• Facebook
  • Twitter
  • Accueil
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Contact
Sceneweb
  • À la une
  • Les critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • les interviews
  • En bref
  • Thèmes
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Théâtre musical
    • Cirque
    • Marionnettes
    • Jeune public
  • Génération Sceneweb
  • Festivals
  • Rechercher
  • Menu Menu
Vous êtes ici : Accueil1 / Les critiques2 / A voir3 / La disparition affective mise en scène par Thomas Quillardet

La disparition affective mise en scène par Thomas Quillardet

À la une, A voir, Gennevilliers, Jeune public, Les critiques, Paris, Théâtre

photo – Christophe Raynaud de Lage

Thomas Quillardet monte un texte de Tiago Rodrigues, Tristesse et joie dans la vie des girafes à la Chapelle des Pénitents Blancs. Ce spectacle jeune public est construit autour du manque, de l’absence, de la quête d’une jeune fille pour combler ce vide, le tout dans une scénographie très inventive à l’orée entre bruitage et théâtre d’objets.

Girafe est une grande fille qui vient de perdre sa mère, auteure à succès. On l’appelle ainsi car elle est beaucoup trop mûre pour son âge, que ce soit de corps ou d’esprit. Son père, acteur désargenté, n’a pas les ressources pour payer l’abonnement télévisé et la jeune fille se retrouve sans Discovery Channel, sa chaîne favorite qui devait l’aider à faire un exposé pour l’école. Bien décidée à ne pas laisser la pauvreté, le manque, entre ses rêves et elle, elle se met en quête, en compagnie de son ours en peluche Judy Garland, d’une solution à son problème.

Le texte de Tiago Rodrigues nous frappe d’abord par la construction scientifique que l’héroïne se fait de son entourage. Les adultes ne s’embrassent pas, ils « fabriquent des baisers » et les enfants sont « la version minimale d’une personne ». L’humain est ainsi disséqué comme une machine et ses faits et gestes sont classifiés dans un système qui donne à Girafe une grille de lecture du monde de ce pragmatisme étonnant mais douloureux que l’on entend souvent chez les jeunes orphelins. Mais Tiago Rodrigues, coutumier du fait, glisse quelques piques provocantes dans son texte : l’ours en peluche est ici un personnage d’une grossièreté extrême. Il ne manque jamais une occasion de déverser un flot de gros mots sur sa propriétaire et plus généralement sur le monde qui l’entoure. Ce trait de caractère qui plait beaucoup aux enfants dans la salle – ah, les jeux avec l’interdit ! – risque de faire grincer les dents aux parents qui les accompagnent. Plus encore, ce comportement outrancier empêche le texte d’atteindre une dimension poétique pourtant appelée par une telle situation.

La scénographie, très ingénieuse, contribue néanmoins à créer une ambiance merveilleuse. Dans une cage de métal, laissant à vue tous les portants et les ficelles, comme pour une histoire qu’un enfant se raconte à lui-même, on voit apparaître une chambre, une tente, le bureau d’un premier ministre et la rue avec ses prédateurs. La lumière et les objets, les bruits que recrée l’héroïne font de cet espace un lieu de tous les rêves. Des songes qui viennent combler le fossé atroce causé par l’absence de mère, et qui permettront à l’enfant de se reconstruire, avec force et humour.

Tristesse et Joie dans la vie des girafes
Texte : Tiago Rogrigues
Traduction et mise en scène : Thomas Quillardet
Scénographie : Lisa Navarro
Lumière : Sylvie Melis
Costumes : Frédéric Gigout
Assistanat à la mise en scène : Claire Guièze
Avec : Marc Berman, Jean-Toussaint Bernard, Maloue Fourdrinier, Christophe Garcia
Production 8 avril
Coproduction Le Théâtre Scène nationale de Saint-Nazaire, Théâtre Paul Éluard (Choisy-le-Roi), Festival d’Avignon, Théâtre Jean Arp (Clamart), Théâtre de La Coupe d’Or (Rochefort), Terres de Paroles Seine-Maritime – Normandie
Avec le soutien d’Artcena, Drac Île-de-France, Maison Antoine Vitez et pour la 71e édition du Festival d’Avignon : Fondation Raze
Résidence Le Théâtre Scène nationale de Saint-Nazaire
Tristesse et joie dans la vie des girafes de Tiago Rodrigues, traduction Thomas Quillardet, est publié aux éditions Les Solitaires intempestifs.
durée estimée 1h10 – à partir de 10 ans

Festival d’Automne 2018
Théâtre de Chelles
4 au 6 Octobre
Théâtre Alexandre Dumas / Saint-Germain-en-Laye
27 Novembre
La Villette – Grande Halle
29 Novembre au 1 Décembre
Théâtre du Fil de l’eau / Ville de Pantin
6 Décembre
T2G – Théâtre de Gennevilliers
14 au 18 Décembre

28 novembre 2017/0 Commentaires/par Hadrien Volle
Mots-clés : Festival d'Avignon 2017, girafes, Joie, Thomas Quillardet, Tiago Rogrigues, Tristesse
Partager cet article
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur Twitter
  • Share on WhatsApp
  • Partager sur Pinterest
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
0 réponses

Laisser un commentaire

Participez-vous à la discussion?
N'hésitez pas à contribuer!

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Notre collection sur l’histoire du théâtre

Notre collection CàJ

Un minute de danse par jour avec Nadia Vadori-Gauthier

Dans le moteur de recherche, plus de 13000 spectacles référencés

On vous invite au spectacle, soyez les premiers informés !

Vérifiez votre boîte de réception ou vos indésirables afin de confirmer votre abonnement.

Dans le moteur de recherche de sceneweb, plus de 13000 spectacles référencés

  • À la une
  • Les critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • les interviews
  • En bref
  • Thèmes
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Théâtre musical
    • Cirque
    • Marionnettes
    • Jeune public
  • Génération Sceneweb
  • Festivals

Commentaires récents

  • lascaux2 dans Le ThéâtredelaCité à Toulouse annule sa saison jusqu’en juin 2021
  • SAMIA CHABANI dans La Biennale des Arts de la Scène en Méditerranée 2020
  • Webinaire du MCFV du 16-01-2021 animé par Linh-Lan DAO : « Cinéma et théâtre, la touche vietnamienne en France. A la rencontre de Stéphane LY-CUONG et Marine BACHELOT NGUYEN » dans Akila, une Antigone de notre temps
  • Boussagol dans Le Off d’Avignon lance son monde d’après
  • Fées : version confinée – La servante dans Benjamin Abitan : « Il serait inepte de commencer à considérer qu’on peut faire du théâtre sans les théâtres »

Étiquettes

amour Anne Teresa De Keersmaeker Avignon ballet bio biographie cirque Comédie Française Coronavirus Covid 19 critique Danse David Bobee David Lescot durée Fabrice Melquiot festival Festival d'Avignon Festival d'Avignon 2017 génération sceneweb histoire interview Ivo van Hove Jean Bellorini jeune public marionnettes molière nomination Off Olivier Py opéra Pascal Rambert politique portrait prix Robin Renucci Romeo Castellucci Shakespeare Stanislas Nordey Tchekhov Thomas Jolly théâtre Victor Hugo Wajdi Mouawad william shakespeare
© Sceneweb | Agence Digitale et Design : Limbus Studio - Maintenance Wordpress
  • Accueil
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Contact
Faire défiler vers le haut

Ce site utilise des cookies. En continuant à naviguer sur le site, vous acceptez notre utilisation des cookies.

OKSavoir plus

Paramètres de la barre titre



Comment on utilise les cookies

Nous pouvons demander que les cookies soient réglés sur votre appareil. Nous utilisons des cookies pour nous faire savoir quand vous visitez nos sites Web, comment vous interagissez avec nous, pour enrichir votre expérience utilisateur, et pour personnaliser votre relation avec notre site Web.

Cliquez sur les différentes rubriques de la catégorie pour en savoir plus. Vous pouvez également modifier certaines de vos préférences. Notez que le blocage de certains types de cookies peut avoir une incidence sur votre expérience sur nos sites Web et les services que nous sommes en mesure d'offrir.

Cookies Web Essentiels

These cookies are strictly necessary to provide you with services available through our website and to use some of its features.

Because these cookies are strictly necessary to deliver the website, refuseing them will have impact how our site functions. You always can block or delete cookies by changing your browser settings and force blocking all cookies on this website. But this will always prompt you to accept/refuse cookies when revisiting our site.

We fully respect if you want to refuse cookies but to avoid asking you again and again kindly allow us to store a cookie for that. You are free to opt out any time or opt in for other cookies to get a better experience. If you refuse cookies we will remove all set cookies in our domain.

We provide you with a list of stored cookies on your computer in our domain so you can check what we stored. Due to security reasons we are not able to show or modify cookies from other domains. You can check these in your browser security settings.

Code de Suivi Google Analytics

These cookies collect information that is used either in aggregate form to help us understand how our website is being used or how effective our marketing campaigns are, or to help us customize our website and application for you in order to enhance your experience.

If you do not want that we track your visit to our site you can disable tracking in your browser here:

Autres services externes

We also use different external services like Google Webfonts, Google Maps, and external Video providers. Since these providers may collect personal data like your IP address we allow you to block them here. Please be aware that this might heavily reduce the functionality and appearance of our site. Changes will take effect once you reload the page.

Google Webfont Settings:

Google Map Settings:

Google reCaptcha Settings:

Vimeo and Youtube video embeds:

Other cookies

The following cookies are also needed - You can choose if you want to allow them:

Politique de Confidentialité

Vous pouvez lire plus sur nos cookies et les paramètres de confidentialité en détail sur notre Page de Politique de Confidentialité.

Politique de confidentialité
Accept settingsHide notification only