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William Forsythe sur-exposé

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Nowhere and Everywhere at the Same Time, No. 3, 2015 Artwork © William Forsythe. Photography © Dominik Mentzos, Courtesy Gagosian

Le chorégraphe américain est cet automne l’invité de la Galerie Gagosian au Bourget et de la Grande Halle de la Villette à Paris avec des installations chorégraphiques. Récit.

Forsythe est en ville : mais cet automne il ne foule ni les planchers du Palais Garnier ni ceux de Chaillot. Son actualité est autre, c’est à dire « sans » danseurs sur scène -ou presque. C’est donc le Bill Forsythe artiste au sens large qui s’affiche. Avec ses « objets chorégraphiques » où le mouvement peut être filmé ou robotisé par exemple. On avait eu un avant-goût de ce Forsythe arty en 2003 durant la Nuit Blanche avec son installation City of Abstracts. Au festival Montpellier Danse quelques saisons plus tard il posait un château gonflable XXL sur le plateau du Corum le temps de White Bouncy Castle. Avignon avait eu droit également à son exposition qui en avait laissé dubitatif plus d’un. A Londres enfin on avait croisé une de ses installations participative cette fois autrement plus réussie.

Pour William Forsythe tout dans ces « chorégraphic objects » est prolongement de son approche du mouvement. D’ailleurs à la Galerie Gagosian la plus belle pièce exposée est une vidéo magistrale Aligninung qui réunit deux solistes Riley Watts révélé au sein de feu The Forsythe Company et Rauf « rubber legs » Yasit. Dans cet exercice où le corps de l’un semble se fondre dans celui de l’autre tout Forsythe est inscrit. Utilisant une caméra montée sur un bras automatisé ce ballet se retrouve ainsi exposé sous toutes les coutures. On pourrait passer des heures devant ce tableau vivant. Quant au Black Flags monumentale œuvre avec des robots et des drapeaux noirs il impressionne par son sens de l’unisson et le sous-texte induit : car ces bannières brandies sont plus menaçantes qu’autre chose. Comme si Forsythe pointait du doigt la résurgence d’un nationalisme nauséabond. Du côté de la Villette où il partage l’espace avec le japonais Ryoji Ikeda durant tout le mois de décembre William Forsythe dévoile un autre objet chorégraphique : Nowhere and Everywhere at the Same Time N°2 est constitué d’une centaine de pendules accrochés dans la Grande Halle.

Le visiteur est invité à parcourir ce dédale fascinant en slalomant entre les éléments rendus mobiles par le biais d’une mécanique sophistiquée. Les stratégies d’évitement qui s’en suivent sont rapidement addictives. Le corps pris au jeu, chacun ou presque devient chorégraphe comme à ses dépens. Et si vous vous ne sentez pas d’humeur joueuse vous pouvez toujours regarder cet étrange ballet en gagnant le balcon latéral. Du grand Forsythe.. dont vous êtes le héros.

Philippe Noisette – www.sceneweb.fr

William Forsythe Choregraphic Objects Galerie Gagosian Le Bourget jusqu’au 22 décembre
www.gagosian.com
William Forsythe X Ryoji Ikeda Grande Halle de la Villette Paris avec Le festival d’automne jusqu’au 31 décembre www lavillette.com

30 novembre 2017/par Philippe Noisette
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