Deux pièces majeures, La Maison de Bernarda et Une sorte de…, aussi différentes dans leur style que dans les thèmes abordés, permettent d’appréhender l’univers singulier du chorégraphe suédois Mats Ek. La Maison de Bernarda s’inspire de la pièce de l’écrivain espagnol Federico García Lorca et dénonce, dans un ballet aux images parfois cruelles et à la danse expressive, l’oppression religieuse et familiale. Mêlant musiques traditionnelles espagnoles et fragments de Bach, Mats Ek conçoit un huis clos au dénouement tragique. Une Sorte de… invite au voyage et à la rêverie. Les interprètes détournent les objets de leur fonction habituelle et se retrouvent dans des situations parfois burlesques, étranges, souvent tendres et décalées ; un ballet abstrait qui suggère cependant la complexité des rapports humains et amoureux.
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