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Solness de Henrik Ibsen dans la mise en scène de Jean-Christophe Blondel

Agenda, Caen, Le Havre, Paris, Rouen, Théâtre

La crise de Solness est aussi celle d’Ibsen se penchant sur son œuvre passée. C’est aussi celle d’une société confrontée à son impasse, aux erreurs commises au nom d’une idéologie du progrès en laquelle elle ne croit plus. Une fois perdu le sens de nos actes, que faire de notre « machine désirante » ? Dans quel dépassement, quelle nouvelle perte peut-être, s’engager ? Et que transmettre à ceux qui suivent ?

Chose fascinante dans cette œuvre testamentaire, la crise transparaît dans la forme même : la fable politique de John Gabriel Borkmann, le réalisme psychologique de Maison de Poupée et d’Edda Gabler se craquèlent sous la poussée du fantastique (les Trolls de Peer Gynt), du mythologique (des Tentations du Christ au mythe de Faust…). Cela donne une sorte de thriller symboliste, une construction faite, non pas de raison, mais d’imprévisibles associations d’images.

Les phrases elles-mêmes se morcellent, les tirets, lapsus et ravalement de salive abondent. Les strates les plus enfantines de notre inconscient, envahissent l’univers aseptisé du cabinet d’architecte. Croissent des secrets d’enfants morts, de piles de vieux livres et de poupées brûlées. L’œuvre est irréductible à un propos : elle est, fond et forme, le don d’un monde intérieur.

Pour restituer cette énergie de crise et de combat, loin des lieux communs d’un Ibsen sombre et lent, il faut une grande vitalité, un humour noir, un goût pour l’invention formelle. D’où ces acteurs, dont une cadette, la Ysé remarquée de notre Partage de Midi. 

Une diction ou un geste décalés sous l’impulsion de la musique, et on s’éloigne de la sécheresse du phrasé réaliste. On entrevoit alors, sous un mot tout simple, ces mondes passés, enfouis, qui viennent hanter Solness et Ibsen à l’approche de la mort.

Solness, constructeur de Henrik Ibsen

nouvelle traduction Solveig Schwartz

mise en scène Jean-Christophe Blondel | assisté de Claire Chastel

dramaturgie Christèle Barbier

avec Valérie Blanchon, Jean-Luc Cappozzo, Claire Chastel (JTN), Benjamin Duboc,  Philippe Hottier, Eléonore Joncquez, Michel Melki

musique Jean-Luc Cappozzo (trompette) et Benjamin Duboc (contrebasse) | scénographie Marguerite Rousseau | costumes Tormod Lindgren | lumières Tatiana Elkine (JTN) |coproduction la Plateforme des producteurs associés de Normandie : le Préau CDR de Basse-Normandie Vire, Comédie de Caen CDN de Normandie, Le Trident SN de Cherbourg, Théâtre des Deux Rives, CDR de Haute-Normandie, Le Volcan SN du Havre ;  Le Quai des Arts (Argentan) dans le cadre des Relais Culturels Régionaux, Le Rayon Vert scène conventionnée de Saint Valéry en Caux | avec la participation artistique du Jeune Théâtre National | avec le soutien de l’ODIA Normandie, l’ADAMI, la SPEIDAM, Région Haute-Normandie, Conseil Général Seine-Maritime, ville de Rouen, Festival Les Boréales, un festival en Nord, plateforme de création nordique | accueils en résidence Lilas en scène, Le Préau CDR, Théâtre des Amandiers CDN de Nanterre

Argentan | Le Quai des Arts | 22 novembre 

Les Lilas | Théâtre du Garde-Chasse | 23 novembre

Vire | Le Préau CDR de Basse-Normandie Vire | 27 et 28 novembre

Rouen | Théâtre des Deux-Rives CDR | 29 et 30 novembre

Granville | L’Archipel scène conventionnée | 4 décembre

Norvège | Oslo | Théâtre de la Cruauté | 7 et 8 décembre

19 au 22 Décembre 2012 Théâtre de l’Opprimé – Paris

Le Havre | Le Volcan scène nationale | 2 et 3 avril

Saint-Valéry en Caux | Le Rayon Vert scène conventionnée | 5 avril

Théâtre de Gisors | 7 avril

Cherbourg | Le Trident scène nationale | 9 et 10 avril

Saint-Lô | Théâtre Municipal | 11 avril

Lisieux | Théâtre de Lisieux-Pays d’Auge | 12 avril

Caen | Comédie de Caen CDN de Normandie | 17 et 18 avril

17 novembre 2012/par Dossier de presse
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