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« Incandescences” : l’amour est dans la cité

A voir, Les critiques, Paris, Théâtre
Nicolas Clauss

photo Nicolas Clauss

Avec Incandescences, Ahmed Madani achève sa trilogie Face à leur destin, où il met en scène des jeunes de quartiers populaires. Après des garçons dans Illumination(s) puis des filles dans F(l)ammes, c’est une équipe mixte qu’il a formée. Pour nous parler d’amour.

Comme les deux premiers volets de la trilogie Face à leur destin, qui fait l’état des lieux d’une jeunesse, cette nouvelle pièce est portée par des interprètes non-professionnels, qui pour la plupart n’avaient jusque-là aucune expérience de la scène. Ils l’ont relevé avec toute leur énergie, et tout le savoir-faire acquis auprès d’Ahmed Madani et de ses collaborateurs – Salia Sanou, Jérôme Kaboré ou encore Dominique Magloire –, qui leur ont transmis des bases en matière de jeu, de danse et de chant. Car, de même qu’Illumination(s) et F(l)ammes, créés en 2012 et 2016, Incandescences mêle le geste et l’image aux mots. Fruit d’un protocole mis en place dès la première partie de la trilogie, ce troisième volet s’inscrit très clairement dans la continuité des deux autres, aussi bien sur le plan esthétique qu’en matière de fond. Il les complète. Après une pièce centrée sur les traces laissées par la guerre d’Algérie, et une autre sur les rapports mère-fille et la place de la femme dans la cité, c’est à la question la plus intime, mais aussi la plus universelle que se confronte Ahmed Madani : l’amour.

Sélectionnés à l’issue de nombreux stages donnés par Ahmed Madani auprès de jeunes gens dans différentes villes françaises, les neuf interprètes d’Incandescences – il faut les citer tous : Aboubacar Camara, Ibrahima Diop, Virgil Leclaire, Marie Ntotcho, Julie Plaisir, Philippe Quy, Merbouha Rahmani, Jordan Rezgui et Izabella Zak – ne tremblent pas pour raconter leur vie sentimentale. Ni celle de leurs parents, par laquelle ils commencent avant de s’intéresser à leurs cas personnels. Ou du moins à quelque chose qui y ressemble étrangement. Car, et cela explique en grande partie l’aisance avec laquelle les jeunes abordent des sujets souvent tabous dans leurs quartiers, les mots qu’ils prononcent au plateau ne sont pas tout à fait les leurs. Écrits par Ahmed Madani à partir de ses échanges avec chacun et du travail au plateau, les monologues et les dialogues d’Incandescences ont leur part de fiction. Le metteur en scène refuse d’ailleurs l’étiquette « théâtre documentaire » très facilement attribuée ces temps-ci : il fait du théâtre, point, avec des personnes que l’on a peu l’habitude de voir sur les scènes. Même si les choses commencent à changer, ce à quoi ont contribué Illumination(s) et F(l)ammes, dont les tournées ont chacune duré environ trois ans.

Les portraits amoureux qui se déploient dans la pièce sont riches et divers. Selon ses origines, son modèle parental, sa religion ou encore son tempérament, chaque jeune d’Incandescences se construit d’une manière singulière, et décrit ce mécanisme d’une façon qui l’est tout autant. D’un geek que toute rencontre féminine paralyse à une jeune femme qui assume son homosexualité et son penchant pour la masturbation, en passant notamment par une autre qui refuse toute relation intime avant le mariage, c’est un large échantillon d’humanité qui s’offre à nous en moins de deux heures. D’un récit à l’autre, des motifs récurrents donnent toutefois une unité à l’ensemble : avec ses codes d’honneur, le poids de la « réputation » et de certaines traditions, le quartier pèse sur les choix des uns et des autres. Il oriente des destins, auxquels on s’attache et qui nous questionnent.

Anaïs Heluin – www.sceneweb.fr

Incandescences

Texte et mise en scène : Ahmed Madani

Avec : Aboubacar Camara, Ibrahima Diop, Virgil Leclaire, Marie Ntotcho, Julie Plaisir, Philippe Quy, Merbouha Rahmani, Jordan Rezgui et 25

Assistanat à la mise en scène : Issam Rachyq-Ahrad

Création vidéo : Nicolas Clauss

Création sonore : Christophe Séchet

Regard extérieur chorégraphique : Salia Sanou

Création lumières et régie générale : Damien Klein

Costumes : Ahmed Madani et Pascale Barré

Coach vocaux : Dominique Magloire

Coach danse : Jérôme Kaboré

Administratrice de production : Pauline Dagron

Chargée de diffusion et de développement : Isabelle Boiro-Gruet

Production : Madani Compagnie

Coproductions : Le Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique à Nantes, La MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis Bobigny, Fontenay-en-Scènes à Fontenay-sous-Bois, Le Théâtre Brétigny – Scène conventionnée arts et humanités – Résidence d’artistes, L’Atelier à Spectacle – Scène conventionnée d’intérêt national de l’Agglo du Pays de Dreux, à Vernouillet (28), La Scène Nationale de l’Essonne – Agora-Desnos, La Maison de la Culture à Amiens – Pôle européen de création et de production, La Comédie de Picardie dans le cadre de l’événement « Amiens, Capitale européenne de la jeunesse 2020 », Le Vivat d’Armentières, Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création, Le Théâtre Les Passerelles à Pontault-Combault – Scène de Paris – Vallée de la Marne, Le Théâtre Firmin Gémier/La Piscine à Châtenay-Malabry.

Avec le soutien de La Maison des Arts de Créteil, Le Théâtre 71 – Scène nationale de Malakoff, Le Théâtre de Chelles, Le Théâtre de Saint- Quentin-en-Yvelines, La Maison des Pratiques Artistiques Amateurs à Paris, Le Safran – Scène conventionnée, La Maison du Théâtre à Amiens, Le Théâtre de Poche à Bruxelles, La Mairie de La Courneuve – Houdremont centre culturel.

Avec le soutien du Jeune Théâtre National.

Le projet bénéficie du soutien de la Fondation SNCF, du Ministère de la Culture (aide au compagnonnage), de la Région Ile-de-France (aide à la création), du Département du Val-de-Marne et du Département des Yvelines.

Ahmed Madani est artiste associé au Théâtre Brétigny – Scène conventionnée arts et humanités, artiste associé à L’Atelier à Spectacle – Scène conventionnée d’intérêt national de l’Agglo du Pays de Dreux (Vernouillet – 28) et Compagnie en résidence à Fontenay-sous-Bois (Fontenay-en-Scènes).

Madani Compagnie est conventionnée par la Région Île-de-France, par le Ministère de la Culture – DRAC Île-de-France.

Elle bénéficie également du soutien du Département de l’Essonne.

Madani Compagnie est conventionnée par la Région Île-de-France, par le Ministère de la Culture – DRAC Île-de-France et distinguée compagnie a rayonnement national et international depuis 2017

Durée : 1h45

Saison 2023 – 2024

Mont Saint-Aignan (76) | Du 5 au 6 octobre | CDN de Rouen, à l’Espace Marc Sangnier

Vénissieux (69) | Le 10 octobre | La Machinerie

Bourg-en-Bresse (01) | Du 18 au 20 octobre | Scène nationale de Bourg-en-Bresse

Cergy-Pontoise (95) | Du 22 au 23 novembre | Points Communs, Scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise

Perpignan (66) | Du 30 novembre au 1er décembre | l’Archipel, Scène nationale de Perpignan

Goussainville (95) | Le 8 décembre | Espace Sarah Bernhardt

Basse-Terre (975) | Du 19 au 20 janvier | l’Artchipel, Scène nationale de Guadeloupe

Fort-de-France (972) | Du 25 au 26 janvier | Tropiques Atrium, Scène nationale de Martinique

Cognac (16) | Le 8 février | L’Avant-Scène

Niort (79) | Le 13 février | Le Moulin du Roc, Scène nationale de Niort

Colmar (68) | Le 20 février | Théâtre Municipal de Colmar

Paris (75) | Du 29 février au 31 mars | Théâtre de la Tempête

26 mai 2021/par Anaïs Heluin
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