Macha Makeïeff quittera son poste de directrice du Théâtre de la Criée à Marseille à l’été, voici la liste des 6 artistes sélectionné.e.s par les tutelles pour présenter un projet afin de lui succéder.
Marcial Di Fonzo Bo
Né à Buenos Aires, Marcial Di Fonzo Bo s’installe à Paris en 1987. De 1991 à 1994, il suit la formation d’art dramatique de l’Ecole du Théâtre National de Bretagne. Avec quelques acteurs de cette promotion il participe à la création du Théâtre des Lucioles. Au sein de ce collectif d’acteurs, il met en scène de nombreuses pièces, s’attachant à des auteurs contemporains tels Copi, Leslie Kaplan, Rodrigo García, Lars Norén, Fassbinder, Spregelburd ou Philippe Minyana.
Comme comédien, il est dirigé par de nombreux metteurs en scène, entre autres, Claude Régy, Matthias Langhoff, Rodrigo García, Olivier Py, Jean-Baptiste Sastre, Luc Bondy ou Christophe Honoré. Au cinéma, il tourne avec Claude Mourieras, Emilie Deleuze, Christophe Honoré, Stéphane Guisti, François Favrat, Maïwenn et Woody Allen.
En 1995, il reçoit le prix de la révélation théâtrale du syndicat de la critique pour son interprétation du rôle-titre de Richard III mis en scène par Matthias Langhoff. En 2004, le même syndicat de la critique lui décerne le prix du meilleur acteur pour Muñequita ou jurons de mourir avec gloire de Alejandro Tantanian mise en scène par Matthias Langhoff.
À partir de 1999 il entame une collaboration à la mise en scène avec Élise Vigier. Ensemble, ils mettent en scène plusieurs pièces de Copi, dont la création de La Tour de la Défense à Paris et au Festival d’Avignon, puis à Barcelone et à Moscou. En 2008, il entame une collaboration de longue haleine avec l’auteur argentin Rafael Spregelburd : La Connerie (2008), La Paranoïa (2009) et L’Entêtement (2011) et avec Pierre Maillet La Panique (2009) et Bizarra (2012).
En 2010, il coécrit Rosa la Rouge avec la chanteuse Claire Diterzi. Pour le festival d’Automne 2010, il signe la mise en scène de Push up de Roland Schimmelpfennig, et au Théâtre de Paris, La Mère de Florian Zeller pour laquelle Catherine Hiegel reçoit le Molière 2011 de la meilleure interprète. La même année il met en scène La Grotta di Trofonio à l’opéra de Lausanne.
En 2012, il met en scène Lucide au Théâtre Marigny à Paris et Cossi fan tutti de Mozart à l’Opéra de Dijon sous la direction musicale de Christophe Rousset. En mars 2014, il met en scène au Théâtre National de la Colline Une Femme de Philippe Minyana, Et il réalise son premier film de fiction pour Arte, Démons de Lars Norén puis crée au Théâtre du Rond-Point la version théâtrale.
En 2015 il prend la direction de la Comédie de Caen-Centre Dramatique National de Normandie.
Il monte avec Elise Vigier Dans la République du Bonheur de Martin Crimp et Vera de Petr Zelenka. En 2016 il crée Demoni de Lars Norén au Teatro Stabile Di Genova en Italie. En 2017 il crée Eva Peron et L’Homosexuel ou la difficulté de s’exprimer de Copi au Théâtre National Cervantès de Buenos Aires. En janvier 2018, toujours avec Elise Vigier, il coécrit M comme Méliès d’après des écrits et des films de Georges Méliès. En avril 2018 il met en scène l’opéra King Arthur d’Henry Purcell sous la direction musicale de Leonardo García Alarcón au Grand Théâtre de Genève.
Stanislas Nordey
Metteur en scène de théâtre et d’opéra, acteur, Stanislas Nordey est un homme partisan du travail en troupe. Avec sa compagnie, il est artiste associé au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis de 1991 à 1995, avant de rejoindre, toujours avec sa troupe de douze comédiens, le Théâtre Nanterre-Amandiers, à la demande de Jean-Pierre Vincent qui l’associe à la direction artistique. De 1998 à 2001, il dirige avec Valérie Lang le Théâtre Gérard Philipe, Centre dramatique national de Saint-Denis.
En 2001, il rejoint le Théâtre national de Bretagne comme responsable pédagogique de l’École, puis comme artiste associé. Il y crée Violences de Didier-Georges Gabily (2001), La Puce à l’oreille de Georges Feydeau (2004), Électre de Hugo von Hofmannsthal (2007), Incendies de Wajdi Mouawad (2008), Les Justes d’Albert Camus (2010), Se trouver de Luigi Pirandello (2012), spectacles repris ensuite à La Colline – théâtre national (Paris) où il est artiste associé depuis 2011. Il y met en scène notamment Tristesse animal noir de Anja Hilling (2013) et dirige plusieurs ateliers d’écriture et de jeu.
Artiste associé à l’édition 2013 du festival d’Avignon, aux côtés de l’auteur, comédien et metteur en scène congolais Dieudonné Niangouna, il crée Par les villages de Peter Handke dans la Cour d’honneur du Palais des Papes. Il crée aussi Lucia di Lammermoor de Gaetano Donizetti à l’opéra de Lille (2013), Neuf petites filles de Sandrine Roche (2014) et Affabulazione de Pier Paolo Pasolini (2015).
On lui doit la création de nombreuses pièces d’auteurs contemporains, notamment de Martin Crimp, Roland Fichet, Laurent Gaudé, Jean Genet, Hervé Guibert, Manfred Karge, Jean-Luc Lagarce, Armando Llamas, Magnus Dahlström, Frédéric Mauvignier, Fabrice Melquiot, Heiner Müller, Fausto Paravidino, Pier Paolo Pasolini, Christophe Pellet, Falk Richter, Bernard-Marie Koltès, Didier-Georges Gabily, Wajdi Mouawad, sans compter ses incursions dans le répertoire avec Marivaux, Feydeau ou Hofmannsthal…
Ces dernières années, il entame une collaboration forte avec l’auteur allemand Falk Richter. Il met en scène tout d’abord plusieurs de ses textes : Sept secondes, Nothing hurts, Das System, puis propose d’inventer un spectacle avec lui – Falk Richter en tant qu’auteur et metteur en scène et Stanislas Nordey en tant qu’acteur et metteur en scène; ce sera My secret Garden avec, également, Anne Tismer et Laurent Sauvage. Il renouvelle sa collaboration avec Falk Richter sur le même principe de travail à mains en 2016 avec Je suis Fassbinder créé au TNS.
En tant qu’acteur, il joue sous la direction de plusieurs artistes et compagnons de route, dont Christine Letailleur pour Pasteur Ephraïm Magnus de Hans Henny Jahnn (2004 et 2005), La Philosophie dans le boudoir d’après le Marquis de Sade (2007) et récemment Hinkemann de Ernst Toller (2014); Anne Théron pour L’Argent de Christophe Tarkos (2012) ; Simon Delétang pour Tarkovski, le corps du poète (2017) et les auteurs metteurs en scène Wajdi Mouawad pour Ciels (2009) et Pascal Rambert pour Clôture de l’amour (2011) et Répétition (2014).
Il dirige le TNS et son École depuis septembre 2014. Il y engage un important travail en collaboration avec une vingtaine d’artistes associés – metteurs en scène, auteurs et acteurs.
En 2017, il crée Erich von stroheim de Christophe Pellet. Il jouera dans Le Récit d’un homme inconnu de Tchékhov mis en scène par Anatoli Vassiliev et créé en mars 2018. En 2018, il est Mesa dans Partage de midi de Paul Claudel mis en scène par Éric Vigner, créé au TNS puis en tournée en France et en Chine.
En 2019, il met en scène John de Wajdi Mouawad et crée Qui a tué mon père de Édouard Louis au Théâtre de La Colline puis présenté à Strasbourg et dans le reste de la France. Une tournée internationale pour ces deux derniers spectacles est prévue. Il présente de nouveau Je suis Fassbinder au Rond-Point en avril 2018. Il joue dans Architecture de Pascal Rambert en juillet 2019 en ouverture du Festival d’Avignon dans la Cour du palais des Papes.
En 2020, il crée au TNS Berlin mon garçon de l’auteure associée Marie NDiaye. Lors de l’été 2021, il créé Tabataba de Bernard-Marie Koltès. Puis cette saison Ce qu’il faut dire de Léonora Miano.
Célie Pauthe
De 2000 à 2003, elle travaille au Théâtre national de Toulouse en tant que collaboratrice artistique de Jacques Nichet (Combat de nègre et de chiens de Bernard-Marie Koltès, Mesure pour mesure de Shakespeare, Les Cercueils de zinc de Svetlana Alexievitch, Antigone de Sophocle).
Elle assiste Guillaume Delaveau en 2003 pour la création de La vie est un songe de Calderón puis en 2006 pour Iphigénie, suite et fin d‘après Euripide et Yannis Ritsos; Alain Ollivier en 2005 pour Les félins m’aiment bien d’Olivia Rosenthal; ainsi que Stéphane Braunschweig en 2008 pour Tartuffe de Molière.
En 2001, elle intègre l’Unité nomade de formation à la mise en scène au Conservatoire national de Paris, où elle suit un stage auprès de Piotr Fomenko ainsi qu’auprès de Jean-Pierre Vincent. Comment une figue de paroles et pourquoi de Francis Ponge est, avec Pierre Baux, sa première création.
En 2003, elle met en scène au Théâtre national de Toulouse Quartett d’Heiner Müller, distingué du Prix de la révélation théâtrale de l’année par le Syndicat de la critique.
En 2005, elle crée L’Ignorant et le Fou de Thomas Bernhard au Théâtre national de Strasbourg, repris en 2006 au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis, puis au Théâtre de la Criée à Marseille. Sur une proposition de Muriel Mayette, elle met en scène en 2007 La Fin du commencement de Sean O’Casey au Studio de la Comédie-Française.
En novembre 2008, elle crée au Nouveau Théâtre de Montreuil S’agite et se pavane d’Ingmar Bergman, en tournée au Théâtre national de Strasbourg, au Théâtre de la Criée, au Centre dramatique de Sartrouville, au Nouveau Théâtre de Besançon et à L’Équinoxe- Scène nationale de Châteauroux.
En janvier 2011, elle présente Train de nuit pour Bolina de Nilo Cruz au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines et créé, en mars 2011, Long voyage du jour à la nuit d’Eugene O’Neill à La Colline ; puis, en mai 2012, elle collabore, avec Claude Duparfait, à la mise en scène de Des Arbres à abattre, d’après le roman de Thomas Bernhard, qui est joué à La Colline en septembre 2013.
En mars 2013, elle met en scène Yukonstyle de Sarah Berthiaume (création mondiale), et en mai 2014, elle présente Aglavaine et Sélysette de Maurice Maeterlinck.
Depuis plusieurs années, elle mène, parallèlement aux créations, un travail de pédagogie avec de jeunes acteurs dans différentes écoles de théâtre français (Ensatt, Esad, Erac).
Par ailleurs, elle travaille avec la plateforme Siwa sur un projet autour de L’Orestie d’Eschyle, mené par une équipe franco-iraquienne. Depuis septembre 2013, elle dirige le Centre dramatique national de Besançon.
Robin Renucci
Élève à l’Atelier-École Charles Dullin de 1975 à 1977, puis au Conservatoire national supérieur d’art dramatique dans les classes de Jean-Paul Roussillon, Pierre Debauche, Marcel Bluwal et Antoine Vitez, Robin Renucci joue au théâtre sous la direction des plus grands metteurs en scène, notamment dans Le Petit Mahagonny de Brecht et En attendant Lefty de Clifford Odets, deux pièces mises en scène par Marcel Bluwal, Où boivent les vaches ? de Roland Dubillard, mis en scène par Roger Planchon, Hamlet de Shakespeare par Patrice Chéreau ou encore Le Soulier de satin de Claudel par Antoine Vitez. Il obtient d’ailleurs pour son interprétation de Don Camille le prix Gérard-Philipe en 1987. Il est aussi dirigé par Jean-Pierre Miquel, Lambert Wilson, Christian Schiaretti, pour lequel il interprète le rôle de Don Salluste dans Ruy Blas de Victor Hugo, ainsi que celui du professeur dans La Leçon de Ionesco en 2014.
Sa carrière de comédien se prolonge au cinéma, où il tourne notamment avec Christian de Chalonge, Michel Deville, Diane Kurys, Gérard Mordillat, Jean-Charles Tacchella (dans Escalier C, pour lequel il est nommé aux Césars en 1985), Claude Chabrol, Bernardo Bertolucci, Jean-Pierre Mocky, Jean-Paul Salomé.
Il réalise en 2007 son premier long métrage Sempre Vivu !
Sa carrière télévisuelle est aussi notable. Il a tenu un rôle pendant sept saisons dans la série Un village français et a réalisé pour TF1 et Canal+ La Femme d’un seul homme avec Clémentine Célarié et Didier Sandre. En 2012, il joue dans Le Silence des églises, réalisé par Edwin Baily, en 2014, on le retrouve dans Couvre-feu d’Harry Cleven. De 2015 à 2016, il interprète Monsieur Édouard dans deux saisons de la série Chefs puis en 2021, il interprète Piero Da Vinci dans Leonardo.
Fondateur de L’ARIA (Association des Rencontres Internationales Artistiques) en Corse, il organise depuis 1998 les « Rencontres de Théâtre en Corse » qui en seront à leur 25ème édition en 2022.
Il est aussi professeur au Conservatoire National (CNSAD).
Membre du Haut Conseil pour l’Éducation Artistique et Culturelle depuis 2018.
En Juillet 2011, il a été nommé directeur des Tréteaux de France de France, Centre dramatique National, succédant à Marcel Maréchal. Il est également président de L’ACDN (Association des centres dramatiques nationaux) depuis 2017.
Aux Tréteaux de France, il signe les mises en scène de Mademoiselle Julie de Strindberg en 2012, du Faiseur de Balzac en 2015, de L’Avaleur de Jerry Sterner en 2016, de L’Enfance à l’œuvre créé au Festival d’Avignon en 2017, de La Guerre des salamandres d’après Karel Čapek en 2018 et Oblomov d’après le roman de Gontcharov en 2020.
Enfin, une trilogie Racine avec Bérénice en 2019, Britannicus en 2020 et Andromaque en 2021.Il compètera cette trilogie par la création de Phèdre au printemps 2022.
Blandine Savetier
Après un début dans le dessin et une maîtrise d’Arts du spectacle, elle se forme au jeu notamment auprès de Claude Buchvald, Stanislas Nordey, Thierry Salmon (Belgique), Marc Liebens (Belgique), et suit les master classes d’Anatoli Vassiliev à Moscou et Paris. Puis elle intègre l’Unité nomade de formation à la mise en scène dirigée par Josyane Horville, et travaille avec André Engel, Bob Wilson et surtout avec Krystian Lupa. Elle travaille comme collaboratrice artistique, notamment avec Stanislas Nordey et Thierry Roisin.
Depuis septembre 2014, elle est artiste associée au Théâtre National de Strasbourg, dirigé par Stanislas Nordey. Auparavant, elle est artiste associée durant 4 ans à la Comédie de Béthune, Centre Dramatique National du Nord-Pas-de-Calais.
Elle crée son premier spectacle professionnel, Stabat Mater Furiosa de Jean-Pierre Siméon à Bruxelles en 2002 (tournée en France et au Liban) et fonde la compagnie Longtemps je me suis couché de bonne heure. Elle met en scène entre autres :L’Assassin sans scrupules… de Henning Mankell (Comédie de Béthune, Théâtre Gérard Philipe, Théâtre de la Place à Liège), Le Président de Thomas Bernhard (Comédie de Béthune – Théâtre National de la Colline), prix du Syndicat de la critique, Le Marin de Pessoa (Théâtre National de Bretagne), La Petite Pièce en haut de l’escalier de Carole Fréchette (TNB – Festival Mettre en Scène – Théâtre du Rond-Point), Oh les beaux jours de Samuel Beckett (Comédie de Béthune – Théâtre de la Commune Aubervilliers, Théâtre National de Toulouse), La Vie dans les plis d’Henri Michaux (Comédie de Béthune – Théâtre Nanterre-Amandiers), Love and Money de Denis Kelly (Théâtre National de Strasbourg – Théâtre du Rond-Point). Elle a créé Neige d’Orhan Pamuk, au TNS en 2016 au Théâtre National de Strasbourg ; depuis le spectacle a tourné en France et à l’étranger (Chine, États-Unis).
Elle intervient régulièrement comme enseignante dans les Écoles nationales de théâtre (Théâtre National de Bretagne, l’Académie du Limousin, Atelier Volant du Théâtre National de Toulouse, le Centre des Arts Scéniques et le Théâtre National de Bruxelles, l’ENSATT, le Théâtre National de Strasbourg, Ier Acte à La Colline-théâtre national). Elle dirige la Classe Préparatoire théâtre de Mulhouse créée en collaboration avec le TNS et La Filature en 2018. La direction d’acteurs tient une place centrale dans son travail de metteure en scène et est pour elle un objet de recherche continu.
Carole Thibaut
Elle a œuvré avec sa compagnie (la Compagnie Sambre) pendant plus de vingt ans en Île-de-France, menant un important travail artistique dans les quartiers et cités de la banlieue nord (Villiers le bel, Fosses, Sarcelles, Garges, …), artiste associée à l’Espace Germinal – scène de l’Est Valdoisien (Fosses) de 2001 à 2007, directrice du théâtre de Saint-Gratien (95) dès sa sortie de l’Ensatt, de 1996 à 2001, directrice artistique de Confluences, lieu artistique engagé (Paris 20e) de 2012 à 2015, artiste associée en 2014/2015 au Théâtre du Nord – CDN de Lille, elle a développé des partenariats étroits autant avec des structures sociales, éducatives, associatives qu’avec des lieux institutionnels comme la scène nationale du Carreau à Forbach ou L’Hexagone à Meylan.
S’inspirant du monde contemporain, des rencontres avec les gens et les territoires sur lesquels elle travaille, elle tire un fil continu entre le réel et le poétique, l’intime et le politique, et explore les formes les plus diverses d’écritures et de créations scéniques, alternant le théâtre épique, les pièces intimes, des performances, des installations numériques, …
Artiste engagée, elle milite pour l’égalité des femmes et des hommes, elle a été membre fondatrice de HF Île-de-France ainsi que du Synavi où elle a milité pendant plusieurs années pour la défense des structures indépendantes de création avant de rejoindre le Syndéac. Elle a été vice-présidente de l’ACDN, association des centres dramatiques nationaux (2017/2019).
Elle est régulièrement accueillie en résidences d’écriture à La Chartreuse – Villeneuve lez Avignon, a reçu de nombreux prix et bourses (Prix Jeune Talent SACD, Prix de Guérande, Prix des Journées de Lyon, bourses du Centre National du Théâtre, Beaumarchais, Centre National du Livre…), et est chevalière des Arts et Lettres. Ses textes sont publiés chez Lansman éditeur ainsi qu’à L’école des Loisirs.
Au théâtre des Îlets, elle écrit et met en scène en 2017 pour la Jeune Troupe #1 Variations amoureuses, une variation contemporaine autour de la pièce de Musset, On ne badine pas avec l’amour. En décembre 2018 elle a mis en scène et co-interprété Les Bouillonnantes, concert rock-poétique dont elle a confié l’écriture à Koffi Kwahulé et Nadège Prugnard et la création musicale à Camille Rocailleux. Ce dernier l’a invitée à écrire le livret de son dernier spectacle MATER, pièce lyrique créée en novembre 2019 à la maison de la culture – scène nationale de Bourges.
En novembre 2020 voit le jour à huis clos la création de Faut-il laisser les vieux pères manger seuls au comptoir des bars, avec Olivier Perrier, Mohamed Rouabhi et Valérie Schwarcz. Le spectacle est ensuite recréé dans une nouvelle version plus légère pour l’itinérance en juillet 2021, avant d’être présenté sous cette nouvelle forme aux Îlets en octobre 2021.
En tournée cette saison : La Petite Fille qui disait non (créée en 2018), , Longwy-Texas – conférence performée sur l’histoire de l’industrie lorraine, l’Industry Box, boîte immersive numérique qui raconte un siècle d’industrie à Montluçon, Occident de Rémi De Vos.
En création cette saison 21/22 : Un siècle, récit épique et comédie humaine pour 9 comédien·ne·s qui verra le jour en janvier 2022 avant de partir en tournée.
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