Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Le deuil de l’enfant, de l’hôpital au plateau de théâtre

À la une, A voir, Avignon, Les critiques, Théâtre

Gaël Leiblang a perdu son fils à l’âge de 13 jours suite à une malformation congénitale. Il raconte lui-même son histoire. Un récit poétique, rythmé et assez surprenant pour se démarquer du simple témoignage.

Après un certain nombre d’épreuves, Rudyard Kipling affirmait à sa progéniture, « tu seras un homme mon fils ». Pour devenir un homme aux yeux de son fils, Gaël Leiblang subit la pire des épreuves : sa mort. Suite à une malformation à sa naissance, Roman n’a jamais quitté l’hôpital Necker où il a passé 13 jours. Avec force de détails, et suffisamment de distance il mélange rêves et réalité pour nous faire vivre cette épreuve aussi brève que marquante aux côtés du père.

Dans ce texte, qui est son premier, le père meurtri fait le parallèle entre l’expérience de la paternité et sa passion pour le sport, mélange les résultats sportifs et les pronostics vitaux. Il s’amuse à imaginer le meilleur pour son fils ou ses autres enfants, malgré la catastrophe qui s’annonce. Sur scène, il se donne à fond : fait de la corde à sauter, boxe, saute et, sans le dire, se réfugie dans le mouvement pour lutter contre l’inertie causée par la mort. Il lutte contre l’injustice.

Les scènes se succèdent, tour à tour avec la famille, les autres enfants avec qui il est d’une pédagogie toute en finesse. Ces rencontres successives donnent à ce monologue des airs narratifs de bande dessinée, très visuel et analogique d’une scène à l’autre. Le spectateur est porté avec le héros dans ce qu’il qualifie de « voyage dans l’incertitude » qui se termine de la façon la plus dramatique du monde. Et pourtant, avec ce père de trois autres enfants, la vie continue.

Hadrien Volle – www.sceneweb.fr

Tu seras un Homme papa
texte et interprétation Gaël Leiblang
mise en scène Thibault Amorfini / Cie Les Treizièmes
création sonore Cédric Soubiron
chorégraphie Aurélie Mouilhade
création lumières Boris van Overtveldt
production Gab Gab Productions
coproduction La Compagnie des Treizièmes
avec le soutien de Groupe Éléphant
résidence Centre Ken Saro-Wiwa, Paris
Durée: 1h

Avignon Off 2023
Théâtre La Luna
7 au 29 juillet à 18h50

24 octobre 2018/par Hadrien Volle
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
Bourse de l’Association Professionnelle de la Critique 2017
Trop criantes « Hyènes » au Théâtre du Centre
Dans le ventre de la ballerine, de l’indigestion verbale
Faustin Linyekula met en transe Kinshasa
Alain Platel au bonheur de Mahler pour ouvrir la MC 93 !
Luc Bondy, la mort d’un grand faiseur de théâtre européen
The Rat Pack au Festival Spring
Un Bajazet ? Oui mais sans passion !
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut