Jean-Claude Grumberg réussit à agencer plusieurs petites fables de théâtre extraites de sa création foisonnante : Michu, Moman, Dreyfus, Rouquin, Une vie de « On ». Une manière de rendre évidente la cohérence de son œuvre et, grâce à une mise à distance parfaitement réglée, de jeter sur elle un regard introspectif, décalé, plein d’humour et d’humanité. Un florilège qui devient une création à part entière.
Ce qu’ils en disent Il arrive, l’âge aidant, qu’on éprouve le besoin de jeter un œil par-dessus son épaule, histoire de revoir le sentier parcouru. Mais lorsqu’on n’a qu’un œil, on répugne à le jeter. Alors on appelle à l’aide, famille et amis, et c’est ainsi qu’on se retrouve avec eux, sur le sentier de la guerre. L’enfant qui jouait aux Indiens et qui ne parlait pas sous la torture revient au galop car le temps n’existe pas, ni dans la vie ni sur scène, personne ne vieillit, personne ne quitte les planches, ni les mustangs de son enfance. Et si cette soirée, comme aurait dit sa mère, sent légèrement le sapin, c’est très bon pour les bronches, non, le sapin ? Note d’intention de Jean- Claude Grumberg
Une vie de « on »
textes Jean-Claude Grumberg
avec Jean-Claude Grumberg, Olga Grumberg et Serge Kribus
textes publiés chez Actes Sud-Papiers
production anthéa, théâtre d’AntibesAnthéa, théâtre d’Antibes
Du 4 au 7 octobre 2016
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