Du jeudi 5 au jeudi 19 décembre 2024, Amala Dianor a carte blanche pour investir la Maison des Métallos à Paris. Il a choisi d’y déployer des spectacles en petites formes, et d’y inviter des artistes complices de ses créations. À l’affiche de ce programme : l’altérité à l’aune de la danse, de la fête et du défi.
En soirée d’ouverture, le chorégraphe danse, comme pour célébrer les 10 ans de son solo iconique Man Rec. Il dévoile aussi, pour sa première au plateau, le nouveau duo M&M, mêlant la danse contemporaine de Marion Alzieu et la pratique autodidacte dancehall de Mwendwa Marchand.
En écho à ce programme, le solo Wo-Man, transmission de Man Rec à la jeune danseuse Nangaline Gomis, se déploie in situ à la Maison des Métallos et en milieu scolaire. Pour aller à la rencontre des tous petits, Amala Dianor présente en crèche et école maternelle, le nouveau duo Coquilles. Ces représentations in situ sont accompagnées d’atelier de pratique amateur en danse contemporaine ou de rencontres avec les interprètes.
Pour lancer la fête, Amala Dianor prévoit plusieurs temps forts inspirés par sa dernière création DUB, diffusée parallèlement du 11 au 14 décembre au Théâtre de la Ville à Paris. Il programme d’abord un event électro, la Maison du Kika, imaginé par Slate Hemedi aka Crazy, interprète de DUB. Il propose également de se rejoindre sur le dancefloor avec une soirée DJ set confiée au compositeur Awir Leon, complice de longue date et auteur de la bande originale de DUB. Il organise enfin une série d’ateliers de transmission tous publics dispensés par les interprètes Germain Zambi, Tatina Nade et Sangram Mukhopadhyay venus de France, Côte d’ivoire et d’Inde, sur le Krump, le waacking et le coupé décalé.
Amala Dianor invite par ailleurs les œuvres du plasticien Grégoire Korganow, réalisées en association les projets de la Cie, à investir la Maison des Métallos. L’exposition éphémère Sound of the City, rassemble des photos et films issus d’une résidence partagée à Chicago, LA et Atlanta, USA sur les milieux festifs undergrounds. Des projections des courts-métrages de la collection CinéDanse s’invitent dans différents évènements. Enfin, le film documentaire Monstre Magique sur le processus de création d’Amala Dianor pour le projet Siguifin est diffusé pour la première fois à Paris.
Pour couronner ce mois intense, le chorégraphe accueille dans sa programmation, un Arpentage de Peuple et Culture avec Julien Lacroix et participe à une rencontre intitulée Le défi d’être soi, imaginée par Julien Thèves, avec Inès Weber, psychologue et Arthur Germain, nageur et aventurier.
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