Elle s’appelle Zède. Comme un Z, mais avec d’autres lettres, comme un prénom. Le Z est tout au fond de l’alphabet et Zède, elle est tout au fond de la classe. Elle a la tête dans les nuages et la langue bien pendue, même si tous ses mots ne sortent pas. À sa table, on ne voit que sa tête qui pourrait ressembler à un O mais que tout le monde voit comme un zéro. Elle est idiote, enfin c’est ce qu’elle entend, mais comme elle n’écoute jamais, ce n’est pas grave.
Zède a les mots sur le bout de la langue, ils n’arrivent pas à sortir. Elle se sent décalée, observée… Elle aimerait être invisible. Alors elle ferme les yeux, se décale pour de bon et arrive dans sa nuit. Elle y rencontre un loup qui ne fait pas peur. Avec lui, elle va découvrir des choses qu’elle connaît déjà , mais qui prennent un sens sans que cela ait besoin d’être dit. Après cette rencontre, Zède ouvre un œil, puis l’autre et retrouve sa place, toujours à côté mais moins décalée…
Zède est une invitation à voir et à entendre les singularités, un éloge de la différence et de la diversité, une déclaration d’amour à celles et ceux que l’on ne comprend pas tout à fait.
Zéde
Conception, mise en scène, création graphique Rodolphe Brun
Musique Ulrich Becouze
Dramaturgie Audrey Vozel
Scénographie Yves Perey
Construction marionnettes Géraldine Bonneton
Lumières Ludovic Bouaud
Regard extérieur Isabelle Augier-Jeannin, Jeanne Garraud
Soutien dramaturgie, production, diffusion Audrey Vozel
Régie lumière Ludovic Bouaud (en alternance avec Noémie Pierre)Avec Rodolphe Brun manipulation, jeu, Ulrich Becouze musique, jeu
Production : Traversant 3, Compagnie Apaches.
Coproduction : La Coloc’ à Cournon d’Auvergne, L’Archipel à Granville. Soutien : La Bobine – Grenoble, Service culture de Riorges, La Copler – Neulise, Balise 46 – Villeurbanne, Région Auvergne-Rhône-Alpes, Ville de Lyon.Durée : 30 mn (+ 10 mn. de discussion)
La Renaissance Oullins
20 et 21 février 2024
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !