Retour aux sources avec une Pina Bausch sulfureuse et exubérante, sur les airs immortels de Kurt Weill.
Et si la première soirée de danse de Pina Bausch jamais présentée à Paris était aujourd’hui son œuvre la plus contemporaine ? Ce qui le suggère n’est pas tant la musique de Kurt Weill, ni la pièce de Brecht, ici centrée sur la femme comme marchandise. Pas non plus l’évidente résonance avec la révolte #metoo, mais avant tout l’incroyable force des tableaux d’ensemble expressionnistes, où s’affirme la conception du Tanztheater comme art total pour danseurs, musiciens, chanteurs, acteurs et plasticiens. Créé en 1976, cet opéra dansé a été remonté il y a peu, avec des interprètes historiques et de jeunes danseurs récemment intégrés par cet ensemble unique au monde. D’où l’enthousiasme et l’excitation toujours intacts quand la seconde partie, un cabaret de Kurt Weill, corrosif et jouissif, fait exploser toutes les conventions.
Thomas Hahn pour le dossier de presse.
Les Sept Péchés capitaux
Soirée de danse de Pina BauschPremière partie
Kurt Weill: Les Sept Péchés capitaux (Die sieben Todsünden)
Ballet chanté
Texte de Bertolt Brecht
Version pour une voix basse féminine
Arrangé par Wilhelm Brückner-Rüggeberg
Avec les danseurs du et artistes invitésDeuxième partie
Fürchtet euch nicht
Utilisation de musiques et de chansons tirées de L´Opéra de quat’sous, Le Petit Opéra de quat’sous, Happy End, Le Requiem de Berlin et Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny
Avec les danseurs du et artistes invitésCréation 15 Juin 1976
Opéra de WuppertalCo-réalisation Théâtre du Châtelet, Théâtre de la Ville
Dans le cadre de la programmation hors les murs du Théâtre de la VilleThéâtre du Châtelet
Du 24 au 29 mars 2020
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