Après un réjouissant et très convainquant Happy Child, créé au Quai en 2008, Nathalie Basse metteur en scène, plasticienne, vidéaste et chorégraphe présente sa nouvelle création, forcément hybride, « un travail sensible qui touche à la perception de celui qui est sur scène et de celui qui regarde ». « Des hommes qui s’échapperaient de quelque part […] sont réunis pour un événement, explique Nathalie Béasse, ils se retrouvent autour d’une table et petit à petit les tensions naissent, les langues se délient, les corps s’expriment… »
WONDERFUL WORLD – NATHALIE BéASSE | CRÉATION 2011
mise en scène / chorégraphie Nathalie Béasse
avec Etienne Fague, Karim Fatihi, Pep Garrigues, Erik Gerken et Stéphane Imbert
lumière Natalie Gallard – créateur son Antoine Monzonis-Calvet
COPRODUCTION CNDC + EPCC-LE QUAI + NTA
1H15
24 et 25 novembre 2011 à 20h30
RéSERVATIONS | LE QUAI CALE DE LA SAVATTE du mardi au samedi de 13h à 19h | 02 41 22 20 20 |
Quelle déception !!! Quelle désillusion !Toutes les critiques pourtant étaient élogieuses.
Loin de tout cet encensement, je tiens à m’exprimer de la manière la plus limpide possible : c’est de la merde en boîte ! En effet, est-il besoin de nous faire part qu’il est difficile de communiquer de manière précise ! Nous le constatons tous les jours. Si ce n’était que cela, encore cela passerait mais en plus de traiter le fond qui est peu intéressant de mon point de vue, la forme est totalement vide. Si çà résonne, c’est comme une coquille vide! Résonner n’est pas raisonner. Il n’y a pas plus de sens qu’il n’y a d’émotion quand à la distraction, je dois vous l’avouer, elle était loin d’être au rendez-vous ! Nous nous sommes ennuyés, ma femme et moi, du début à la fin.
En sommes, c’est en dépit de toute considération dramaturgique et scénique, puisque l’ensemble est décousu; ce spectacle nous laisse un goût amer et lugubre dans la bouche.
Si vous voulez vous en rendre compte par vous même, sans toutefois vous contraindre au douloureux spectacle, rendez-vous à la sortie de celui-ci et observez les réaction des spectateurs qui ne sont pas toujours incultes dans le domaine. Et quand bien-même ne serait-ce pas le cas, il faut souligner que populaire ne veut pas dire démagogie. C’est à l’artiste, bien que le titre ici ne convienne en aucun cas, d’entraîner le spectateur au fond du sujet, de le mettre en forme et perspective de manière plus noble et plus accessible car l’un ne pas sans l’autre. Mêlez-vous aux spectateurs et confiez-vous à leur confidences. çà vaut le détour croyez-moi!
Enfin, il n’y a pas plus de danse qu’il n’y a de connaissances dramaturgiques de la part de la soi-disant chorégraphe!
Ce n’est que du vent, de la marmelade de mots dénoués de sens et de vibrations. L’art est mort s’il doit se résumer à cette perfide mascarade!