Clément Debailleul et Raphaël Navarro, pionniers du mouvement artistique de la magie nouvelle, mettent en scène un spectacle sur les enjeux de la lutte et de l’acceptation, à travers le parcours d’un homme et de sa famille face à une tragédie promise. Portés par Wade in the Water, célèbre chant de révolte des esclaves noirs américains et la musique brûlante d’Ibrahim Maalouf, ils conçoivent une métaphore scénique et politique de la finitude. Théâtre-danse, jeux corporels et temporels d’Aragorn Boulanger…, ce spectacle visuel défie les lois de la pesanteur et du temps.
Pour les fondateurs de la Compagnie 14:20, rejointe aujourd’hui par une soixantaine de représentants du même courant artistique, la magie et son espace poétique permettent de renouer avec l’énigmatique. Dans la lignée de leurs prestigieux prédécesseurs, ils créent des pièces et des installations où le merveilleux se conjugue à l’inexplicable. Comme dans Vibrations, Notte et Stormy Weather, (présentées au CENTQUATRE-PARIS), les créateurs de Wade in the Water recourent à des procédés techniques fantastiques : jeux d’image pour animer l’espace, ubiquité, métamorphose, vol humain ou lévitation.
Hantés par la chute et le ralentissement du temps, Clément Debailleul et Raphaël Navarro conçoivent cette fois un spectacle sur les enjeux de la lutte et de l’acceptation à travers le parcours d’un homme et de sa famille face à une tragédie promise. Ce chemin, inspiré par les travaux de la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross, se fait l’allégorie d’une société devant les drames économiques ou écologiques annoncés.
Portés par Wade in the Water, célèbre chant de révolte des esclaves noirs américains et la musique brûlante d’Ibrahim Maalouf, les créateurs conçoivent une métaphore scénique et politique de la finitude.
Un spectacle visuel et sans parole qui défie les lois de la pesanteur et du temps. Au moyen d’une interprétation proche du théâtre-danse, qui emprunte à l’écriture cinématographique (ellipses, ralentis, boucles…), les jeux corporels et temporels du danseur Aragorn Boulanger créent une chorégraphie surréelle et déchirée entre l’énigmatique grâce de l’abandon et la nécessité de la résistance. Dossier de presse.
Wade in the water
conception et mise en scène : Clément Debailleul et Raphaël Navarro
dramaturgie : Valentine Losseau
chorégraphie : Aragorn Boulanger
écriture : Aragorn Boulanger, Clément Debailleul, Valentine Losseau, Raphaël Navarro, Elsa Revol
avec : Marco Bataille-Testu, Aragorn Boulanger, Ingrid Estarque
musique originale : Ibrahim Maalouf
lumières : Elsa Revol
scénographie : Céline Diez
direction technique : Eric Bouché-Pillon
régie générale : Khalil Bessaa
construction : Willy Defresne, Bernard Painchault
administration : Célia Galice assistée de Sabrina Chang Kuw
illustrations originales : Bertrand Nodet
costumier concepteur : Elsa Battaglia
costumier réalisateur : Caroline SchallerRond-Point
3 – 13 mai 2018
Salle : salle renaud-barrault
Horaires : DU MARDI AU SAMEDI, 20H30 – DIMANCHE, 15H – Relâche : les 8 et 10 mai
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