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Un laboratoire balbutiant

À la une, Agenda, Décevant, Les critiques, Paris, Théâtre

La compagnie M42 présente un spectacle qui porte un regard critique sur la réalité du spectacle vivant. Une belle intention qui ne trouve pas de réelle concrétisation sur scène par l’absence d’un texte fort.

Guy Debord n’auraient pas renié le titre de cette pièce: « Le laboratoire chorégraphique de rupture contemporaine des gens« . L’auteur de La société du spectacle y critique la marchandisation de la société et définit le spectacle comme une idéologie économique. C’est tout le thème de cette pièce imaginée par la compagnie M42 qui est une réflexion sur les métiers artistiques, sur la difficulté des rapports humains dans un groupe et sur le rapport compliqué de la culture avec l’argent. Ce spectacle tombe à point nommé dans un moment où le monde de la culture est touché de plein fouet par les restrictions budgétaires de l’État et par une réforme du régime de l’intermittence qui fragilisent les compagnies. Il y avait tous les ingrédients pour que ce Laboratoire trouve sa nécessité sur scène. L’intention est présente mais le résultat n’est pas toujours été à la hauteur de l’attente.

Dans ce laboratoire, un jeune chorégraphe tente de motiver ses danseurs dans la préparation de se nouvelle création. Il peine à trouver les financements et se tourne vers un mécène privé, un industriel Québécois, héritier d’un empire de la boucherie, Christophe Paquette. Le début de la pièce est prometteur. On rit des considérations sur la danse, sur les approximations des danseurs pas toujours tés motivés par les idées avant-gardistes du chorégraphe. Certains personnages sont bien dessines comme celui de Paloma, danseuse enceinte. « Tu m’humilies » dit-elle enceinte « c’est dégradant« . L’irruption du boucher Paquette, le sponsor du spectacle, modifie l’ordonnancement de la création. Son ingérence perturbe considérablement la dramaturgie de la pièce jusqu’à modifier la scénographie avec l’apparition d’un énorme cochon rose ! « C’est du Jeff Koons » dit Paquette. On esquisse alors un léger sourire.

Il y a beaucoup de générosité et d’envie dans cette compagnie qui a été épaulée par Alexis Lameda-Waksmann (pour la direction d’acteur). Mais la pièce ne dépasse pas l’ébauche théâtrale. Elle est encore trop proche du procédé de l’improvisation. Cela manque cruellement de consistance et de densité. La narration et l’écriture s’effilochent au fil du temps à tel point que les scènes burlesques comme celle du « dernier chant du porc » ne font plus rire du tout.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Le laboratoire chorégraphique de rupture contemporaine des gens

Création collective de et avec

Lucrèce Carmignac Sandrine Brotteville

Amaury de Crayencour Aimé Vandelattre

Sol Espeche Paloma Camerini

Valentine Gérard Suzy Vandelattre

Jade Herbulot Maxime N’Golo

Alexis Lameda-Waksmann Jesus Mendoza

Antonin Meyer Jön Bricard

Thomas Poitevin Pierre-Jean « P.J » Batay

Benjamin Tholozan Christophe Paquette

Collaboration artistique Alexis Lameda-Waksmann, Lumières Florent Penide, Vidéo Benjamin Tholozan, Complicité chorégraphique Clémence Galliard

Production Compagnie M42. Ce spectacle a reçu le soutien du Fracas – Centre Dramatique National de Montluçon Région Auvergne, du Studio-Théâtre d’Asnières et du Prix Paris Jeune Talent (Mairie de Paris), du Théâtre du Hublot de Colombes et de L’Espace Icare d’Issy les Moulineaux. Coréalisation Théâtre 13.

Théâtre 13 / Seine

Du 6 au 25 mai 2014

mardi, jeudi et samedi à 19h30, mercredi et vendredi à 20h30, et dimanche à 15h30 – Spectacle conseillé à partir de 12 ans

6 mai 2014/par Stéphane Capron
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