Pygmalion & L’Amour et Psyché par Le Concert d’Astrée d’Emmanuelle Haïm, une mise en scène de Robyn Orlin

Emmanuelle Haïm photo Marianne Rosenstiehl

Pygmalion est le premier Acte de ballet qui s’invite à l’Opéra le 27 août 1747, ouvrant ainsi la voie à l’émancipation d’un nouveau genre spécifiquement français qui reçut la faveur du public au milieu du XVIIIe siècle : une forme courte, mêlant chant et danse autour d’une trame narrative épurée.

L’intrigue ressuscite le mythe de Pygmalion : le sculpteur tombe amoureux de sa statue, qui s’anime en dansant. L’œuvre, moins ambitieuse que les grandes tragédies du compositeur, est néanmoins très aboutie et présente une harmonie réussie.

Pour ce spectacle qui fait directement référence à la danse comme dans la scène où « Les Grâces instruisent la Statue en lui montrant les différents caractères de la Danse », la chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin revisite la Belle Dance et s’approprie son vocabulaire, portée par une musique sensuelle et chamarrée, dynamisée par Emmanuelle Haïm et son Concert d’Astrée pour lesquels Rameau n’a plus de secret.

Pygmalion & L’Amour et Psyché

Pygmalion
Jean-Philippe Rameau (1683 -1764)
Livret de Ballot de Sauvot

Avec
Pygmalion Reinoud Van Mechelen
La Statue Magali Léger
Céphise Samantha Louis-Jean
L’Amour Armelle Khourdoïan

Suivi de
L’Amour et Psyché
Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (1711-1772)
Livret de Claude-Henri de Fusée de Voisenon

Avec
Psyché Magali Léger
Amour Armelle Khourdoïan
Tisiphone Victor Sicard
Vénus Samantha Louis-Jean

Orchestre et chœur Le Concert d’Astrée
Direction musicale Emmanuelle Haïm
Mise en scène et chorégraphie Robyn Orlin
Décors Maciej Fiszer
Costumes Sonia de Sousa
Lumières Laïs Foulc
Vidéo Eric Perroys
Chef de choeur Xavier Ribes
Assistant à la direction musicale Atsushi Sakai

Danseurs Enrico Wey, Wanjiru Mumbi Kamuyu, Fana Tshabalala, Albert Khoza, Oupa Sibeko

Coproduction Opéra de Dijon, Opéra de Lille, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Théâtre de Caen

Grand Théâtre du Luxembourg
Samedi 29 février 2020, 20h

Théâtre de Caen
7 et 8 mars 2020