel il obtient une nomination aux Molières 2017 dans la catégorie Auteur francophone vivant. Héritiers, créé cet hiver au Théâtre national de la Colline est son sixième texte. Ses pièces sont publiées aux Éditions Actes Sud-Papiers.

Mohamed El Khatib

Féru de football, il fut longtemps milieu de terrain, et que l’on sache, respectueux des règles du jeu. Au théâtre, il les bouscule en faisant monter sur une scène 53 supporters du Racing-Club de Lens, en leur donnant la parole pour raconter leur Nord ouvrier, le chômage, la solidarité, l’esprit d’équipe. STADIUM (2017) est, en quatre-vingt-dix minutes avec mi-temps, un témoignage presque «brut», un petit précis de vérité sociologique et humaine. Mohamed El Khatib est sur scène, il présente ses invités, et les pom-pom girls, et la fanfare ; il convie aussi le folklore festif – dont les mascottes, la baraque à frites – en un geste qu’il réclame proche de celui de Marcel Duchamp avec ses « ready-made ». Il a passé plus d’un an à Lens, multiplié les rencontres, les entretiens, afin de gagner la confiance des gens, et de taper juste sur quelques clichés sociaux et politiques.

C’est pour sortir de ce qu’il nomme «l’entre soi» culturel, et en pensant à son père, grand supporter de foot, qu’il a composé STADIUM. La tenancière de la baraque à frites n’est autre que la « technicienne de surface » qui, aux côtés d’une danseuse, faisait état de ses compétences dans son précédent spectacle Moi, Corinne Dadat (2015).

Théâtre documentaire, dramaturgie du réel ? Les mots se cherchent pour désigner le travail singulier de ce fils d’ouvrier et de femme de ménage marocains. Né dans le Loiret, en 1980, El Khatib suit les conseils de ses parents, c’est-à-dire fait de brillantes études: khâgne, Sciences-Po, une thèse de sociologie. Il découvre le théâtre, dont celui de Jan Lauwers, en 2004 au Festival d’Avignon lors d’un stage aux Ceméa. Il commence à monter des spectacles avec des amis, fonde le collectif Zirlib en 2008, écrit deux premiers textes qui trouvent encouragements: À l’abri de rien, Sheep.

Finir en beauté – un spectacle sur la mort de sa mère dont il a enregistré les paroles lorsqu’elle était l’hôpital – marque paradoxalement son acte de naissance officiel dans le théâtre. Seul en scène, avec un magnétophone, il joue à Marseille, puis en Avignon en 2005. C’est parti pour une longue tournée, et le Grand Prix de Littérature dramatique 2016. Il a également filmé sa mère avec une caméra Sony, la même que celle utilisée par Alain Cavalier, avec Vincent Lindon, dans son film Pater, pour lequel El Khatib a eu un coup de cœur. Il a écrit à Cavalier, ils se sont vus, parlé : leur Conversation s’est nouée. Entre temps, El Khatib a fait le voyage d’Orléans à Tanger avec sa caméra, à bord d’une Renault 12, véhicule choisi en raisons de circonstances à découvrir dans son « road-movie » du même nom.

C’est la vie (2017) nait encore d’une conversation. El Khatib demande à deux comédiens, de parler de la perte de leur enfant, douleur à laquelle ils ont été confrontés tous deux la même année, en 2014, en des circonstances différentes. Où sont les personnages, et la fiction ? Est-ce encore du théâtre ? C’est en tout cas celui de Mohamed El Khatib. Il travaille sur les limites. Il ne s’interdit aucun territoire. Il déstabilise. Il n’est pas consolant : il tend à la réconciliation.

Anne-Laure Liégeois

Metteuse en scène de théâtre, Anne-Laure Liégeois signe aussi la scénographie et les costumes de la plupart de ses spectacles. Elle s’intéresse particulièrement dans ses créations au thème du pouvoir et du jeu des corps. Elle tisse dans chaque spectacle un lien privilégié avec la peinture et le cinéma.

En 1992, elle traduit Le Festin de Thyeste de Sénèque en conclusion de ses études de Lettres Anciennes et l’adapte pour la scène. Puis elle crée Le Fils de Christian Rullier, forme spectaculaire avec 50 comédiens se jouant dans des lieux industriels désaffectés. C’est son premier spectacle déambulatoire. Embouteillage (2000), spectacle de route pour 27 auteurs, 50 acteurs et 35 voitures, ou Ça (2005), vaste dispositif pour plaine et clairière conçu sur le principe de La Ronde de Schnitzler, illustreront son goût pour ce type d’expériences théâtrales.

En 2003, elle est nommée à la direction du Centre Dramatique National d’Auvergne qu’elle quitte en 2011 à la fin de ses trois mandats. Elle reprend alors son activité en dirigeant la compagnie Le Festin.

Ses mises en scène font autant appel à des textes contemporains (Patrick Kermann, Pierre Notte, Rémi De Vos, Noelle Revaz, Roland Dubillard, Georges Perec….) qu’à ceux d’auteurs du Répertoire : Molière (Don Juan), Euripide (Electre), Marivaux (La Dispute), Sénèque (Médée), Christopher Marlowe (Edouard II), John Webster (La Duchesse de Malfi)…. Son travail d’écriture pour la scène l’associe régulièrement à des équipes d’auteurs qu’elle inclut dans des formes composites (Ça, Embouteillage, Karaoké, Les Rencontres de Hérisson 2007-2011).

Entre 2010 et 2013, elle crée à La Comédie Française, Burn Baby Burn de Carine Lacroix, Le bruit des os qui craquent de Suzanne Lebeau, Une Puce, Epargnez-la de Naomi Wallace (entrée au Répertoire), La Place Royale de Corneille.

Elle a traduit pour les jouer : Sénèque, Euripide, Marlowe, Webster, Lenz.

Elle a mis en scène, avec le Centre lyrique Clermont-Auvergne, Le Téléphone de Menotti, Le secret de Suzanne de Wolf-Ferrari, Rita de Donizetti, Un mari à la porte d’Offenbach et Acis and Galathea de Haendel. Avec Musiques Nouvelles et le Manège-Mons La Toute Petite Tétralogie, livret de Michel Jamsin et commande à quatre compositeurs : Jean-Paul Dessy, Stéphane Collin, Raoul Lay et Pascal Charpentier. Elle a souvent fait participer à ses mises en scène des chanteurs et des musiciens.

En 2014, elle crée Macbeth de Shakespeare. En 2015, elle monte Les Époux de David Lescot et reprend The Great Disaster de Patrick Kermann. L’année suivante elle adapte et met en scène Don Quichotte d’après Cervantès. À l’occasion du Festival d’Avignon 2017, elle propose avec Christiane Taubira le feuilleton On Aura Tout au jardin Ceccano avec des amateurs locaux et des élèves du Conservatoire National Supérieure d’Art Dramatique (CNSAD). La même année elle s’associe à la troupe circassienne historique Pagnozzo au cours d’une expérience inédite de création : J’accrocherai sur mon front un as de coeur. En 2018, elle adapte Les Soldats de Lenz (adaptation parue aux éditions esse que) et Lenz de Büchner.

Le 10 décembre 2018, elle met en scène et orchestre La Veillée de l’humanité, qui réunit 200 artistes, au Théâtre National de Chaillot à l’occasion du 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme.

À l’été 2019, elle crée Roméo et Juliette de Shakespeare en Français, Darija et Arabe spectacle-feuilleton, en trois journées, pour l’espace public, avec une équipe de comédiens français et marocains. En janvier 2020, elle créé Entreprise, déclinaison en 3 pièces d’entreprise, à partir des textes de Jacques Jouet, Rémi de Vos et Georges Perec.

En 2021 et en 2022, Anne-Laure Liégeois créera Peer Gynt au Théâtre du Peuple de Bussang, puis adaptera pour la scène le roman d’Arno Bertina Des Châteaux qui brûlent.

Anne-Laure Liégeois est artiste associée à la Maison de la Culture d’Amiens et au Cratère Scène nationale d’Alès.

En juillet 2019, elle est nommée experte artistique pour la France auprès de la Commission internationale du théâtre francophone (CITF) par le Ministère de la Culture.

Elise Vigier

Elise Vigier est artiste associée à la direction de la Comédie de Caen – CDN de Normandie et artiste associée à la Maison des Arts de Créteil.

Elle a suivi la formation de l’École du Théâtre National de Bretagne. En 1994, elle crée avec les élèves de sa promotion Les Lucioles, un collectif d’acteurs. Depuis 2015, elle est artiste associée à la direction de la Comédie de Caen – CDN de Normandie. Elle co-met en scène plusieurs spectacles avec Marcial Di Fonzo Bo, notamment des pièces de Copi, Rafaël Spregelburd, Martin Crimp, Petr Zelenka.

Avec Frédérique Loliée, elle joue et met en scène en duo l’écriture de Leslie Kaplan, «Déplace le ciel» et «Louise, elle est folle», « Toute ma vie j’ai été une femme ». Comme actrice, elle joue principalement dans des mises en scène de Marcial Di Fonzo Bo, Pierre Maillet, Bruno Geslin, Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna. Dans le cadre d’un projet européen, elle réalise un documentaire « Les femmes, la ville, la folie 1. Paris ». Elle co-réalise également, avec Bruno Geslin, un moyen métrage « La mort d’une voiture » et écrit, avec
Lucia Sanchez et Frédérique Loliée, à la réalisation de films courts intitulés « Let’s Go » dans lesquels elles
jouent également.

Elle a mis en scène « Harlem Quartet » d’après le roman « Just Above My Head » de l’auteur américain James Baldwin créé à la MAC de Créteil à l’automne 2017. Et « M comme Méliè »s en co-mise en scène
avec Marcial Di Fonzo Bo en janvier 18 à la Comédie de Caen. « M comme Méliès » a reçu le Molière du spectacle Jeune public en 2019. Et « Kafka dans les villes » en co-mise en scène avec Frédérique Loliée et la collaboration de Gaëtan Levêque pour le cirque dans le cadre de Spring en Mars 18 sur une composition de Philippe Hersant pour l’Ensemble Sequenza 9.3 à partir de « Premier Chagrin » de Franz Kafka.

En 2020 elle met en scène « Le Royaume des animaux » de Roland Schimmelpfenning avec Marcial
Di Fonzo Bo à la Comédie de Caen. Elle prépare, pour janvier 2021, un deuxième spectacle pour tout public autour de la figure de Buster Keaton avec Marcial Di Fonzo Bo. En novembre 2020, elle créera aux Plateaux Sauvages, dans la série des portraits de La Comédie de Caen, Portrait Kafka, le monde et son contraire sur un texte de Leslie Kaplan.

19 juin 2020/par Dossier de presse
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