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Qui pour diriger le CCN de Nantes ?

Actu, Danse, Nantes
CCN de Nantes

CCN de Nantes

La chorégraphe Ambra Senatore dirige le Centre Chorégraphique National (CCN) de Nantes depuis le 1er janvier 2016. 41 candidatures ont été reçues pour lui succéder. À l’issue de la commission de recrutement, qui s’est réunie le 5 février 2025, 5 candidatures ont été présélectionnées.

Mylène Benoit

Aux Beaux-Arts à Londres, puis au Fresnoy, studio national des arts contemporains, Mylène Benoit comprend que si l’art propose une réflexion sur la forme, il est aussi le véhicule des héritages esthétiques, historiques et politiques. Très vite, elle implique le corps dans des recherches plurielles mêlant danse, chant, matière sonore, vibration lumineuse et éléments textuels. Engagées, ses créations puissantes et originales privilégient le point de vue des femmes, et cherchent à faire émerger des pans entiers de la connaissance du vivant longtemps passés sous silence.

La compagnie compte une quinzaine d’oeuvres au répertoire dont Archée, créée au Cloître des Célestins pour le Festival d’Avignon 2021. Mylène Benoit a été artiste associée au Vivat, scène conventionnée danse et théâtre d’Armentières de septembre 2011 à juin 2014. Elle a assuré le commissariat des Danses Augmentées pour la Gaîté Lyrique à Paris, elle a été artiste associée au Phare – CCN du Havre Normandie, en résidence longue à l’Échangeur / CDCN Hauts-de-France, artiste de l’Ensemble Associé du Théâtre des 13 vents CDN de Montpellier et associée au Théâtre du Beauvaisis, Scène nationale de Beauvais. Elle est lauréate de la Villa Kujoyama en 2017. Elle a dernièrement été artiste associée du Grand Ensemble des Quinconces & L’Espal, Scène nationale du Mans jusqu’en 2023.

Phia Ménard

Née en 1971, Phia Ménard suit des formations de jonglerie, danse contemporaine, en mime et jeu d’acteur. Elle étudie et devient interprète de plusieurs spectacles de Jérôme Thomas de 1994 à 2002. Parallèlement, elle suit les enseignements de la pratique du danseur de Hervé Diasnas. Elle fonde la Compagnie Non Nova en 1998 avec pour précepte fondateur « Nous n’inventons rien, nous le voyons différemment » : Non nova, sed nove. La direction est assurée par Phia Ménard et Claire Massonnet.

En 2025, elle travaille sur la création de Nocturne (Parade), quatrième « Pièce du Vent », sur la mise en scène du spectacle de fin d’études des élèves de l’Ecole du Théâtre National Bordeaux Aquitaine L’événement de Laschamp, et sur la mise en scène du spectacle des élèves sélectionnés pour le projet boursier post-diplôme de la Fondation d’entreprise Hermès avec Régine Chopinot et Aurélie Charron.

En 2026, elle mettra en scène l’opéra De Materie de Louis Andriessen à l’Opéra d’Anvers (chorégraphie Jan Martens). En 2027, elle mettra en scène Cosi Fan Tutti pour l’Opéra de Rennes, et créera le spectacle  Femmes des Ruines – Pièce des Jardins et des Ruines.

Salia Sanou

Salia Sanou

Photo DR

En 2010, Salia Sanou fonde la Compagnie Mouvements Perpétuels. Au-delà des différences culturelles et des niveaux de vie, de la découverte de ces espérances communes et surtout de la manière d’exprimer ces aspirations, est née la conviction de construire en France ce projet culturel. Comme un acte citoyen pour instaurer « le dialogue du donner et du recevoir ». Une idée chère au poète Léopold Sédar Senghor. À chaque nouvelle création, Salia Sanou développe une réflexion dont l’essence est sa vie. Celle d’un jeune danseur, parti de son village pour la capitale du Burkina Faso, l’Europe et puis le monde. Un artiste africain qui proclame que les frontières s’effacent et que l’Afrique fait partie d’un monde ouvert à la création contemporaine. « Cette compagnie est le prolongement de ma conviction en la force de la culture comme facteur de rapprochement des humains et vecteur d’un monde de dialogue ».

Impliqué, engagé, Salia Sanou cultive l’art du mouvement, du déplacement dans un élan et une dynamique qui permettent avec ses créations de mieux appréhender l’état du monde. Au fil de ses créations, il s’attache à partager avec le public les sources de son écriture chorégraphique, à éclairer la scène d’un geste artistique engagé, tout en donnant à voir la force, la poésie et la musicalité d’une Afrique en marche. Salia Sanou va créer une oeuvre engagée, proche du réel et des soubresauts de notre temps.

Nina Santes

Nina Santes fait ses débuts sur scène en tant que marionnettiste. Depuis 2008, elle a collaboré en tant qu’interprète avec de nombreux chorégraphes. Elle est l’auteure de Désastre (2012), en collaboration avec le compositeur Kasper Toeplitz, Transmorphonema, un duo avec le chorégraphe Daniel Linehan (Vif du Sujet SACD 2014), Self made man (2015). En mars 2016, elle co-signe un duo avec Célia Gondol : A leaf. La pièce est recréée pour le Festival d’Avignon en 2019. En 2018, elle crée Hymen Hymne, pièce pour 5 interprètes. La même année, elle reçoit le Prix SACD Nouveau Talent Chorégraphique. En 2020, elle crée République Zombie, pour trois interprètes. Elle crée également (Though a silent orchestra, they were full of) ELEGIES, une performance sonore et chorégraphique pour la voix d’un enfant et un groupe de chanteur·se·s traditionnel·les, pour le MIR Festival – Athènes. En 2021, le Ballet de l’Opéra de Lyon l’invite à créer un solo, LA VENERINA, pour la danseuse Elsa Monguillot. À partir de 2022, elle ouvre un nouveau cycle de créations, Beauty Glow Tanning Studio. Le premier épisode de ce cycle est un solo intitulé Peeling Back.

Pierre Godard et Liz Santoro

Photo Patrick Berger

Depuis 2011, les chorégraphes franco-américains Liz Santoro et Pierre Godard collaborent étroitement à la création d’objets chorégraphiques génératifs et algorithmiques qui tentent de déjouer les habitudes de notre attention. Chez Liz Santoro, une formation classique au Boston Ballet, un diplôme en neurosciences à Harvard, et une carrière comme interprète sur la scène expérimentale new-yorkaise, ont forgé une curiosité inépuisable pour ce que le corps humain peut faire. Chez Pierre Godard, c’est un chemin délibéré de la science vers la mise en scène et la chorégraphie, en passant par une thèse en intelligence artificielle, qui nourrit une pensée sur l’avenir de la danse et son lien à l’ensemble de la société. La singularité de leurs parcours respectifs les a amenés à élaborer des systèmes d’écriture chorégraphique originaux, centrés sur le mouvement et le texte, qui proposent au spectateur des expériences ludiques et hypnotiques.

Leur travail a été présenté en France, en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. Ils ont créé diverses pièces de groupe, We Do Our Best (2012), Relative Collider (2014), For Claude Shannon (2016), Maps (2017), Noisy Channels (2018 et 2019), Stereo (2019), Scales (2019), Tempéraments (2019), Mutual Information (2021), The Game of Life (2022), ainsi que des pièces in situ comme Watch It (2012), Quarte (2014), FCS Redux (2017), Mass over Volume (2017), Learning (2018 et 2019), Contrepoints (2023). Watch It a reçu un Bessie Award en 2013 dans la catégorie « Outstanding Production for a work at the forefront of contemporary dance ». L’oeuvre Contrepoints est lauréate du dispositif « Mondes nouveaux » initié par le ministère de la Culture.

11 mars 2025/par Dossier de presse
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