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Qui pour diriger le ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie ?

À la une, Théâtre, Toulouse
ThéâtredelaCité CDN Toulouse Occitanie
ThéâtredelaCité CDN Toulouse Occitanie

Photo ThéâtredelaCité

Le metteur en scène Galin Stoev quittera la direction du ThéâtredelaCité à l’été 2026. Il l’avait annoncé en mars de cette année. Qui pour lui succéder ? Voici la liste des artistes dont les dossiers ont été retenus.

Aurélien Bory

Aurélien Bory

Photo Aglaé Bory

Après des études de physique, Aurélien Bory travaille dans le domaine de l’acoustique architecturale et se consacre ensuite aux arts de la scène. Depuis l’an 2000, il dirige la compagnie 111 implantée à Toulouse qui emploie de nombreux collaborateurs. Il y développe un théâtre physique et scénographique – de l’espace et du corps – et crée des pièces protéiformes avec des interprètes de différentes disciplines – cirque, danse, théâtre, musique.

Aurélien Bory initie de nombreuses collaborations avec des artistes de divers horizons : de Plan B, marqué par la collaboration avec le new-yorkais Phil Soltanoff, à Je me souviens Le Ciel est loin la terre aussi (2019) créé avec Mladen Materic, en passant par Espæce (2016) présenté à la 70e édition du Festival d’Avignon ou encore aSH (2018) créé au festival Montpellier Danse pour la danseuse Shantala Shivalingappa, la compagnie 111 porte aujourd’hui un répertoire de dix-huit créations, présentées à travers le monde.

Plus récemment, Aurélien Bory a mis en scène et scénographié La disparition du paysage, texte inédit de Jean-Philippe Toussaint incarné par Denis Podalydès, à l’automne 2021 au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris. Son dernier spectacle, invisibili, est créé en octobre 2023 à Palerme. L’intérêt singulier qu’Aurélien Bory porte à la scénographie s’incarne aussi dans des installations qu’il conçoit, souvent en rapport avec un lieu, comme SPECTACULA en 2015 pour le Théâtre Graslin à Nantes, VILLES FLOTTANTES pour un été au Havre (2017), TRAVERSES en 2016 sur le boulevard Léon Bureau de l’île de Nantes, SPECTACULAIRE en 2019 pour le ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie, TROBO la même année pour la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris, et Garonne en 2020 pour le Théâtre Garonne à Toulouse.

Aurélien Bory met également en scène des opéras. Le Château de Barbe Bleue et Le Prisonnier en 2015, Orphée et Eurydice en 2018, Parsifal en 2020 et Dafne en 2022 en sont les plus récentes productions. Aurélien Bory a pris les fonctions de directeur du théâtre Garonne au 1er septembre 2024. Il garde en parallèle la direction artistique de la compagnie 111, qui porte la production et la diffusion de ses projets de création.

Émilie Capliez et Matthieu Cruciani

Émilie Capliez et Matthieu Cruciani

Photo Simon Gosselin

Comédien·ne et metteur·se en scène, leur parcours artistique s’est construit majoritairement dans le réseau des Centres Dramatiques Nationaux. Formés ensemble à l’école de la Comédie de Saint-Etienne (1999-2001), ils ont participé à une expérience collective de 10 ans avant de fonder la compagnie « The Party », qui a notamment été associée sept saisons au CDN de Saint-Étienne. Depuis janvier 2019, ils dirigent en binôme la Comédie de Colmar Centre Dramatique National Grand-Est Alsace. Ils portent un théâtre de récits, d’acteurs et de gestes scénographiques forts, nourri de leur passion commune pour la musique et le théâtre-musical.

Le parcours artistique d’Émilie Capliez s’origine d’abord dans la pratique de la danse et de la musique.  Après une aventure de dix ans au sein de la compagnie « La Querelle », elle crée avec Matthieu Cruciani la compagnie « The Party » au sein de laquelle elle affirme sa double identité artistique de comédienne et de metteuse en scène. Sa recherche artistique se nourrit alors d’un dialogue régulier avec des auteur·rices vivant·es, mais aussi d’un croisement entre le texte, le corps et la musique. Très souvent inspirée par des matériaux très divers (film, bande dessinée, œuvres romanesques…), ses spectacles sont l’occasion d’explorer des théâtralités différentes qui lui permettent de créer son propre langage scénique.

À la direction du CDN de Colmar, elle a pu développer des créations aux formats et aux adresses très diverses : itinérance, spectacles déambulatoires, projets à destination des familles et de l’adolescence, projets grands formats, concerts et impromptus lyriques, opéra et plus récemment cirque sous chapiteau. Ces projets ont pour socle commun son goût pour la fiction et les récits, un travail visuel et esthétique exigeant, renforcé par la collaboration, ces dernières années, avec le scénographe Alban Ho Van, et la présence forte de la musique, qu’elle soit en live ou enregistrée. Elle aime qu’il se dégage de ses spectacles une forme de clarté dans le propos, ainsi qu’une générosité visuelle et émotionnelle. L’expérience de la mise en scène pour l’opéra et tout récemment du cirque ont été pour elle très enrichissantes ; elles ont confirmé son attachement aux différents langages qu’offre le spectacle vivant, renouant avec ses premiers émois artistiques.

Parallèlement au jeu et à la mise en scène, elle a mené un travail de pédagogie et de transmission en intervenant dans les écoles supérieures d’art dramatique (Saint-Étienne et le Théâtre national de Strasbourg – TNS), comme membre des jurys ou en dirigeant des ateliers et des masterclass, ou encore en menant des stages AFDAS. Le lien avec ces jeunes générations d’artistes est une ouverture indispensable au travail de recherche artistique qu’elle entend mener. Il s’est poursuivi récemment avec « la jeune troupe du CDN entre Reims à Colmar ». Enfin, depuis plusieurs années, elle est engagée au sein de l’Association des Centres Dramatiques Nationaux, dont elle est la présidente depuis quatre ans.

Matthieu Cruciani s’est d’abord formé comme acteur, au sein de l’École du Théâtre national de Chaillot, puis à l’École de la Comédie de Saint-Étienne. De 2002 à 2019, il a joué dans une trentaine de pièces. Il a également participé à deux grandes aventures collectives, avec le Théâtre La Querelle jusqu’en 2010, ainsi qu’avec le Théâtre des Lucioles. Au fil des années, et notablement depuis le début des années 2010, il a orienté sa pratique théâtrale vers la mise en scène. L’amour des littératures, anciennes comme contemporaines, romanesques, théâtrales ou poétiques, fonde son désir de théâtre. Un goût certain pour le travail collectif le guide. La passion des actrices et des acteurs, d’une quête de sens et de vie au plateau l’animent. Il aime apporter une grande attention à l’univers musical et visuel de ses créations. Son désir (et son plaisir) est de rendre les plus claires et les plus sensibles possible des œuvres majeures, pour un public qu’il espère le plus large possible.

Il travaille beaucoup d’après roman, portant à la scène des auteur·rices comme Herman Melville, Julien Gracq, Bioy Casares, Hubert Selby Jr, Virginie Despentes, Eugène Zamiatine, Stephen King, Jean Echenoz, Alberto Moravia. Parfois d’après cinéma, adaptant Jacques Rivette, Ingmar Bergman ou Ettore Scola. Avec ses contemporain·es, Pauline Peyrade, Grégoire Bouiller, Marion Aubert, Fabrice Melquiot, François Bégaudeau, sur des adaptations ou des commandes. Sur des pièces plus anciennes enfin, Andromaque et Phèdre de Racine, Urfaust de Goethe, L’Éveil du printemps de Wedekind, ou plus près de nous, Gouttes dans l’océan de Fassbinder et La nuit juste avant les forêts de Koltès (2022).

Pour l’opéra, il a créé Au plus fort de l’orage au Festival d’Aix-en-Provence, Andromaque de Grétry à l’Opéra de Saint-Étienne et Le Journal d’Hélène Berr de Bernard Foccroule à l’Opéra national du Rhin, ces deux dernières en 2023. En octobre 2026, il proposera une nouvelle création, Minetti de Thomas Bernhard, mêlant l’écriture du dramaturge autrichien à l’œuvre musicale et vocale de Schubert.

Laëtitia Guédon

Laëtitia Guédon

Photo Pauline Le Goff

Formée d’abord comme comédienne à l’École du Studio d’Asnières, puis à la mise en scène au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, Laëtitia Guédon développe une esthétique indisciplinée, nourrie de son métissage et de croisements constants entre théâtre, vidéo, danse et musique. Elle travaille avec des autrices et auteurs contemporains, convaincue que l’écriture vivante est le socle du théâtre d’aujourd’hui.

Passionnée par la transmission, elle associe à chacune de ses créations des actions artistiques en lien avec le spectacle. Elle enseigne à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, à Sciences Po Paris, et conçoit et anime le Mastermind – direction de lieu, un programme d’accompagnement destiné aux professionnels aspirant à diriger une institution artistique ou culturelle.

En 2006, elle fonde la Compagnie 0,10 et dirige de 2009 à 2014 le Festival au Féminin dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris. Son premier spectacle, Bintou de Koffi Kwahulé, créé en 2009, remporte le Prix de la Presse à Avignon. Elle signe ensuite Troyennes – Les morts se moquent des beaux enterrements (2014, Théâtre 13, adaptation de Kevin Keiss d’après Euripide). En parallèle, elle anime en 2010-2011 l’émission Pass Pass Théâtre sur Arte. Elle conçoit et anime depuis 2018 « La Grande Personne » : une soirée et un podcast autour des figures inspirantes du monde des arts et de la culture.

Artiste associée à la Comédie de Caen de 2015 à 2017, elle y crée SAMO – A tribute to Basquiat sur un texte de Koffi Kwahulé, spectacle qui connaît une large tournée jusqu’en 2020. Nommée en 2016 à la direction des Plateaux Sauvages – fabrique artistique de la Ville de Paris, elle invente un lieu où se conjuguent création professionnelle, transmission et ancrage territorial. Elle est la même année faite Chevalier des Arts et des Lettres.

Ces dernières années, elle signe plusieurs créations marquantes : Penthesilé·e·s/Amazonomachie (2021, Festival d’Avignon IN), texte de Marie Dilasser autour de la reine des Amazones ; Même si le monde meurt (2023, Festival Printemps des Comédiens – Montpellier, ThéâtredelaCité-CDN Toulouse Occitanie, Théâtre de la Tempête – Paris), texte de Laurent Gaudé, avec la troupe éphémère de l’Atelier Cité du ThéâtredelaCité ; Violetta.s (2023, Opéra National de Lorraine- Nancy), texte Vanasay Kamphommala, direction musicale William Le Sage, variation contemporaine autour de la Traviata de Verdi ; Trois fois Ulysse (2024, Comédie-Française – Théâtre du Vieux-Colombier), texte de Claudine Galea.

En 2025, elle crée au Théâtre du Point du Jour à Lyon À la table du Tout-Monde, dans le cadre du Grand Reporterre #10, une performance conçue et jouée avec la journaliste Claire Chazal. Parmi ses projets à venir : l’opéra contemporain Partir (livret de Joséphine Serre, composition de Grégoire Letouvet), inspiré du mythe de Nausicaa, et un spectacle jeune public sur le thème du métissage.

4 novembre 2025/par Dossier de presse
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