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The Last King of Kakfontein : chercher le roi et son royaume

À la une, Danse, Festival, Festival d'Avignon, Les critiques, Marseille, Moyen

Photo Christophe RAYNAUD DE LAGE

Présenté cet été aux festivals de Marseille puis d’Avignon, The Last King of Kakfontein veut mettre en scène la chute d’un roi néfaste en son royaume. Le spectacle qu’on attendait plus combatif s’avère être pauvre en idées et en propos.

Né à Soweto, en Afrique du Sud, Boyzie Cekwana, jouit d’une forte réputation d’artiste contestataire et véhément pour raconter l’état de son pays post-apartheid qui combat la tyrannie. Au centre du spectacle, le danseur et chorégraphe lui-même, habillé en treillis, le visage fardé, portant sur la tête une couronne instable, est un puissant trivial et insaisissable qui voudrait mais ne peut se mesurer à la stature d’un roi shakespearien.

Sur la scène de la Chartreuse à Villeneuve, des pneus de voitures éparpillés sont une évocation des jeux d’enfance dans les rues d’Afrique. Des sculptures en papier occuperont tout l’espace où se livre une performance qui s’apparente à un oratorio tant la forme est mince. Si l’absence d’auteurs et de textes africains au festival a été vivement regrettée, la parole et les mots sont bien présents dans ce spectacle même si les idées développées ne paraissent pas toujours suffisamment claires et approfondies. La danse se présente comme une transe assez sommaire. Inspirée de styles variés et populaires, la musique tient une large place et retient davantage l’attention grâce au beau chant de Mandisa Nzama.

Alors que la création paraissait très revendicatrice sur le papier, la charge politique se fait finalement faible, peu virulente et trop elliptique. On entend en filigrane les espoirs désormais bafoués par la montée des populismes et la disparition des idéaux démocratiques. Tout annonçait – à commencer par le titre provocateur – un discours très incisif, il est en fait désabusé. On attend plus d’engagement, plus de fureur et de beauté avec la Kalakuta Republik de Serge-Aimé Coulibzaly donnée aussi à Avignon dans le cadre du Focus Afrique Subsaharienne.

Christophe Candoni – www.sceneweb.fr

The Last King of Kakfontein
Boyzie Cekwana
Compagnie boyziecekwana | swartgevaar Chorégraphie et direction artistique Boyzie Cekwana Interprétation et musique Madala Kunene, Boyzie Cekwana, Mdu Kheswa, Lungile Cekwana Lumière et régie plateau Matthews Phala Scénographie et costumes Boyzie Cekwana Vidéographie Lungile Cekwana Crédit photo Lungile Cekwana
Coproduction Zücher Theater Spektakel (Zurich) ; Festival d’Avignon ; Festival de Marseille – danse et arts multiples ; Spielart Festival München (Munich) ; HAU – Hebbel Am Ufer (Berlin)
durée : 50-75′
Coproduction et coprésentation du Festival d’Avignon et du Festival de Marseille
durée 1h
spectacle en anglais surtitré en français

Festival de Marseille 2017
KLAP – Maison pour la Danse
8 et 9 juillet 2017
19h
Festival d’Avignon 2017
17 18 | 20 21 22 23 JUILLET
À 18H
CHARTREUSE DE VILLENEUVE LEZ AVIGNON

19 juillet 2017/par Christophe Candoni
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