Le Festival d’Automne à Paris consacrera un Portrait au maître incontesté de la post-modern dance, de septembre à décembre 2019, aux côtés du Théâtre de la Ville, partenaire historique de la compagnie.
Pour la première fois, cette œuvre sera présentée dans plus de 10 lieux parisiens et franciliens (Théâtre du Châtelet, Centre national de la Danse, Chaillot – Théâtre national de la Danse, Le CENTQUATRE-PARIS, Grande Halle de la Villette, Conservatoire National Supérieur de la Musique et de la Danse, MC93, Théâtre du Beauvaisis, Maison de la Musique de Nanterre, Nouvelle Scène nationale Cergy-Pontoise / Val d’Oise, Théâtre Paul Éluard, scène conventionnée Danse à Bezons) pour une offre totale de 30 000 places.
Ce sont près de 10 pièces de Merce Cunningham, 2 programmes d’events et 3 programmes de chorégraphes invités (Alessandro Sciarroni, Miguel Gutierrez et Petter Jacobsson & Thomas Caley) qui seront présentés par les ballets les plus prestigieux – Ballet de l’Opéra national de Paris, Ballet de l’Opéra de Lyon, Ballet de Lorraine, Ballet Royal de Flandres, The Royal Ballet, Ballet Rambert – et en partenariat avec le Merce Cunningham Trust. Une Fabrique John Cage / Merce Cunningham (Centre national de la danse) et un Week-end Merce Cunningham (Théâtre de la Ville) seront également proposés en septembre et octobre.
Riche de près de 40 années d’accompagnement et d’amitié, l’histoire entre le Festival et Merce Cunningham a commencé en 1972 avec la présentation de Landover (1972), TV Rerun (1972), Canfield (1969) au Théâtre de la Ville, puis l’année suivante à l’Opéra de Paris avec Un jour ou deux (1973) interprété par le Ballet de l’Opéra et s’est poursuivie jusqu’en 2009 – année de son décès à 90 ans. À cette date, un accord est signé entre le Festival, le Théâtre de la Ville et la Merce Cunningham Dance Company pour montrer les pièces du maître jusqu’en 2011, date de la dissolution de sa compagnie.
Libération de l’espace, techniques de composition, épure du mouvement : Merce Cunningham a révolutionné la manière de pratiquer et de concevoir la danse. Aux côtés de Robert Rauschenberg, Jasper Johns, Marcel Duchamp et bien sûr John Cage, ce sont aussi les possibilités de croisement, d’interaction, et de perturbation mutuelle entre les arts qu’il a élargies. C’est ce dont témoigneront les programmes du Portrait que le Festival consacrera cet automne à celui qui prônait « la nécessite de rester ouvert devant une situation, et de ne pas décider à l’avance tout ce que vous êtes susceptibles de faire ».
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