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Romane Borhinger, la jalousie au féminin

À la une, A voir, Les critiques, Paris, Théâtre

Romane Borhinger ® Marion Stalens

Romane Borhinger se glisse dans les mots d’Annie Ernaux avec une aisance incroyable. Dommage que Pierre Pradinas encombre sa mise en scène d’images vidéo inutiles.

Dans le répertoire théatral, de Molière à Guitry, la jalousie est l’apanage des auteurs masculins et donc des rôles masculins. Dans son court roman L’occupation, Annie Ernaux présente la jalousie comme un poison qui envahit la narratrice, cherchant à tout prix à croiser le regard de la nouvelle femme de W, l’amant qu’elle a quitté. Cette traque dans les rues de Paris est rythmée sur scène par les créations sonores de Christophe « disco » Minck. Il frappe sur sa harpe, sur son clavier ; les notes deviennent la ponctuation des phrases martelées par Romane Borhniger. Il contribue à créer l’ambiance de cette enquête menée au pas de course pour faire le deuil de la jalousie.

Romane Borhinger est grandiose. Elle manie la colère, l’humour, l’ironie avec une belle gourmandise. Passant de I will survive de Gloria Gaynor en pleurnichant à une chanson paillarde de carabin. On ne boude pas notre plaisir. Son jeu remarquable, l’accompagnement musical de Christophe « disco » Minck et le texte ciselé d’Annie Ernaux suffisent. Mais alors pourquoi Pierre Pradinas a-t-il succombé au besoin de mettre un peu de vidéo dans le spectacle ? C’est totalement inutile. En plus sur ce petit écran à jardin, cela fait bien pauvre ! Les images soulignent inutilement certains passages du texte. On a cru même apercevoir le visage de Blanche Gardin (ce serait donc elle la maîtresse de W?). Ridicule. Le talent de Romane Borhinger n’a pas besoin de ce gadget encombrant.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

L’occupation
Texte d’Annie Ernaux
Mise en scène Pierre Pradinas
Avec Romane Bohringer
Et le Musicien Christophe « Disco » Minck
Durée: 1h05

Théâtre de l’Oeuvre
Du 4 octobre au 2 décembre 2018
Du jeudi au samedi à 19H et les dimanches à 17h30

11 octobre 2018/par Stéphane Capron
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