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Jennifer Decker

#SDP, Actu, Paris, Théâtre

© Stéphane Lavoué, coll. Comédie-Française

Entrée à la Comédie-Française le 1er septembre 2011, Jennifer Decker est devenue sociétaire le 1er janvier 2023. Passionnée par le théâtre, elle étudie au lycée de Viry-Châtillon dans l’option théâtre dirigée par Pierre Notte qui la présente à Irina Brook, qui la dirige dans une relecture de Juliette et Roméo en 2001 au Théâtre national de Chaillot. Elle sera Roxanne dans la nouvelle mise en scène de Cyrano de Bergerac à Richelieu, signée Emmanuel Daumas.

Avez-vous le trac lors des soirs de première ?
Le soir d’une Première, le trac est un euphémisme : mes cellules sont des grains de maïs chauffés à blanc dans un bain d’huile bouillante : je me transforme en pop corn.

Comment passez-vous votre journée avant un soir de première ?
Passivité jusqu’au déplacement nécessaire au théâtre puis je me partage entre les dernières notes du metteur en scène et les commodités.

Avez-vous des habitudes avant d’entrer en scène ? Des superstitions ?
Aucune habitude. Ca bouge autant que les jours se suivent et ne se ressemblent pas.

Première fois où je me suis dit « je veux faire ce métier ? »
Je ne me le suis jamais formulé comme une volonté de ma part. C’est advenu à l’école. Une rencontre. De la chance. J’étais attirée par cette vie que je fantasmais et qui m’a fait quitter les bancs de l’école.

Premier bide ?
Un bide non. Mais mon premier effondrement je l’ai eu à 18 ans. Je jouais Juliette dans la mise en scène de Juliette et Roméo d’Irina Brook. Monologue. Face public, à quelque 50 centimètres du premier rang d’orchestre. Trou de texte. Et le public qui s’agite sous mes yeux. Une femme, celle du premier rang dit à sa copine : elle a un trou ? Pop corn.

Première ovation ?
Le spectacle d’Irina brook. Ce n’était sans doute pas une ovation à mon égard mais ce fut mes premiers applaudissements dans ma vie professionnelle. Le 04 décembre 2001 au théâtre de Vidy-Lausanne. Une autre fois, le 08 février 2013, je jouais Hernani, j’en garde les circonstances secrètes.

Premier fou rire ?
Mes premiers fous rires je les ai eus avec mes copains de l’équipe de Roméo et Juliette. Fous rires hantés par cette phrase de notre metteuse en scène :  » il y a une chose que je n’accepte pas sur scène ce sont les fous rires ».

Premières larmes en tant que spectatrice ?
Je ne me souviens guère de mes premières larmes. Mais je me souviens de mes dernières : en répétition de Cyrano de Bergerac : une scène de l’acte IV entre Cyrano et Christian. Les avant-dernières : dans la pièce de Christophe Montenez et Jules Sagot Et si c’étaient eux ? Julie Sicard….

Première mise à nue ?
Avec le rôle de Juliette probablement mais peut être que l’option théâtre au lycée a été ma toute première mise à nu car je me souviens d’une phrase de Pierre Notte (auteur/ metteur en scène) il nous faisait travailler les sept péchés capitaux, et il m’a dit : « toi, ça sera la colère, évidemment ». J’étais percée à jour.

Première fois sur scène avec une idole ?
Denis Podalydes dans L’Avare, mon entrée à la Comédie-Française en septembre 2011. Le spectacle était créé, je reprenais le rôle de Marianne. Denis jouait l’Avare. Et j’admirais cet acteur, cette admiration ne m’a pas quittée.

Première interview ?
A mes 18 ans pour Juliette dans le spectacle de Juliette et Roméo d’Irina Brook. Je me souviens que le journaliste m’avait demandé une anecdote. J’ai été infoutue de lui répondre. Je traversais la vie et je ne pouvais dans cette densité d’événements nouveaux extraire une anecdote. Par ailleurs, rien ne faisait plus événement que de vivre ma nouvelle vie : théâtre, train hôtel villes scènes de théâtre.

Premier coup de cœur ?
Etait-ce mon premier coup de coeur ? Mais me revient toujours Fiona Shaw dans une mise en scène de Déborah Warner de Oh les beaux jours de Beckett au grand théâtre d’Épidaure.
Mais je pourrais citer ici aussi Phèdre de Patrice Chéreau..

8 décembre 2023/par L'équipe de sceneweb
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