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Yvan Attal face à la complexité de la paternité

À la une, Les interviews, Paris, Théâtre

Rod Paradot et Yvan Attal photo Lisa Sourd

Après « La Mère » avec Catherine Hiegel, « Le Père » avec Robert Hirsch, voici « Le fils » avec Yvan Attal. Fin de la trilogie de l’auteur Florian Zeller sur ces portraits de famille. Sa nouvelle pièce raconte les difficultés de la relation entre un père et son fils. Il décrit le quotidien d’un adolescent mal dans sa peau, en proie aux idées noires, fatigué de souffrir, inconsolable du divorce de ses parents. Il s’enfonce dans la dépression jusqu’au drame ultime. Le fils est interprété par Rod Paradot, son premier rôle au théâtre. On l’avait été découvert au cinéma dans le film d’Emmanuelle Bercot, La Tête haute avec Catherine Deneuve. Il est tout aussi naturel et bouleversant que sur grand écran. Yvan Attal n’avait pas joué au théâtre depuis 6 ans. Il relève le défi d’incarner tous les soirs ce père qui s’interroge sur sa culpabilité.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans la pièce de Florian Zeller ?

C’est la pièce dans sa globalité. Elle m’a effrayé un tout petit peu car je me suis demandé si j’étais capable de faire ça tous les soirs. La pièce est belle, elle est forte.

Pourquoi vous a-t-elle fait peur ?

Parce que cela demande un investissement. Mais elle est tellement belle et tellement bouleversante. Elle résonnait de manière un peu intime. Je suis sorti de la crise d’adolescence de mon fil un peu compliquée. Mais tout va bien (il touche la table en bois face à lui – ndlr). Le texte m’a parlé. Et elle parle à beaucoup de monde car elle dépasse le rapport père/fils. Il y a toujours des dysfonctionnements dans les familles et pourtant les gens s’aiment. Voilà pourquoi la pièce est touchante.

Ce que vit ce fils est terrible à entendre pour un père.

C’est incompréhensible pour ce père qui pense qu’il lui a tout donné. Les raisons de son mal être sont mystérieuses. Le père s’interroge sur sa culpabilité. Il y a des moments où ce père est face à un mur. Il sous-estime le problème en pensant qu’il va arranger les choses. Il pense qu’il faut le cadrer avec des règles. Il est naïf car tout lui réussit dans la vie. Il pense trouver des solutions à tout. Et cet adolescent qui revient vivre avec lui va remettre en jeu tous ses principes.

Florian Zeller sait ménager les effets et les coups de théâtre. Que pensez-vous de l’écrivain ?

Au-delà de la qualité de la pièce, il sait décrire la malaise de cette famille. Ce n’est pas un faiseur mais il sait raconter des histoires avec des moments de poésie. Il y a du cinéma dans son écriture. Il s’inscrit dans la lignée des grands auteurs français.

Comme la mise en scène de Ladislas Chollat d’ailleurs avec ces murs qui bougent et transforment l’espace.

Je sens parfois lorsqu’un panneau glisse et que le public nous découvre derrière, les images provoquent de l’émotion. C’est un grand metteur en scène. Il comprend les acteurs Il est concret. Il ne demande pas des choses abracabrantes et incompréhensibles. Il est clair, il cherche avant tout la vérité.

Propos recueillis pas Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

19 février 2018/par Stéphane Capron
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