Libre elle est née, libre elle mourra. Tantôt cigarière, tantôt contrebandière, un peu sorcière aussi et amoureuse souvent. Capable de faire déserter le brigadier Don José ou d’amadouer le toréador Escamillo, elle est l’alliée de l’amour, cet oiseau rebelle et enfant de Bohème qui lui ressemble tant. Prénom : Carmen. Sur ces deux syllabes, Prosper Mérimée a bâti une nouvelle dont Georges Bizet a tiré un personnage que son opéra a transformé en mythe. Celui de la femme libre écoutant son désir sans se soucier des convenances, et condamnée à mourir sous les coups de couteau d’un déserteur dévoré par la passion. Or qui dit mythe dit infinité de lectures possibles. Même s’il est devenu l’opéra le plus populaire au monde, Carmen reste susceptible des approches les plus neuves, comme tout chef d’œuvre universel. La conception du metteur en scène visionnaire Dmitri Tcherniakov promet des émotions vives : comme Mérimée, son spectacle donne à voir Carmen à travers les yeux de José. Et dans les vertiges d’une direction d’acteur millimétrée, sous la baguette déliée de Pablo Heras-Casado, se rejoue l’éternelle danse à deux de l’amour à mort. Dossier de presse.
Georges Bizet (1838 – 1875)
Carmen
Opéra-comique en quatre actes
Livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy
d’après la nouvelle de Prosper Mérimée
Créé le 3 mars 1875 à l’Opéra Comique
Nouvelle production du Festival d’Aix-en-Provence
En coproduction avec Les Théâtres de la Ville de Luxembourg
Direction musicale
Pablo Heras-Casado
Mise en scène et décors
Dmitri Tcherniakov
Costumes
Elena Zaitseva
Lumière
Gleb Filshtinsky
Carmen
Stéphanie d’Oustrac*
Don José
Michael Fabiano
Micaëla
Elsa Dreisig*
Escamillo
Teddy Tahu Rhodes
Frasquita
Gabrielle Philiponet
Mercédès
Virginie Verrez
Zuniga
Christian Helmer
Moralès
Pierre Doyen
Le Dancaïre
Guillaume Andrieux*
Le Remendado
Mathias Vidal*
Chœur
Chœur Aedes
Chœur d’enfants
Maîtrise des Bouches-du-Rhône
Orchestre de Paris
3h entracte compris
Spectacle en français surtitré en français et en anglaisGrand Théâtre de Provence
Les 4, 6, 8, 10, 13, 15, 17 et 20 juillet 2017 à 19h30
La mise en scène est une cata totale. Nul. De nombreux départs à la mi-temps euuuu pardon l’entracte. Une psychothérapie collective lamentable dans une salle d’attente triste des années 70. Un truc de bobo sans intérêt. Ne fais pas rêver. La mise en scène casse les voix. Ah oui, on a toujours l’arrivée du GIGN avec fusil mitrailleur et revolvers. C’est la seconde fois ! Une marotte sécuritaire ? Il reste la BRI et le RAID. Pathétique