Les Nuits de Fourvière ont dévoilé le programme du Festival 2019, avec Robert Wilson et son Livre de la Jungle en ouverture. Dominique Delorme, son directeur mise sur la fidélité.
C’est Bob Wilson qui ouvrira l’édition des Nuits de Fourvière 2019 avec la première française de son Livre de la Jungle, production du Théâtre de la Ville qui sera créée en première mondiale au Luxembourg le 25 avril. Après Peter Pan, le metteur en scène texan retrouve la musique de CocoRosie, avec une distribution internationale dont le français Yuming Hey dans le rôle de Mowgli. (du 1er au 3 juin à 21h30).
Anne Alvaro et Carlo Brandt partageront la scène de l’Odéon du 6 au 8 juin (avec Astrid Bas, François Caron, Camille Cobbi, Babacar Mbaye Fall, Laurent Manzoni, Pascal Rénéric et Irina Solano) dans L’Orestie d’après Eschyle dans une mise en scène de Georges Lavaudant. « Revenir aux “Grecs”, c’est se souvenir que le théâtre a pour enjeu beaucoup plus qu’une explication simpliste et unidimensionnelle du monde. C’est un antidote au populisme » explique le metteur en scène. Yoann Bourgeois va mettre scène le Requiem de Mozart pour le Insula Orchestre de Laurence Equilbey (les 10 et 11 juin au Grand Théâtre).
C’est désormais une habitude, Les Chiens de Navarre aiment créer leur spectacle aux Nuits de Fourvière. Le nouvel opus s’intitule Tout le monde ne peut pas être orphelin (du 22 au 26 juin au Radiant-Bellevue à Calluire). « Personnellement, je n’ai jamais vraiment cru à la notion de famille, tant mon passé de ce point de vue-là n’est pas loin d’un désastre structurel et affectif. Et paradoxalement, le projet, l’idée même me bouleverse, puisque j’ai fondé moi-même une famille. J’aurais pu utiliser mon pouvoir bien humain de dire non à la conception, mais j’ai dit oui pour perpétuer quoi ? Des réveillons de Noël ? Des otites ? De l’amour ? Ce spectre large d’émotions, ce tiraillement intérieur, que m’offre cette nouvelle recherche intime et spectaculaire est le point de départ idéal pour tenter de comprendre ce que représente cette société intime, étrange et violente à la fois » explique le metteur en scène Jean-Christophe Meurisse.
Autres fidèles des Nuits de Fourvière: Bartabas, dont la tournée d’Ex Anima passe par le Parc de Parilly à Bron (du Vendredi 14 juin au mercredi 24 juillet) et Lorraine de Sagazan qui va créer L’absence du Père d’après Platonov de Tchekhov (du 26 au 29 juin à l’ENSATT). Charles Pennequin et Guillaume Bailliart avec le Groupe Fantômas vont présenter Les Plutériens (du 13 au 15 juin au Théâtre de la Renaissance), une commande de l’ARFI et du chœur Spirito. « Le terrien est loin maintenant, tellement loin qu’il se dit plus terrien, il dit : ch’uis plus un terrien, ch’uis un habitant de rien, ch’uis un plutérien et j’habite à plus rien… » explique Charles Pennequin.
Côté danse, la danseuse étoile du Royal Ballet de Londres, Natalia Osipova présentera en première française, Pure Dance, un programme en six temps, une grande valse à travers le temps qui permet à Osipova de déplier toutes les facettes de son art et de livrer son impeccable style (le 14 juin au Grand Théâtre). Les Nuits de Fourvière fêtent deux anniversaires cet été. Les 25 ans du cirque Eloize qui présente en première française Hotel (du 17 au 21 juin au Grand Théâtre). C’est lors première venue au Festival. La compagnie de hip-hop Pockemon crew fêtera ses 20 ans le 14 juillet.
Enfin la 78e promotion sortante de l’ENSATT (École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre) présentera Coupe royale d’après shakespeare dans une mise en scène de Jean-François Sivadier (du 24 juin au 6 juillet à l’ENSTATT).
Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr
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