Quand la pièce commence, les interprètes ont déjà investi le plateau et, plus précisément, le tapis orange au centre de la scène. Certains dansent, d’autres les observent. Les mouvements sont précis, aériens. Puis la partition musicale, d’abord minimale, se développe, augmente en richesse et en puissance. La danse se fait plus vive, plus ample.
Tout au long de Radical Light, les cinq interprètes déroulent un mouvement continu, fluide, passant d’une vitesse et d’une amplitude à une autre. Surtout, ils conjuguent avec virtuosité une qualité de mouvements qui emprunte autant à la danse « de plaisir », telle qu’on peut la pratiquer seul chez soi ou en discothèque, qu’à une danse formelle, avec son architecture et la précision de son vocabulaire. Nourrie par une bande-son qui met la pulsation au centre, la pièce allie la force et la grâce, la délicatesse et l’épure.
L.D.
Radical Light
Chorégraphie Salva Sanchis Avec Stanislav Dobak, Inga Huld Hakonardottir, Salva Sanchis, Peter Savel et, en alternance, Thomas Vantuycom et Gabriel Schenker Musique Discodesafinado par Senjan Jansen et Joris VermeirenProduction Kunst/Werk Avec le soutien de la Communauté Flamande Spectacle présenté en corréalisation avec l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson – Centre de développement chorégraphqiue national
Durée : 1 hThéâtre de la Bastille
09 > 15 AVRIL 18
20h
dimanche 17h
relâche jeudi 12 avril
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