Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Une passion pleine de fantaisie

Coup de coeur, Danse, Les critiques, Nantes, Strasbourg, Vanves

Photo Sven Becker

Dans Passion of Andrea 2, pièce loufoque et absurde de Simone Mousset, trois personnages qui partagent la même identité nous embarquent dans un univers irréel teinté de parodie, entre danse, improvisation théâtrale et humour.

« C’est un tour de magie, un jeu mortel, un spectacle de danse, une farce, un débat, une comédie musicale, un monologue de science-fiction, tout en un. » détaille la note d’intention de la chorégraphe Simone Mousset. Programme ambitieux. Tout droit sorti de l’imagination de la jeune luxembourgeoise, qui œuvre aussi en Angleterre et en France, The Passion of Andrea 2 (2019) nous embarque dans un univers  loufoque et un poil inquiétant, qui nous manipule avec bienveillance.

Dans cette fantaisie aux airs parodiques, évolue un trio, que l’on est censé connaître d’un précédent opus La Passion d’Andrea 1, qui n’a jamais existé. Les trois danseurs se présentent comme une seule et même personne : Andrea. Affublés de perruques et de tenues (short et t-shirt) plus ou moins similaires, les danseurs semblent tout droit sortis d’un mauvais film d’espionnage ou d’une agence de sosie low-cost. Un univers proche du sketch comique, renforcé par les accents anglais ou italiens des interprètes, qui parlent en français et anglais.

Le cœur de la pièce est une suite d’improvisation, qui fait rayonner le potentiel comique des danseurs-acteurs, guidés par un jeu proposé au public. Chaque Andrea choisit une partie de la salle (plus ou moins importante) pour être gardien de sa survie, sachant que celle-ci peut être menacée par les autres Andrea, qui n’hésitent pas à lui tirer dessus avec un pistolet imaginaire figuré avec leurs doigts à la moindre occasion. Ce dispositif fait abonder les situations comiques, à travers les multiples répétitions de quelques saynètes, dont on ne se lasse pourtant jamais. On en retient quelques gimmicks comme cette sensation de « mal à l’aise » accompagnée d’une gesticulation, avancée comme la justification de l’envie meurtrière des personnages. Mais s’il y a bien quelque chose de sérieux dans cette passion, c’est la danse, qui apparaît sous la forme d’une routine appelée « le trio », une gestuelle contemporaine fluide et exécutée avec précision.

La scénographie crée un autre décalage en arborant les contours d’un monde irréel, portés par un paysage sonore sourd et des lumières aux couleurs pastel dès le début de la pièce, mais aussi d’énormes sacs colorés de textures différentes suspendus au plafond, qui finissent par tomber un par un sur le plateau, ce qui vaudra à Andrea de déclarer : « Les sacs sont méchants ». Une fois tous les Andrea morts – le public n’a pas pu les sauver –  un autre personnage entre en scène, qui se revendique comme le héros d’une nouvelle histoire, la véritable Passion d’Andrea 2, en menaçant de tout recommencer autrement. On se laisse porter avec plaisir par cette douce escroquerie, qui fait écho à l’absurdité de l’existence.

Belinda Mathieu – www.sceneweb.fr

The Passion of Andrea 2

Création : Simone Mousset
Interprètes : Luke Divall, Lewys Holt, Mathis Kleinschnittger, ft. Alberto Ruiz Soler
Son : Alberto Ruiz Soler
Costumes : Lydia Sonderegger
Lumière : Alberto Ruiz Soler, Seth Rook Williams
Production technique : Marc Thein
Dramaturgie : Thomas Schaupp, Nikki Tomlinson
Sparkling partner (acting coach) : Francesco Mormino
Singing coach : Barbara Pierlot
Support artistique : Renelde Pierlot

Remerciements : Koen Augustijnen et Amy Bell pour leur feedback et accompagnement
Chargée de production : Vasanthi Argouin
Chargée d’administration : Cathy Modert
Co-production : KLAP Maison pour la danse à Marseille (FR), Les Théâtres de la Ville de Luxembourg (LU), CAPE – Centre des Arts Pluriels Ettelbruck (LU)Avec le soutien financier du TROIS C-L Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois (LU), The Place (UK), Fondation Cléo Thiberge-Edrom (FR), Fondation BIL (LU), Fondation Eté (LU)
En partenariat avec Dance City Newcastle (UK), Monodrama Festival (LU), Maison du Portugal André de Gouveia Paris (FR)

Durée : 55 minutes

Le 12 janvier
Festival Trajectoires 2023 à Nantes

Le 14 mars 2023
Théâtre de Vanves / Festival Artdanthé

Les 21 et 22 mars 2023 
Pôle Sud, CDCN de Strasbourg

14 janvier 2023/par Belinda Mathieu
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
Vous aimerez peut-être aussi
Trajectoires, un nouveau Festival de danse à Nantes
Angoisse existentielle couleur pastel
Le festival Trajectoires 2025
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut