Gaëtan Peau entre à l’ESAD en 1998. Il y fait la rencontre de Quentin Defalt, metteur en scène de la compagnie Teknaï, avec qui il écrit, entre autres, la trilogie des Cadouin. En 2014, il crée sa propre compagnie, Cousin d’Edgar. Il rejoint Jean-Christophe Meurisse et Les Chiens de Navarre en 2022 pour La vie est une fête, et les retrouve pour leur nouvelle création aux Nuits de Fourvière, I will survive.
Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Oui, toujours, et pas qu’aux premières. Le trac est un compagnon tenace.
Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
Repos. Lecture. Relire ses notes. Venir tôt au théâtre pour profiter de ce moment qui est unique et vite passé.
Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Plutôt des rites. La mise en place des objets, des accessoires, des costumes est un temps de concentration qui m’est à la fois nécessaire et très agréable.
Première fois où vous vous êtes dit « Je veux faire ce métier » ?
C’est une accumulation d’acteurs : Dewaere, Piccoli, Signoret, Nicholson… Et un souvenir : avoir vu Lambert Wilson au Théâtre des Bouffes du Nord, ce qui a clos mes hésitations.
Premier bide ?
Pas de souvenir du premier. Il y en a tellement si l’on considère toutes les improvisations…
Première ovation ?
La vie est une fête, avec Les Chiens de Navarre, aux Nuits de Fourvière en juin 2022.
Premier fou rire ?
Étudiant à l’ESAD, une danse sur L’Opéra de quat’sous…
Premières larmes en tant que spectateur ?
Je n’ai jamais pleuré au théâtre.
Première mise à nu ?
Au sens figuré, je présume ? Lors de mon premier cours de théâtre.
Première fois sur scène avec une idole ?
Je n’idolâtre personne.
Première interview ?
Dans Le Courrier de l’Ouest, je crois…
Premier coup de cœur ?
Titus Andronicus mis en scène par Simon Abkarian.
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