En 1774, année du couronnement de Louis XVI, Gluck s’établit à Paris, à la grande joie de son ancienne élève Marie-Antoinette. L’Académie royale de musique souhaitait en effet s’approprier sa démarche réformatrice du genre lyrique. D’énormes succès accueillirent ses ouvrages français jusqu’au triomphe d’Iphigénie en Tauride, son ultime chef-d’œuvre.
Après les Armide de Gluck et Lully et la Médée de Cherubini, Louis Langrée poursuit à l’Opéra-Comique la programmation des grandes tragédies lyriques. À la tête de l’une de ses partitions fétiches, il partage la baguette avec Théotime Langlois de Swarte et rassemble Tamara Bounazou, Theo Hoffman, Philippe Talbot, Jean-Fernand Setti et le chœur Les éléments. Wajdi Mouawad signe la mise en scène de ce drame poignant.
Iphigénie en Tauride
Christoph Willibald GluckTragédie lyrique en quatre actes | Livret de Nicolas-François Guillard | Représentée pour la première fois à l’Académie royale de musique (Paris) le 18 mai 1779. Nouvelle production.
Direction musicale, Louis Langrée et Théotime Langlois de Swarte • Mise en scène, Wajdi Mouawad • Avec Tamara Bounazou, Theo Hoffman, Philippe Talbot, Jean-Fernand Setti, Léontine Maridat-Zimmerlin, Fanny Soyer, Lysandre Châlon • Choeur, Les Eléments • Orchestre, Le Consort
du 2 au 12 novembre 2025
Opéra-Comique, Paris
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