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Emmanuel Krivine dirige Manfred de Schuman dans une mise en scène de Georges Lavaudant

Agenda, Opéra, Paris

Moins connue de nous que celles de Don Juan et de Faust, la figure de Manfred, qui naît et meurt avec le romantisme, est prégnante dans les arts du XIXe siècle.

Pour la génération romantique, la poésie s’incarnait en Lord Byron qui avait fait de sa vie la substance de son œuvre. Au terme d’une carrière hantée par le désir d’opéra, Robert Schumann aborda Manfred pendant son ultime époque créatrice, donnant libre cours à sa fascination pour les abîmes, six ans avant son internement. En proie à ses démons, l’orgueilleux Manfred se repaît de ses souffrances tout en invoquant l’oubli de ses péchés.

Dénommé sobrement « poème dramatique en trois parties » (Dramatisches Gedicht in drei Abteilungen), Manfred implique un récitant (Manfred), des interventions solistes parlées, un chœur dans différents rôles collectifs et un orchestre. Après une ouverture développée qui fonctionne comme un condensé de la pièce, les quinze numéros de la partition comptent un entracte symphonique, des airs, des chœurs et, entrecoupant des passages de pure déclamation, plusieurs mélodrames. Le mélodrame, qui consiste à déclamer sur un support musical, est caractéristique du théâtre allemand depuis le milieu du XVIIIe siècle.

En 2013, Manfred est donné pour la première fois à l’Opéra Comique. Emmanuel Krivine dirige la version intégrale de la partition et Georges Lavaudant s’inspire pour sa mise en scène du parti pris adopté par Carmelo Bene à la Scala de Milan en 1978. Un unique comédien, Pascal Rénéric, prend en charge le rôle-titre et les figures secondaires masculines, relevant le défi schumanien de produire un théâtre de l’âme.

Le drame a pour décor le château gothique de Manfred, homme tourmenté qui à l’instar du Faust de Goethe pratique les sciences occultes. La solitude et la culpabilité sont ses seules compagnes depuis qu’il a tué sa bien-aimée Astarté. Terrassé par ses remords, il invoque les esprits pour qu’ils lui viennent en aide, mais aucun d’entre eux n’est en mesure de lui offrir la seule chose qu’il désire : l’oubli. L’esprit d’Astarté lui apparaît finalement pour lui prédire sa mort prochaine. Des esprits diaboliques viennent alors s’emparer de lui mais Manfred refuse de se soumettre à leur pouvoir. Il meurt lorsqu’il se retrouve seul. Sans doute peut-on supposer que Schumann s’identifia au personnage de Manfred, l’archétype du héros romantique : gouverné par ses états d’âme, victime d’hallucinations et enclin à l’autodestruction.

MANFRED de ROBERT SCHUMANN

Poème dramatique en trois parties de Lord Byron, avec musique.

Créé au Hoftheater de Weimar le 13 juin 1852. Inspiré par la version de Carmelo Bene créée au Teatro alla Scala le 6 mai 1978                                                     .

MANFRED de ROBERT SCHUMANN

Poème dramatique en trois parties de Lord Byron, avec musique.

Créé au Hoftheater de Weimar le 13 juin 1852. Inspiré par la version de Carmelo Bene créée au Teatro alla Scala le 6 mai 1978                                                     .

Direction musicale, Emmanuel Krivine

Mise en scène et lumières, Georges Lavaudant

Collaborateur artistique, Jean-Romain Vesperini

Décors et Costumes, Jean-Pierre Vergier

Assistant musical, David Niemann

Assistant lumières, Christophe Chaupin

Assistante à la mise en scène, Claire Manjarres

Chef de chœur, Joël Suhubiette

Chef de chant, Mathieu Pordoy

Traduction, Daniel Loayza 

Manfred, Pascal Rénéric

La Fée, Le fantôme d’Astarte, Astrid Bas

Génies et Esprits, Anneke Luyten, Sarah Jouffroy, Norman Patzke, Luc Bertin Hugault, Geoffroy Buffière, Olivier Dumait, Cyrille Gautreau

Chœur, les éléments

Orchestre, La Chambre Philharmonique

Production, Opéra Comique

Opéra Comique du 9 au 15 décembre 2014

Lundi 09 Décembre 2013 – 20:00

Mercredi 11 Décembre 2013 – 20:00

Jeudi 12 Décembre 2013 – 20:00

Samedi 14 Décembre 2013 – 20:00

Dimanche 15 Décembre 2013 – 15:00

9 décembre 2013/par Dossier de presse
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