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GisĂšle Torterolo

#SDP, Paris, Reims, Théùtre
Stéphane Bordonaro

GisÚle Torterolo photo Stéphane Bordonaro

Membre de la troupe de la ComĂ©die de Reims durant les annĂ©es Schiaretti, Soir de PremiĂšre avec GisĂšle Torterolo est l’une des membres fondatrices du Collectif O’ Brother Company qui est, avec Moon Palace, une des deux compagnies instigatrices du spectacle Fanny créé cette semaine Ă  Reims, avant Théùtre Ouvert. Voici son interview Soir de PremiĂšre.

Avez-vous le trac lors des soirs de premiĂšre ?
Oui toujours. Mais les soirs de 2ùme aussi et les autres
 Mais le trac de la 1ùre est un trac joyeux, un trac collectif, le trac de la premiùre rencontre tant attendue.

Comment passez-vous votre journée avant un soir de premiÚre ?
En vrac, et dans le dĂ©sordre: rĂ©pĂ©ter, dire beaucoup de bĂȘtises, faire des cĂąlins Ă  l’équipe, penser aux gens que j’aime pour me donner du courage, boire des tisanes, Ă©crire des mots doux, respirer, m’échauffer, essayer (sans rĂ©ussir ) de ne pas avoir le trac trop tĂŽt dans la journĂ©e, et frĂ©mir Ă  l’idĂ©e que le rendez-vous avec le public approche.

Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scĂšne ? Des superstitions ?
J’ai eu tout un tas de rituels , plus ou moins avouables, mais en vieillissant, j’ai allĂ©gĂ© ! J’aime rester dans ma bulle, je respire, je pense aux enjeux du spectacle, je mĂ©dite et je fais de italiennes (je suis une vraie flippĂ©e du texte).

PremiĂšre fois oĂč je me suis dit « je veux faire ce mĂ©tier ?
J’ai mis du temps Ă  me l’avouer Ă  moi-mĂȘme
 Je crois que la 1Ăšre fois oĂč j’ai ressenti ce frĂ©missement a Ă©tĂ© lorsque j’ai vu L’Eneide, adaptĂ© et mis en scĂšne par Denis GuĂ©noun Ă  Chateauvallon. J’avais moins de 20 ans je pense, et je me suis dit que j’avais envie d’ĂȘtre sur scĂšne avec eux.

Premier bide ?
Premier quoi ? (je plaisante). J’ai dĂ» oublier


PremiĂšre ovation ?
J’ai eu la chance de jouer dans certains spectacles qui ont Ă©tĂ© trĂšs saluĂ©s. De façon individuelle, peut-ĂȘtre le Stabat Mater Furiosa, que Jean-Pierre SimĂ©on m’a fait l’honneur d’écrire pour moi et que Christian Schiaretti a mis en scĂšne, a Ă©tĂ© le spectacle oĂč la rencontre avec le public a Ă©tĂ© la plus forte et intense.

Premier fou rire ?
Je suis une grande rieuse sur le plateau, hĂ©las pour moi, car certains partenaires s’en sont donnĂ© Ă  cƓur joie pour me faire craquer! Le 1er fou rire peut-ĂȘtre dans mon 1er spectacle, Monte-Christo de Jacques Weber, dans lequel j’avais un tout petit rĂŽle, un fou rire gĂ©nĂ©ral sur scĂšne sous l’Ɠil courroucĂ© (et bienveillant) du grand Jacques.

PremiĂšres larmes en tant que spectateur ?
J’ai beaucoup pleurĂ© devant CafĂ© Muller de Pina Bausch. Et aussi devant la scĂšne mythique entre Rodrigue et ProuhĂšze, interprĂštes par Ludmila MikaĂ«l et Didier Sandre et mis en scĂšne par Antoine Vitez. Des torrents de larmes.

PremiĂšre mise Ă  nue ?
Emotionnellement souvent. Physiquement, jamais. Je suis trĂšs mal Ă  l’aise sur scĂšne avec la nuditĂ©. J’ai la chance que les metteurs en scĂšne avec qui j’ai travaillĂ© aient toujours respectĂ© cette pudeur (encore aujourd’hui RĂ©my BarchĂ© pour Fanny).

PremiĂšre fois sur scĂšne avec une idole ?
J’ai l’immense privilĂšge de jouer plusieurs spectacles avec Nada Strancar; la joie et la chance de la regarder rĂ©pĂ©ter, de l’écouter raconter, de partager des coulisses, des peurs, des rires. J’aime infiniment cette grande dame.

PremiĂšre interview ?
Je ne sais pas. C’est un exercice que j’ ai rarement pratiquĂ©. Mais je me souviens avec tendresse d’un entretien dans l’Union, certainement parce que j’étais enceinte de ma premiĂšre fille.

Premier coup de cƓur ?
Je suis toujours sous le choc de la découverte des spectacles de Pina Bausch, Anne Teresa de Keersmaeker. Au théùtre, un des derniers chocs reçu a été causé par Hate radio, mis en scÚne par Milo Rau.

16 novembre 2021/par L'équipe de sceneweb
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