Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Yag de Ohad Naharin

Agenda, Danse, Festival, Montpellier
Ascaf

photo Ascaf

Yag, une pièce pour six danseurs qu’Ohad Naharin avait créée en 1996 et remontée en 2016, est une œuvre intimiste et narrative qui, avec trois distributions, offrait un rôle aux 18 danseurs de la compagnie. La pièce, entre deux confinements, a eu le temps d’être dansée quelques fois durant le mois de septembre 2020. Se souvenant probablement de ses années passées à New York à l’époque où les courants de la modern et de la post modern danse se côtoyaient, Naharin utilise dans Yag un certain nombre d’éléments prônés par les protagonistes de la Judson Church : pas de maquillage, pas de décor, aucune emphase, rien de spectaculaire, seulement des gestes quotidiens magnifiés par les danseurs.

C’est par ce minimum de moyens mais avec des artistes hypersensibles que le chorégraphe réussit à nous emmener, avec la plus grande sobriété, dans un labyrinthe familial où l’imagination rejoue le passé, où les fantômes des absents, dont la mort nous est annoncée d’emblée, rejoignent les vivants pour se loger dans les plis de leur mémoire. Un grand père, un père, une mère et trois enfants constituent la famille. L’interaction entre vivants et morts crée un territoire où se déploient des émotions et des sentiments régulièrement submergés par l’ivresse du rythme : la tristesse, la nostalgie, l’auto-ironie sont vite emportées par la puissance de la danse à laquelle chacun des six interprètes à tour de rôle, déclare haut et fort son amour. Tout s’incarne en mouvements et l’on passe, à une vitesse déconcertante, du plus sombre au plus lumineux, du corps pris de tremblements à un corps glorieux. En octobre dernier, Naharin a réalisé une version filmée de Yag, une expérience dont la prochaine reprise du spectacle portera, selon lui, la trace.

Chorégraphie : Ohad Naharin
Dansé par 6 danseurs de la Batsheva Dance Company
Lumière : Avi Yona Bueno (Bambi)
Costumes : Eri Nakamura
Musique : John Zorn, Gaetano Donizetti, John Taverner, Ennio Morricone, Ran Slavin, Maxim Waratt
Dédié à Roni Azgad et sa famille

Production : Batsheva Dance Company
Avec le soutien de Nurit and Rick Amdur, The Zita and Mark Bernstein Family Foundation of Winnipeg, The Chleck Family Foundation of Boston

Montpellier Danse 2021
Mercredi 23 et jeudi 24 juin à 18h et à 20h
Théâtre des 13 vents / Grammont

23 avril 2021/par Dossier de presse
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
YAG [The Movie], Ohad Naharin séance unique mondiale ce samedi
20 têtes d’affiche pour la rentrée 2018
Décalé de Ohad Naharin
Au Théâtre des Champs-Elysées, des Dialogues bien inspirés
Kamuyot de Ohad Naharin entre au répertoire du Ballet de l’Opéra national du Rhin
La programmation de Montpellier Danse 2022
Ilya MelnikovHora par la Batsheva Dance Company
Gaga d’Ohad Naharin
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut