Soir de Première avec Olivier Martin-Salvan

Olivier Martin-Salvan © Julien Cigana

Olivier Martin-Salvan va emmener son Ubu au lycée Claude Monet et à la Mairie du 13e dans la cadre de la saison du Théâtre 13 en partenariat avec le 104 du 9 au 19 septembre. La pièce créé en 2015 au Festival d’Avignon est une version décapante et sportive de l’œuvre de Jarry. Olivier Martin-Salvan sera sur les routes toute cette saison et présentera ses différents spectacles, de [ʒaklin] Jacqueline, Écrits d’Art Brut à Panique ! en passant par Les gros patinent bien. En attendant en 2023 la création de Peplum, un texte de Nicole Genovese. Voici son interview Soir de Première.

Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Oui plus j’avance dans le métier, plus je réalise ce que c’est

Comment vous passez votre journée avant un soir de première ?
Sur le Qui vive, parce que cette première représentation est particulièrement teintée de ce qui m’arrive ce jour là

Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Je me refais le parcours mentalement comme le skieur en haut de la piste

Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
À onze ans comme une évidence

Premier bide ?
Chez Claude Mathieu, ma formation d’interprétation, il y avait des soirées « Cartes Blanches » je tentais des trucs et ça ne marchait pas toujours

Première ovation ?
À vingt et un ans dans le rôle de Monsieur Jourdain mis en scène par Benjamin Lazar

Premier fou rire ?
Jamais eu, j’aime pas trop

Premières larmes en tant que spectateur ?
Le Sacre du printemps de Pina Bausch

Première mise à nue ?
À chaque fois, enfin j’essaie

Première fois sur scène avec une idole ?
Je ne suis trop dans l’idolâtrie mais, entre autres, j’ai adoré joué dans Falstafe de Valère Novarina à Chaillot avec Gilles Privat

Première interview ?
En Hollande, en anglais, je pense que j’ai dit n’importe quoi avec mon anglais approximatif

Premier coup de cœur ?
Pierre Vial qui a joué ma tata et son fils Nicolas qui a joué ma femme